Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome II

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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On y remarque encore des polonaises marron, à collet de peau de chat, côtelées de brandebourgs et d’agréments de coton noir éraillés; non loin d’icelles, des robes de chambre artistement faites avec de vieux carricks dont on a ôté les triples collets et qu’on a intérieurement garnis de morceaux de cotonnade imprimée; les mieux portées sont bleu ou vert sordide, ornées de pièces nuancées, brodées de fil passé, et doublées d’étoffe rouge à rosaces orange, parements et collets pareils; une cordelière, faite d’un vieux cordon de sonnette en laine tordue, sert de ceinture à ces élégants déshabillés, dans lesquels Robert Macaire se fût prélassé avec un orgueilleux bonheur.

Nous ne parlerons que pour mémoire d’une foule de costumes de Frontin plus ou moins équivoques, plus ou moins barbares, au milieu desquels on retrouve pourtant çà et là quelques authentiques livrées royales ou princières que les révolutions de toutes sortes ont traînées du palais aux sombres arceaux de la rotonde du Temple.

Ces exhibitions de vieilles chaussures, de vieux chapeaux et de vieux habits ridicules sont le côté grotesque de ce bazar; c’est le quartier des guenilles prétentieusement parées et déguisées; mais on doit avouer, ou plutôt on doit proclamer que ce vaste établissement est d’une haute utilité pour les classes pauvres ou peu aisées. Là elles achètent, à un rabais excessif, d’excellentes choses presque neuves, dont la dépréciation est pour ainsi dire imaginaire.

Un des côtés du Temple, destiné aux objets de couchage, était rempli de monceaux de couvertures, de draps, de matelas, d’oreillers. Plus loin, c’étaient des tapis, des rideaux, des ustensiles de ménage de toutes sortes; ailleurs, des vêtements, des chaussures, des coiffures pour toutes les conditions, pour tous les âges. Ces objets, généralement d’une extrême propreté, n’offraient à la vue rien de répugnant.

On ne saurait croire, avant d’avoir visité ce bazar, comme il faut peu de temps et peu d’argent pour remplir une charrette de tout ce qui est nécessaire au complet établissement de deux ou trois familles qui manquent de tout.

Rodolphe fut frappé de la manière à la fois empressée, prévenante et joyeuse avec laquelle les marchands, debout en dehors de leurs boutiques, sollicitaient la pratique des passants; ces façons, empreintes d’une sorte de familiarité respectueuse, semblaient appartenir à un autre âge.

Rodolphe donnait le bras à Rigolette. À peine parut-il dans le grand passage, où se tenaient les marchands d’objets de literie, qu’il fut poursuivi des offres les plus séduisantes.

– Monsieur, entrez donc voir mes matelas, c’est comme neuf; je vais vous en découdre un coin, vous verrez la fourniture; on dirait de la laine d’agneau, tant c’est doux et blanc!

– Ma jolie petite dame, j’ai des draps de belle toile, meilleurs que neufs, car leur première rudesse est passée; c’est souple comme un gant, fort comme une trame d’acier.

– Mes gentils mariés, achetez-moi donc de ces couvertures; voyez, c’est moelleux, chaud et léger; on dirait de l’édredon, c’est remis à neuf, ça n’a pas servi vingt fois; voyons, ma petite dame, décidez votre mari, donnez-moi votre pratique, je vous monterai votre ménage pas cher… vous serez contents, vous reviendrez voir la mère Bouvard, vous trouverez de tout chez moi… Hier, j’ai eu une occasion superbe… vous allez voir ça… allons, entrez donc!… la vue n’en coûte rien.

– Ma foi, ma voisine, dit Rodolphe à Rigolette, cette bonne grosse femme aura la préférence… Elle nous prend pour de jeunes mariés, ça me flatte… je me décide pour sa boutique.

– Va pour la grosse femme! dit Rigolette, sa figure me revient aussi!

La grisette et son compagnon entrèrent chez la mère Bouvard.

Par une magnanimité peut-être sans exemple ailleurs qu’au Temple, les rivales de la mère Bouvard ne se révoltèrent pas de la préférence qu’on lui accordait; une de ses voisines poussa même la générosité jusqu’à dire:

– Autant que ça soit la mère Bouvard qu’une autre qui ait cette aubaine; elle a de la famille, et c’est la doyenne et l’honneur du Temple.

Il était d’ailleurs impossible d’avoir une figure plus avenante, plus ouverte et plus réjouie que la doyenne du Temple.

– Tenez, ma jolie petite dame, dit-elle à Rigolette, qui examinait plusieurs objets d’un œil très-connaisseur: deux garnitures de lit complètes, c’est comme tout neuf. Si par hasard vous voulez un vieux petit secrétaire pas cher, en voilà un (la mère Bouvard l’indiqua du geste), je l’ai eu du même lot. Quoique je n’achète pas ordinairement de meubles, je n’ai pu refuser de le prendre; les personnes de qui je tiens tout ça avaient l’air si malheureuses! Pauvre dame!… c’était surtout la vente de cette antiquaille qui semblait lui saigner le cœur… Il paraît que c’était un meuble de famille…

À ces mots, et pendant que la marchande débattait avec Rigolette les prix de différentes fournitures, Rodolphe considéra plus attentivement le meuble que la mère Bouvard lui avait montré.

C’était un de ces anciens secrétaires en bois de rose, d’une forme presque triangulaire, fermé par un panneau antérieur qui, rabattu et soutenu par deux longues charnières de cuivre, sert de table à écrire. Au milieu de ce panneau, orné de marqueterie de bois de couleurs variées, Rodolphe remarqua un chiffre incrusté en ébène, composé d’un M et d’un R entrelacés, et surmonté d’une couronne de comte. Il supposa que le dernier possesseur de ce meuble appartenait à une classe élevée de la société. Sa curiosité redoubla: il regarda le secrétaire avec une nouvelle attention: il visitait machinalement les tiroirs les uns après les autres, lorsque, éprouvant quelque difficulté à ouvrir le dernier, et cherchant la cause de cet obstacle, il découvrit et attira à lui avec précaution une feuille de papier à moitié engagée entre le casier et le fond du meuble.

Pendant que Rigolette terminait ses achats avec la mère Bouvard, Rodolphe examinait curieusement sa découverte.

Aux nombreuses ratures qui couvraient ce papier, on reconnaissait le brouillon d’une lettre inachevée.

Rodolphe lut ce qui suit avec assez de peine:

«Monsieur,

«Soyez persuadé que le malheur le plus effroyable peut seul me contraindre à la démarche que je tente auprès de vous. Ce n’est pas une fierté mal placée qui cause mes scrupules, c’est le manque absolu de titres au service que j’ose vous demander. La vue de ma fille, réduite comme moi au plus affreux dénuement, me fait surmonter mon embarras. Quelques mots seulement sur la cause des désastres qui m’accablent.

«Après la mort de mon mari, il me restait pour fortune trois cent mille francs placés par mon frère chez M. Jacques Ferrand, notaire. Je recevais à Angers, où j’étais retirée avec ma fille, les intérêts de cette somme par l’entremise de mon frère. Vous savez, Monsieur, l’épouvantable événement qui a mis fin à ses jours; ruiné, à ce qu’il paraît, par de secrètes et malheureuses spéculations, il s’est tué il y a huit mois. Lors de ce funeste événement, je reçus de lui quelques lignes désespérées. Lorsque je les lirais; me disait-il, il n’existerait plus. Il terminait cette lettre en me prévenant qu’il ne possédait aucun titre relativement à la somme placée en mon nom chez M. Jacques Ferrand; ce dernier ne donnant jamais de reçu, car il était l’honneur, la piété même, il me suffirait de me présenter chez lui pour que cette affaire fût convenablement réglée.

«Dès qu’il me fut possible de songer à autre chose qu’à la mort affreuse de mon frère, je vins à Paris, où je ne connaissais personne que vous, Monsieur, et encore indirectement par les relations que vous aviez eues avec mon mari. Je vous l’ai dit, la somme déposée chez M. Jacques Ferrand formait toute ma fortune; et mon frère m’envoyait tous les six mois l’intérêt échu de cet argent: plus d’une année était révolue depuis le dernier paiement, je me présentai donc chez M. Jacques Ferrand pour lui demander un revenu dont j’avais le plus grand besoin.

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