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Eugène Sue: Les Mystères De Paris Tome II

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Eugène Sue Les Mystères De Paris Tome II

Les Mystères De Paris Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique. Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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– Mais, mon enfant…

– Ah! mon père, s’écria Fleur-de-Marie en interrompant le curé avec une exaltation douloureuse, lorsque M. Rodolphe m’a emmenée de la Cité, j’avais déjà vaguement la conscience de ma dégradation… Mais croyez-vous que l’éducation, que les conseils, que les exemples que j’ai reçus de M meGeorges et de vous, en éclairant tout à coup mon esprit, ne m’aient pas, hélas! fait comprendre que j’avais été encore plus coupable que malheureuse?… Avant l’arrivée de M lleClara, lorsque ces pensées me tourmentaient, je m’étourdissais en tâchant de contenter M meGeorges et vous, mon père… Si je rougissais du passé, c’était à mes propres yeux… Mais la vue de cette jeune personne de mon âge, si charmante, si vertueuse, m’a fait songer à la distance qui existerait à jamais entre elle et moi… Pour la première fois, j’ai senti qu’il est des flétrissures que rien n’efface… Depuis ce jour, cette pensée ne me quitte plus… Malgré moi, je m’y appesantis sans cesse; depuis ce jour, enfin, je n’ai plus un moment de repos.

La Goualeuse essuya ses yeux remplis de larmes.

Après l’avoir regardée pendant quelques instants avec une tendre commisération, le curé reprit:

– Réfléchissez donc, mon enfant, que si M meGeorges voulait vous voir l’amie de M lleDubreuil, c’est qu’elle vous savait digne de cette liaison par votre bonne conduite. Les reproches que vous vous faites s’adressent presque à votre seconde mère.

– Je le sais, mon père, j’avais tort, sans doute; mais je ne pouvais surmonter ma honte et ma crainte… Ce n’est pas tout… il me faut du courage pour achever…

– Continuez, Marie; jusqu’ici vos scrupules, ou plutôt vos remords, prouvent en faveur de votre cœur.

– Une fois Clara établie à la ferme, je fus aussi triste que j’avais d’abord cru être heureuse en pensant au plaisir d’avoir une compagne de mon âge; elle, au contraire, était toute joyeuse. On lui avait fait un lit dans ma chambre. Le premier soir, avant de se coucher, elle m’embrassa et me dit qu’elle m’aimait déjà, qu’elle se sentait beaucoup d’attrait pour moi; elle me demanda de l’appeler Clara, comme elle m’appellerait Marie. Ensuite elle pria Dieu, en me disant qu’elle joindrait mon nom à ses prières, si je voulais joindre son nom aux miennes. Je n’osai pas lui refuser cela. Après avoir encore causé quelque temps, elle s’endormit; moi, je ne m’étais pas couchée; je m’approchai d’elle; je regardais en pleurant sa figure d’ange; et puis, en pensant qu’elle dormait dans la même chambre que moi… que moi, qu’on avait trouvée chez l’ogresse avec des voleurs et des assassins… je tremblais comme si j’avais commis une mauvaise action, j’avais de vagues frayeurs… Il me semblait que Dieu me punirait un jour… Je me couchai, j’eus des rêves affreux, je revis les figures sinistres que j’avais presque oubliées, le Chourineur, le Maître d’école, la Chouette, cette femme borgne qui m’avait torturée étant petite. Oh! quelle nuit!… mon Dieu! quelle nuit! quels rêves! dit la Goualeuse en frémissant encore à ce souvenir.

– Pauvre Marie! reprit le curé avec émotion; que ne m’avez-vous fait plus tôt ces tristes confidences! Je vous aurais rassurée… Mais continuez.

– Je m’étais endormie bien tard: M lleClara vint m’éveiller en m’embrassant. Pour vaincre ce qu’elle appelait ma froideur et me prouver son amitié, elle voulut me confier un secret; elle devait s’unir, lorsqu’elle aurait dix-huit ans accomplis, au fils d’un fermier de Goussainville, qu’elle aimait tendrement; le mariage était depuis longtemps arrêté entre les deux familles. Ensuite, elle me raconta en peu de mots sa vie passée… vie simple, calme, heureuse: elle n’avait jamais quitté sa mère, elle ne la quitterait jamais; car son fiancé devait partager l’exploitation de la ferme avec M. Dubreuil. «Maintenant, Marie, me dit-elle, vous me connaissez comme si vous étiez ma sœur; racontez-moi donc votre vie…» À ces mots, je crus mourir de honte… je rougis, je balbutiai. J’ignorais ce que M meGeorges avait dit de moi; je craignais de la démentir. Je répondis vaguement qu’orpheline et élevée par des personnes sévères, je n’avais pas été très-heureuse pendant mon enfance, et que mon bonheur datait de mon séjour auprès de M meGeorges. Alors, Clara, bien plus par intérêt que par curiosité, me demanda où j’avais été élevée: était-ce à la ville, ou à la campagne? Comment se nommait mon père? Elle me demanda surtout si je me rappelais d’avoir vu ma mère. Chacune de ces questions m’embarrassait autant qu’elle me peinait; car il me fallait y répondre par des mensonges, et vous m’avez appris, mon père, combien il est mal de mentir… Mais Clara n’imagina pas que je pouvais la tromper. Attribuant l’hésitation de mes réponses au chagrin que me causaient les tristes souvenirs de mon enfance, Clara me crut, me plaignit avec une bonté qui me navra. Ô mon père! vous ne saurez jamais ce que j’ai souffert dans ce premier entretien! Combien il me coûtait de ne pas dire une parole qui ne fût hypocrite et fausse!…

– Infortunée! Que la colère de Dieu s’appesantisse sur ceux qui, en vous jetant dans une abominable voie de perditions, vous forceront peut-être de subir toute votre vie les inexorables conséquences d’une première faute!

– Oh! oui, ceux-là ont été bien méchants, mon père, reprit amèrement Fleur-de-Marie, car ma honte est ineffaçable. Ce n’est pas tout; à mesure que Clara me parlait du bonheur qui l’attendait, de son mariage, de sa douce vie de famille, je ne pouvais m’empêcher de comparer mon sort au sien; car, malgré les bontés dont on me comble, mon sort sera toujours misérable; vous et M meGeorges, en me faisant comprendre la vertu, vous m’avez fait aussi comprendre la profondeur de mon abjection passée; rien ne pourra m’empêcher d’avoir été le rebut de ce qu’il y a de plus vil au monde. Hélas! puisque la connaissance du bien et du mal devait m’être si funeste, que ne me laissait-on à mon malheureux sort!

– Oh! Marie! Marie!…

– N’est-ce pas, mon père… ce que je dis est bien mal? Hélas voilà ce que je n’osais vous avouer… Oui, quelquefois je suis assez ingrate pour méconnaître les bontés dont on me comble, pour me dire: «Si l’on ne m’eût pas arrachée à l’infamie, eh bien! la misère, les coups m’eussent tuée bien vite; au moins je serais morte dans l’ignorance d’une pureté que je regretterai toujours.»

– Hélas! Marie, cela est fatal! Une nature, même généreusement douée par le Créateur, n’eût-elle été plongée qu’un jour dans la fange dont on vous a tirée, en garde un stigmate ineffaçable… Telle est l’immutabilité de la justice divine!

– Vous le voyez bien, mon père, s’écria douloureusement Fleur-de-Marie, je dois désespérer jusqu’à la mort!

– Vous devez désespérer d’effacer de votre vie cette page désolante, dit le prêtre d’une voix triste et grave, mais vous devez espérer en la miséricorde infinie du Tout-Puissant. Ici-bas, pour vous, pauvre enfant, larmes, remords, expiation, mais un jour, là-haut, ajouta-t-il en élevant sa main vers le firmament qui commençait à s’étoiler, là-haut, pardon, félicité éternelle!

– Pitié… pitié, mon Dieu!… je suis si jeune… et ma vie sera peut-être encore si longue!… dit la Goualeuse d’une voix déchirante, en tombant à genoux aux pieds du curé par un mouvement involontaire.

Le prêtre était debout au sommet de la colline, non loin de laquelle s’élevait le presbytère; sa soutane noire, sa figure vénérable, encadrée de longs cheveux blancs et doucement éclairée par les dernières clartés du crépuscule, se dessinaient sur l’horizon, d’une transparence, d’une limpidité profondes: or pâle au couchant, saphir au zénith.

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