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Eugène Sue: Les Mystères De Paris Tome II

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Eugène Sue Les Mystères De Paris Tome II

Les Mystères De Paris Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique. Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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– Vieille furie! s’écria le Maître d’école en se relevant de rage.

– Allons! voilà encore que tu boudes ta vieille!… Eh bien! quitte-la, tu es le maître. Je ne te prends pas en traître.

– Oui, la porte est ouverte, file sans yeux, et toujours tout droit! dit Tortillard en éclatant de rire.

– Oh! mourir!… mourir!… cria le Maître d’école en se tordant les bras.

– Tu rabâches, mon homme, tu as déjà dit ça. Toi, mourir! tu blagues, tu es solide comme le Pont-Neuf; laisse donc, tu vivras pour le bonheur de ta Chouette. Je te ferai de la misère de temps en temps, parce que c’est ma jouissance, et qu’il faudra que tu gagnes le pain que je te donnerai; mais si tu es gentil, tu m’aideras dans de bons coups, comme aujourd’hui, et dans d’autres meilleurs où tu pourras servir; tu seras ma bête, enfin! Quand je te dirai: Apporte, tu apporteras; mords, tu mordras. Après ça, dis donc, mon homme, je ne veux pas te prendre de force, au moins; si, au lieu de la vie que je te propose, t’aimes mieux avoir des rentes, rouler carrosse avec une jolie petite femme, être décoré de la croix d’honneur, être nommé grand curieux[21], et y voir clair au lieu d’être aveugle, faut pas te gêner; c’est facile, t’as qu’à le dire, on te servira ça tout chaud… N’est-ce pas Tortillard?

– Tout chaud, tout bouillant, tout de suite! répondit le fils de Bras-Rouge en ricanant. Mais, se penchant, tout à coup vers la terre, il dit à voix basse:

– J’entends marcher dans le sentier, cachons-nous… Ça n’est pas la jeune fille, car on vient par le même côté où elle est venue.

En effet, une paysanne robuste, dans la force de l’âge, suivie d’un gros chien de ferme, et portant sur sa tête un panier couvert, parut au bout de quelques minutes, traversa le ravin et prit le sentier que suivaient le prêtre et la Goualeuse.

Nous rejoindrons ces deux personnages, et nous laisserons les trois complices embusqués dans le chemin creux.

II Le presbytère

Les dernières lueurs du soleil s’éteignaient lentement derrière la masse importante du château d’Écouen et des bois qui l’environnaient; de tous côtés s’étendaient à perte de vue des plaines immenses aux sillons bruns, durcis par la gelée… vaste solitude dont le hameau de Bouqueval semblait l’oasis.

Le ciel, d’une sérénité parfaite, se marbrait au couchant de longues traînées de pourpre, signe certain de vent et de froid; ces tons, d’abord d’un rouge vif, devenaient violets à mesure que le crépuscule envahissait l’atmosphère.

Le croissant de la lune, fin, délié comme la moitié d’un anneau d’argent, commençait à briller doucement dans un milieu d’azur et d’ombre.

Le silence était absolu, l’heure solennelle.

Le curé s’arrêta un moment sur la colline, pour jouir de l’aspect de cette belle soirée.

Après quelques moment de recueillement, étendant sa main tremblante vers les profondeurs de l’horizon à demi voilé par la brume de soir, il dit à Fleur-de-Marie, qui marchait pensive à côté de lui:

– Voyez donc, mon enfant, cette immensité dont on n’aperçoit plus les bornes… on n’entend pas le moindre bruit… il me semble que le silence et l’infini nous donnent presque une idée de l’éternité… Je vous dis cela, Marie, parce que vous êtes sensible aux beautés de la création. Souvent j’ai été touché de l’admiration religieuse qu’elles vous inspiraient, à vous… qui en avez été si longtemps déshéritée. N’êtes-vous pas frappée comme moi du calme imposant qui règne à cette heure?

La Goualeuse ne répondit rien.

Étonné, le curé la regarda; elle pleurait.

– Qu’avez-vous donc, mon enfant?

– Mon père, je suis bien malheureuse!

– Malheureuse? Vous… maintenant malheureuse?

– Je sais que je n’ai pas le droit de me plaindre de mon sort, après tout ce qu’on a fait pour moi… et pourtant…

– Et pourtant?

– Ah! mon père, pardonnez-moi ces chagrins; ils offensent peut-être mes bienfaiteurs…

– Écoutez, Marie, nous vous avons souvent demandé le motif de la tristesse dont vous êtes quelquefois accablée, et qui cause à votre seconde mère de vives inquiétudes… Vous avez évité de nous répondre; nous avons respecté votre secret en nous affligeant de ne pouvoir soulager vos peines.

– Hélas! mon père, je ne puis vous dire ce qui se passe en moi. Ainsi que vous, tout à l’heure, je me suis sentie émue à l’aspect de cette soirée calme et triste… mon cœur s’est brisé… et j’ai pleuré…

– Mais qu’avez-vous, Marie? Vous savez combien l’on vous aime… Voyons, avouez-moi tout. D’ailleurs, je puis vous dire cela; le jour approche où M meGeorges et M. Rodolphe vous présenteront aux fonts du baptême, en prenant devant Dieu l’engagement de vous protéger toujours.

– M. Rodolphe? Lui… qui m’a sauvée! s’écria Fleur-de-Marie en joignant les mains; il daignerait me donner cette nouvelle preuve d’affection! Oh! tenez, je ne vous cacherai rien, mon père, je crains trop d’être ingrate.

– Ingrate! Et comment?

– Pour me faire comprendre, il faut que je vous parle des premiers jours où je suis venue à la ferme.

– Je vous écoute; nous causerons en marchant.

– Vous serez indulgent, n’est-ce pas, mon père? Ce que je vais vous dire est peut-être bien mal.

– Le Seigneur vous a prouvé qu’il était miséricordieux. Prenez courage.

– Lorsque j’ai su, en arrivant ici, que je ne quitterais pas la ferme et M meGeorges, dit Fleur-de-Marie après un moment de recueillement, j’ai cru faire un beau rêve. D’abord j’éprouvais comme un étourdissement de bonheur; à chaque instant, je songeais à M. Rodolphe. Bien souvent, toute seule et malgré moi, je levais les yeux au ciel comme pour l’y chercher et le remercier. Enfin… je m’en accuse, mon père… je pensais plus à lui qu’à Dieu; car il avait fait pour moi ce que Dieu seul aurait pu faire. J’étais heureuse… heureuse comme quelqu’un qui a échappé pour toujours à un grand danger. Vous et M meGeorges, vous étiez si bons pour moi que je me croyais plus à plaindre qu’à blâmer.

Le curé regarda la Goualeuse avec surprise; elle continua:

– Peu à peu, je me suis habituée à cette vie si douce: je n’avais plus peur, en me réveillant, de me retrouver chez l’ogresse; je me sentais, pour ainsi dire, dormir avec sécurité; toute ma joie était d’aider M meGeorges dans ses travaux, de m’appliquer aux leçons que vous me donniez, mon père… et aussi de profiter de vos exhortations. Sauf quelques moments de honte, quand je songeais au passé, je me croyais l’égale de tout le monde, parce que tout le monde était bon pour moi, lorsqu’un jour…

Ici les sanglots interrompirent Fleur-de-Marie.

– Voyons, calmez-vous, pauvre enfant, courage! Et continuez.

La Goualeuse, essuyant ses yeux, reprit:

– Vous vous souvenez, mon père, que, lors des fêtes de la Toussaint, M meDubreuil, fermière de M. le duc de Lucenay à Arnouville, est venue ici passer quelque temps avec sa fille.

– Sans doute, et je vous ai vue avec plaisir faire connaissance avec Clara Dubreuil; elle est douée des meilleures qualités.

– C’est un ange, mon père… un ange… Quand je sus qu’elle devait venir pendant quelques jours à la ferme, mon bonheur fut bien grand, je ne songeais qu’au moment où je verrais cette compagne si désirée. Enfin elle arriva. J’étais dans ma chambre; je devais la partager avec elle, je la parais de mon mieux; on m’envoya chercher. J’entrai dans le salon, mon cœur battait; M meGeorges, me montrant cette jolie jeune personne, qui avait l’air aussi doux que modeste et bon, me dit: «Marie, voilà une amie pour vous. Et j’espère que vous et ma fille serez bientôt comme deux sœurs», ajouta M meDubreuil. À peine sa mère avait-elle dit ces mots, que M lleClara accourut m’embrasser… Alors, mon père, dit Fleur-de-Marie en pleurant, je ne sais ce qui se passa tout à coup en moi… mais quand je sentis le visage pur et frais de Clara s’appuyer sur ma joue flétrie… ma joue est devenue brûlante de honte… de remords… je me suis souvenue de ce que j’étais… Moi!… moi, recevoir les caresses d’une jeune personne si honnête!… Oh! cela me semblait une tromperie… une hypocrisie indigne…

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