Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome III

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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– Le misérable!…

– Écoutez donc, chacun pour soi, chacun chez soi, comme dit un célèbre jurisconsulte dont j’admire beaucoup la maxime. Mais causons de sang-froid: ceci vous prouve que le Petit-Jean (et entre nous je ne serais pas étonné que, malgré sa sainte renommée, le Jacques Ferrand ne fût de moitié dans ses spéculations), ceci vous prouve, dis-je, que le Petit-Jean, alléché par vos premiers paiements, spécule sur cette dernière traite, comme il a spéculé sur les autres, bien certain que vos amis ne vous laisseront pas traduire en cour d’assises. C’est à vous de voir si ces amitiés ne sont pas exploitées, pressurées jusqu’à l’écorce, et s’il ne reste pas encore quelques gouttes d’or à en exprimer; car si dans trois heures vous n’avez pas les vingt-cinq mille francs, mon noble vicomte, vous êtes coffré.

– Quand vous me répéterez cela sans cesse…

– À force de m’entendre vous consentirez peut-être à essayer de tirer une dernière plume de l’aile de cette généreuse duchesse…

– Je vous répète qu’il n’y faut pas songer… En trois heures trouver encore vingt-cinq mille francs, après les sacrifices qu’elle a déjà faits, ce serait folie que de l’espérer.

– Pour vous plaire, heureux mortel, on tente l’impossible.

– Eh! elle l’a déjà tenté, l’impossible… c’était d’emprunter cent mille francs à son mari et de réussir; mais ce sont de ces phénomènes qui ne se reproduisent pas deux fois. Voyons, mon cher Badinot, jusqu’ici vous n’avez pas eu à vous plaindre de moi… j’ai toujours été généreux, tâchez d’obtenir quelque sursis de ce misérable Petit-Jean… Vous le savez, je trouve toujours moyen de récompenser qui me sert; une fois cette dernière affaire assoupie, je prends un nouvel essor… vous serez content de moi.

– Petit-Jean est aussi inflexible que vous êtes peu raisonnable.

– Moi!…

– Tâchez seulement d’intéresser encore votre généreuse amie à votre funeste sort… Que diable! dites-lui seulement ce qu’il en est; non plus, comme déjà, que vous avez été dupe de faussaires, mais que vous êtes faussaire vous-même.

– Jamais je ne lui ferai un tel aveu, ce serait une honte sans avantage.

– Aimez-vous mieux qu’elle apprenne demain la chose par La Gazette des tribunaux?

– J’ai trois heures devant moi, je puis fuir.

– Et où irez-vous sans argent? Jugez donc, au contraire: ce dernier faux retiré, vous vous trouverez dans une position superbe, vous n’aurez plus que des dettes. Voyons, promettez-moi de parler encore à la duchesse. Vous êtes si roué! vous saurez vous rendre intéressant malgré vos erreurs; au pis-aller on vous estimera peut-être un peu moins ou plus du tout, mais on vous tirera d’affaire. Voyons, promettez-moi de voir votre belle amie; je cours chez Petit-Jean, je me fais fort d’obtenir une heure ou deux de sursis.

– Enfer! Il faut boire la honte jusqu’à la lie!

– Allons! bonne chance, soyez tendre, passionné, charmant; je cours chez Petit-Jean, vous m’y trouverez jusqu’à trois heures… plus tard il ne serait plus temps… le parquet du procureur du roi n’est ouvert que jusqu’à quatre heures…

Et M. Badinot sortit.

Lorsque la porte fut fermée, on entendit Florestan s’écrier avec un profond désespoir:

– Mon Dieu! mon Dieu! mon Dieu!

Pendant cet entretien, qui dévoilait au comte l’infamie de son fils, et à M mede Lucenay l’infamie de l’homme qu’elle avait aveuglément aimé, tous deux étaient restés immobiles, respirant à peine, sous cette épouvantable révélation.

Il serait impossible de rendre l’éloquence muette de la scène douloureuse qui se passa entre cette jeune femme et le comte lorsqu’il n’y eut plus de doute possible sur le crime de Florestan. Étendant le bras vers la pièce où se trouvait son fils, le vieillard sourit avec une ironie amère, jetant un regard écrasant sur M mede Lucenay, et sembla lui dire:

«Voilà celui pour lequel vous avez bravé toutes les hontes, consommé tous les sacrifices! Voilà celui que vous me reprochiez d’avoir abandonné!…»

La duchesse comprit le reproche; un moment elle baissa la tête sous le poids de sa honte.

La leçon était terrible…

Puis, peu à peu, à l’anxiété cruelle qui avait contracté les traits de M mede Lucenay, succéda une sorte d’indignation hautaine. Les fautes inexcusables de cette femme étaient au moins palliées par la loyauté de son amour, par la hardiesse de son dévouement, par la grandeur de sa générosité, par la franchise de son caractère et par son inexorable aversion pour tout ce qui était bas ou lâche.

Encore trop jeune, trop belle, trop recherchée, pour éprouver l’humiliation d’avoir été exploitée, une fois le prestige de l’amour subitement évanoui chez elle, cette femme altière et décidée ne ressentit ni haine ni colère; instantanément, sans transition aucune, un dégoût mortel, un dédain glacial, tua son affection jusqu’alors si vivace; ce ne fut plus une maîtresse indignement trompée par son amant, ce fut une femme de bonne compagnie découvrant qu’un homme de sa société était un escroc et un faussaire, et le chassant de chez elle.

En supposant même que quelques circonstances eussent pu atténuer l’ignominie de Florestan, M mede Lucenay ne les aurait pas admises; selon elle, l’homme qui franchissait certaines limites d’honneur, soit par vice, entraînement ou faiblesse, n’existait plus à ses yeux; l’honorabilité étant pour elle une question d’être ou de non-être.

Le seul ressentiment douloureux qu’éprouva la duchesse fut excité par l’effet terrible que cette révélation inattendue produisait sur le comte, son vieil ami.

Depuis quelques moments il semblait ne pas voir, ne pas entendre; ses yeux étaient fixes, sa tête baissée, ses bras pendants, sa pâleur livide; de temps à autre un soupir convulsif soulevait sa poitrine.

Chez un homme aussi résolu qu’énergique, un tel abattement était plus effrayant que les transports de la colère.

M mede Lucenay le regardait avec inquiétude.

– Courage, mon ami, lui dit-elle à voix basse. Pour vous… pour moi… pour cet homme… je sais ce qu’il me reste à faire…

Le vieillard la regarda fixement; puis, comme s’il eût été arraché à sa stupeur par une commotion violente, il redressa la tête, ses traits devinrent menaçants, et, oubliant que son fils pouvait l’entendre, il s’écria:

– Et moi aussi, pour vous, pour moi, pour cet homme, je sais ce qu’il me reste à faire…

– Qui est donc là? demanda Florestan surpris.

M mede Lucenay, craignant de se trouver avec le vicomte, disparut par la petite porte et descendit par l’escalier dérobé.

Florestan, ayant encore demandé qui était là et ne recevant pas de réponse, entra dans le salon. Il s’y trouva seul avec le comte.

La longue barbe du vieillard le changeait tellement, il était si pauvrement vêtu, que son fils, qui ne l’avait pas vu depuis plusieurs années, ne le reconnaissant pas d’abord, s’avança vers lui d’un air menaçant.

– Que faites-vous là…? Qui êtes-vous?

– Je suis le mari de cette femme! répondit le comte en montrant le portrait de M mede Saint-Remy.

– Mon père! s’écria Florestan en reculant avec frayeur; et il se rappela les traits du comte, depuis longtemps oubliés.

Debout, formidable, le regard irrité, le front empourpré par la colère, ses cheveux blancs rejetés en arrière, ses bras croisés sur sa poitrine, le comte dominait, écrasait son fils, qui, la tête baissée, n’osait lever les yeux sur lui.

Pourtant M. de Saint-Remy, par un secret motif, fit un violent effort pour rester calme et pour dissimuler ses terribles ressentiments.

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