Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome III

Здесь есть возможность читать онлайн «Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome III» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Прочие приключения, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les Mystères De Paris Tome III: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Mystères De Paris Tome III»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

Les Mystères De Paris Tome III — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Mystères De Paris Tome III», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

En disant ces mots, M mePipelet prit la clef que son mari tenait à la main, ouvrit la loge et y précéda son mari.

À peine le couple était-il rentré qu’un personnage, descendant légèrement l’escalier, passa rapidement et inaperçu devant la loge.

C’était l’organe mâle qui avait si vivement excité les inquiétudes d’Alfred.

M. Pipelet s’assit lourdement sur sa chaise et dit à sa femme d’une voix émue:

– Anastasie… je ne me sens pas dans mon assiette accoutumée; il se passe ici des choses… des choses…

– Voilà que tu rabâches encore; mais il s’en passe partout, des choses! Qu’est-ce que tu as? Voyons… ah çà! mais tu es tout en eau… tout en nage… mais tu viens donc de faire un effort. Il ruisselle… ce vieux chéri!

– Oui, je ruisselle… et j’en ai le droit… et M. Pipelet passa la main sur son visage baigné de sueur, car il se passe ici des choses à vous renverser…

– Qu’est-ce qu’il y a encore? Tu ne peux jamais te tenir en repos… Il faut toujours que tu trottes comme un chat maigre, au lieu de rester tranquille sur ta chaise à garder la loge.

– Anastasie, vous êtes injuste… en disant que je trotte comme un chat maigre. Si je trotte… c’est pour vous.

– Pour moi?

– Oui… Pour vous épargner un outrage dont nous eussions tous les deux gémi et rougi… j’ai déserté un poste que je considère comme aussi sacré que la guérite du soldat…

– On voulait me faire outrage, à moi?

– Ce n’était pas à vous… puisque l’outrage dont on vous menaçait devait s’accomplir là-haut, et que vous étiez sortie… mais…

– Que le diable m’emporte si je comprends rien à ce que tu me chantes là! Ah çà! est-ce que décidément tu perds la boule?… Tiens, vois-tu… je finirai par croire que tu as des absences… un coup de marteau… et ça par la faute de ce gredin de Cabrion, que Dieu confonde!… Depuis sa farce de l’autre jour je ne te reconnais plus, tu as l’air tout ahuri… cet être-là sera donc toujours ton cauchemar?

À peine Anastasie avait-elle prononcé ces mots qu’il se passa une chose étrange.

Alfred se tenait assis, le visage tourné du côté du lit.

La loge était éclairée par la clarté blafarde d’un jour d’hiver et par une lampe. À la lueur de ces deux lumières douteuses, M. Pipelet, au moment où sa femme prononça le nom de Cabrion, crut voir apparaître dans l’ombre de l’alcôve la figure immobile et narquoise du peintre.

C’était lui, son chapeau pointu, ses longs cheveux, son visage maigre, son rire satanique, sa barbe en pointe et son regard fascinateur…

Un moment M. Pipelet crut rêver; il passa sa main sur ses yeux… se croyant le jouet d’une illusion…

Ce n’était pas une illusion…

Rien de plus réel que cette apparition…

Chose effrayante, on ne voyait pas de corps… mais seulement une tête, dont la carnation vivante se détachait de l’obscurité de l’alcôve…

À cette vue, M. Pipelet se renversa brusquement en arrière sans prononcer une parole; il leva le bras droit vers le lit et désigna cette terrible vision d’un geste si épouvanté que M mePipelet se retourna pour chercher la cause d’un effroi qu’elle partagea bientôt, malgré sa crânerie habituelle.

Elle recula de deux pas, saisit avec force la main d’Alfred et s’écria:

– CABRION!!!

– Oui!… murmura M. Pipelet d’une voix éteinte et caverneuse, en fermant les yeux.

La stupeur des deux époux faisait le plus grand honneur au talent de l’artiste qui avait admirablement peint sur carton les traits de Cabrion.

Sa première surprise passée, Anastasie, intrépide comme une lionne, courut au lit, y monta, et, non sans un certain saisissement, arracha le carton du mur où il avait été cloué.

L’amazone couronna cette vaillante entreprise en poussant comme un cri de guerre son exclamation favorite:

– Et alllllez donc!…

Alfred, les yeux toujours fermés, les mains tendues en avant, restait immobile, ainsi qu’il en avait pris l’habitude dans les circonstances critiques de sa vie. L’oscillation convulsive de son chapeau tromblon révélait seule de temps à autre la violence contenue de ses émotions intérieures.

– Ouvre donc l’œil, vieux chéri, dit M mePipelet triomphante, ça n’est rien… c’est une peinture… le portrait de ce scélérat de Cabrion!… Tiens, regarde comme je le trépigne! Et Anastasie, dans son indignation, jeta la peinture à terre et la foula aux pieds en s’écriant: Voilà comme je voudrais l’arranger en chair et en os, le gredin. Puis, ramassant le portrait: Vois, maintenant, il porte mes marques… regarde donc!

Alfred secoua négativement la tête sans dire un mot, et en faisant signe à sa femme d’éloigner de lui cette image détestée.

– A-t-on vu un effronté pareil!… Ça n’est pas tout… il y a écrit au bas, en lettres rouges: Cabrion à son bon ami Pipelet, pour la vie, dit la portière en examinant le carton à la lumière.

– «Son bon ami… pour la vie!…» murmura Alfred.

Et il leva les mains au ciel comme pour le prendre à témoin de cette nouvelle et outrageante ironie.

– Mais à propos, comment ça se fait-il? dit Anastasie, ce portrait n’y était pas ce matin quand j’ai fait le lit, bien sûr… tu avais tout à l’heure emporté la clef de la loge avec toi, personne n’a donc pu y entrer pendant ton absence. Comment donc, encore une fois, ce portrait se trouve-t-il ici?… Ah çà! est-ce que par hasard ce serait toi qui l’aurais mis là, vieux chéri?

À cette monstrueuse hypothèse, Alfred bondit sur son siège; il ouvrit des yeux furieux, menaçants.

– Moi… moi, accrocher dans mon alcôve le portrait de cet être malfaisant qui, non content de me persécuter de son odieuse présence, me poursuit encore la nuit en rêve, le jour en peinture! Mais vous voulez donc me rendre fou, Anastasie… fou à lier?…

– Eh bien! après? Quand pour avoir la paix, tu te serais raccommodé… avec Cabrion pendant mon absence… où serait le grand mal?

– Moi… raccommodé avec… Ô mon Dieu! vous l’entendez!…

– Et alors… il t’aurait donné son portrait… en gage de bonne amitié… Si ça est, ne t’en défends pas…

– Anastasie!…

– Si ça est, il faut convenir que tu es capricieux comme une jolie femme.

– Mon épouse!

– Mais, enfin, il faut bien que ça soit toi qui aies accroché ce portrait?

– Moi!… Ô mon Dieu! mon Dieu!…

– Mais… qui est-ce, alors?

– Vous, madame…

– Moi!…

– Oui! s’écria M. Pipelet avec égarement, c’est vous, j’ai besoin de croire que c’est vous. Ce matin, ayant le dos tourné au lit, je ne me serai aperçu de rien.

– Mais… vieux chéri…

– Je vous dis qu’il faut que ça soit vous… sinon je croirai que c’est le diable… puisque je n’ai pas quitté la loge, et que lorsque je suis monté en haut pour répondre à l’appel de l’organe mâle j’avais la clef. La porte était bien fermée, c’est vous qui l’avez ouverte… Niez cela?

– C’est ma foi, vrai!

– Vous avouez donc?

– J’avoue que je n’y comprends rien… C’est une farce, et elle est joliment faite… faut être juste.

– Une farce! s’écria M. Pipelet, emporté par une indignation délirante. Ah! vous y voilà encore, une farce! Je vous dis, moi, que tout cela cache quelque trame abominable… il y a quelque chose là-dessous. C’est un coup monté… un complot. On dissimule l’abîme sous des fleurs, on tente de m’étourdir pour m’empêcher de voir le précipice où l’on veut me plonger… Il ne me reste plus qu’à me mettre sous la protection des lois… Heureusement, Dieu protège la France.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Mystères De Paris Tome III»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Mystères De Paris Tome III» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les Mystères De Paris Tome III»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Mystères De Paris Tome III» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x