Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome IV

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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L’ouragan redoublait de violence, on l’entendait mugir au-dehors.

Tout en préludant sur sa guitare, Cecily attachait opiniâtrement son regard magnétique sur Jacques Ferrand, qui, fasciné, ne la quittait pas des yeux.

– Tenez, maître, dit la créole, écoutez une chanson de mon pays; nous ne savons pas faire de vers, nous disons un simple récitatif sans rimes, et entre chaque repos nous improvisons tant bien que mal une cantilène appropriée à l’idée du couplet; c’est très-naïf et très-pastoral, cela vous plaira, j’en suis sûre, maître… Cette chanson s’appelle La Femme amoureuse; c’est elle qui parle.

Et Cecily commença une sorte de récitatif bien plus accentué par l’expression de la voix que par la modulation du chant.

Quelques accords, doux et frémissants, servaient d’accompagnement.

Telle était la chanson de Cecily:

Des fleurs, partout des fleurs…

Mon amant va venir! L’attente du bonheur et me brise et m’énerve.

Adoucissons l’éclat du jour, la volupté cherche une ombre transparente.

Au frais parfum des fleurs mon amant préfère ma chaude haleine…

L’éclat du jour ne blessera pas ses yeux, car ses paupières, sous mes baisers, resteront closes.

Mon ange, oh! viens… mon sein bondit, mon sang brûle…

Viens… viens… viens…

Ces paroles, dites avec autant d’ardeur impatiente que si la créole se fût adressée à un amant invisible, furent ensuite pour ainsi dire traduites par elle dans un thème d’une mélodie enchanteresse; ses doigts charmants tiraient de sa guitare, instrument ordinairement peu sonore, des vibrations pleines d’une suave harmonie.

La physionomie animée de Cecily, ses yeux voilés, humides, toujours attachés sur ceux de Jacques Ferrand, exprimaient les brûlantes langueurs de l’attente.

Paroles amoureuses, musique enivrante, regards enflammés, beauté sensuellement idéale, au-dehors le silence, la nuit… tout concourait en ce moment à égarer la raison de Jacques Ferrand.

Aussi, éperdu, s’écria-t-il:

– Grâce… Cecily!… Grâce!… C’est à en perdre la tête!… Tais-toi, c’est à mourir!… Oh! je voudrais être fou!…

– Écoutez donc le second couplet, maître, dit la créole en préludant de nouveau.

Et elle continua son récitatif passionné:

Si mon amant était là et que sa main effleurât mon épaule nue, je me sentirais frissonner et mourir…

S’il était là… et que ses cheveux effleurassent ma joue, ma joue si pâle deviendrait pourpre…

Ma joue si pâle serait en feu…

Âme de mon âme, si tu étais là… mes lèvres desséchées, mes lèvres avides ne diraient pas une parole…

Vie de ma vie, si tu étais là, ce n’est pas moi qui, expirante… demanderais grâce…

Ceux que j’aime comme je t’aime… je les tue…

Mon ange, oh! viens… mon sein bondit… mon sang brûle…

Viens… viens… viens…

Si la créole avait accentué la première strophe avec une langueur voluptueuse, elle mit dans ces dernières paroles tout l’emportement de l’amour antique.

Et, comme si la musique eût été impuissante à exprimer son fougueux délire, elle jeta sa guitare loin d’elle… et se levant à demi en tendant les bras vers la porte où se tenait Jacques Ferrand, elle répéta d’une voix éperdue, mourante:

– Oh! viens… viens… viens…

Peindre le regard électrique dont elle accompagna ces paroles serait impossible…

Jacques Ferrand poussa un cri terrible.

– Oh! la mort… la mort à celui que tu aimerais ainsi… à qui tu dirais ces paroles brûlantes! s’écria-t-il en ébranlant la porte dans un emportement de jalousie et d’ardeur furieuse. Oh!… ma fortune… ma vie pour une minute de cette volupté dévorante… que tu peins en traits de flamme.

Souple comme une panthère, d’un bond Cecily fut au guichet; et, comme si elle eût difficilement concentré ses feints transports, elle dit à Jacques Ferrand d’une voix basse, concentrée, palpitante:

– Eh bien!… je te l’avoue… je me suis embrasée moi-même… aux ardentes paroles de cette chanson. Je ne voulais pas revenir à cette porte… et m’y voilà revenue… malgré moi… car j’entends encore tes paroles de tout à l’heure: «Si tu me disais: frappe… je frapperais…» Tu m’aimes donc bien?

– Veux-tu… de l’or… tout mon or?…

– Non… j’en ai…

– As-tu un ennemi? je le tue.

– Je n’ai pas d’ennemi…

– Veux-tu être ma femme? je t’épouse.

– Je suis mariée!…

– Mais que veux-tu donc alors? Mon Dieu!… Que veux-tu donc?…

– Prouve-moi que ta passion pour moi est aveugle, furieuse, que tu lui sacrifierais tout!…

– Tout! oui, tout! mais comment?

– Je ne sais… mais il y a un instant l’éclat de tes yeux m’a éblouie… Si à cette heure tu me donnais une de ces marques d’amour forcené qui exaltent l’imagination d’une femme jusqu’au délire… je ne sais pas de quoi je serais capable!… Hâte-toi! je suis capricieuse; demain, l’impression de tout à l’heure sera peut-être effacée.

– Mais quelle preuve puis-je te donner ici, à l’instant? cria le misérable en se tordant les mains. C’est un supplice atroce! Quelle preuve? dis, quelle preuve?

– Tu n’es qu’un sot! répondit Cecily en s’éloignant du guichet avec une apparence de dépit dédaigneux et irrité. Je me suis trompée! Je te croyais capable d’un dévouement énergique! Bonsoir… C’est dommage…

– Cecily… oh! ne t’en va pas… reviens… Mais que faire? dis-le-moi au moins. Oh! ma tête s’égare… que faire? Mais que faire?

– Cherche…

– Mon Dieu! Mon Dieu!

– Cherche…

– Mon Dieu! Mon Dieu!

– Je n’étais que trop disposée à me laisser séduire si tu l’avais voulu… tu ne retrouveras pas une occasion pareille.

– Mais enfin… on dit ce qu’on veut! s’écria le notaire presque insensé.

– Devine…

– Explique-toi… ordonne…

– Eh! si tu me désirais aussi passionnément que tu le dis… tu trouverais le moyen de me persuader… Bonsoir…

– Cecily!

– Je vais fermer ce guichet… au lieu d’ouvrir cette porte…

– Grâce! Écoute…

– Un moment j’avais pourtant cru que ma tête se montait… ce foyer s’éteint… l’obscurité serait venue… je n’aurais plus songé qu’à ton dévouement; alors ce verrou… mais, non… tu ne veux pas… oh! tu ne sais pas ce que tu perds… Bonsoir, saint homme…

– Cecily… écoute… reste… j’ai trouvé… s’écria Jacques Ferrand après un moment de silence et avec une explosion de joie impossible à rendre.

Le misérable fut alors frappé de vertige.

Une vapeur impure obscurcit son intelligence: livré aux appétits aveugles et furieux de la brute, il perdit toute prudence… toute réserve… l’instinct de sa conservation morale l’abandonna…

– Eh bien! cette preuve de ton amour? dit la créole, qui, s’étant rapprochée de la cheminée pour y prendre son poignard, revint lentement près du guichet, doucement éclairée par la lueur du foyer…

Puis, sans que le notaire s’en aperçût, elle s’assura du jeu d’une chaînette de fer qui reliait deux pitons, dont l’un était vissé dans la porte, l’autre dans le chambranle.

– Écoute, dit Jacques Ferrand d’une voix rauque et entrecoupée, écoute… Si je mettais mon honneur… ma fortune… ma vie à ta merci… là… à l’instant… croirais-tu que je t’aime? Cette preuve de folle passion te suffirait-elle, dis?

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