Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome IV

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Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

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XII L’étude

Plusieurs jours s’étaient passés depuis que Jacques Ferrand avait pris Cecily à son service.

Nous conduirons le lecteur (qui connaît déjà ce lieu) dans l’étude du notaire à l’heure du déjeuner des clercs.

Chose inouïe, exorbitante, merveilleuse! au lieu du maigre et peu attrayant ragoût apporté chaque matin à ces jeunes gens par feu M meSéraphin, un énorme dindon froid, servi dans le fond d’un vieux carton à dossier, trônait au milieu d’une des tables de l’étude, accosté de deux pains tendres, d’un fromage de Hollande et de trois bouteilles de vin cacheté; une vieille écritoire de plomb, remplie d’un mélange de poivre et de sel, servait de salière; tel était le menu du repas.

Chaque clerc, armé de son couteau et d’un formidable appétit, attendait l’heure du festin avec une impatience affamée; quelques-uns même mâchaient à vide, en maudissant l’absence de M. le maître clerc, sans lequel on ne pouvait hiérarchiquement commencer à déjeuner.

Un progrès, ou plutôt un bouleversement si radical dans l’ordinaire des clercs de Jacques Ferrand, annonçait une énorme perturbation domestique.

L’entretien suivant, éminemment béotien (s’il nous est permis d’emprunter cette expression au très-spirituel écrivain qui l’a popularisée [8]) jettera quelques lumières sur cette importante question.

– Voilà un dindon qui ne s’attendait pas, quand il est entré dans la vie, à jamais paraître à déjeuner sur la table des clercs du patron.

– De même que le patron, quand il est entré dans la vie… de notaire, ne s’attendait pas à donner à ses clercs un dindon pour déjeuner.

– Car enfin ce dindon est à nous, s’écria le saute-ruisseau de l’étude avec une gourmande convoitise.

– Saute-ruisseau, mon ami, tu t’oublies; cette volaille doit être pour toi une étrangère.

– Et, comme Français, tu dois avoir la haine de l’étranger.

– Tout ce qu’on pourra faire sera de te donner les pattes.

– Emblème de la vélocité avec laquelle tu fais les courses de l’étude.

– Je croyais avoir au moins droit à la carcasse, dit le saute-ruisseau en murmurant.

– On pourra te l’octroyer… mais tu n’y a pas droit, ainsi qu’il en a été de la Charte de 1814, qui n’était qu’une autre carcasse de liberté, dit le Mirabeau de l’étude.

– À propos de carcasse, reprit un des jeunes gens avec une insensibilité brutale, Dieu veuille avoir l’âme de la mère Séraphin! car depuis qu’elle s’est noyée dans une partie de campagne, nous ne sommes plus condamnés à ses ratatouilles forcées à perpétuité.

– Et depuis une bonne semaine, le patron, au lieu de nous donner à déjeuner…

– Nous alloue à chacun quarante sous par jour.

– C’est ce qui me fait dire: «Dieu veuille avoir l’âme de la mère Séraphin!»

– Au fait, de son temps, jamais le patron ne nous aurait donné les quarante sous.

– C’est énorme!

– C’est fabuleux!

– Il n’y a pas une étude à Paris…

– En Europe…

– Dans l’univers, où l’on donne quarante sous… à un simple clerc pour son déjeuner.

– À propos de M meSéraphin, qui de vous a vu la servante qui la remplace?

– Cette Alsacienne que la portière de la maison où habitait cette pauvre Louise a amenée un soir, nous a dit le portier?

– Oui.

– Je ne l’ai pas encore vue.

– Ni moi.

– Parbleu! c’est tout bonnement impossible de la voir, puisque le patron est plus féroce que jamais pour nous empêcher d’entrer dans le pavillon de la cour.

– Et puis c’est le portier qui range l’étude maintenant: comment la verrait-on, cette donzelle?

– Eh bien! moi, je l’ai vue.

– Toi?

– Où cela?

– Comment est-elle?

– Grande ou petite?

– Jeune ou vieille?

– D’avance, je suis sûr qu’elle n’a pas une figure aussi avenante que cette pauvre Louise… bonne fille!

– Voyons, puisque tu l’as aperçue, comment est-elle, cette nouvelle servante?

– Quand je dis que je l’ai vue… j’ai vu son bonnet, un drôle de bonnet.

– Ah bah! et comment?

– Il était de couleur cerise et en velours, je crois; une espèce de béguin comme en ont les vendeuses de petits balais.

– Comme les Alsaciennes? C’est tout simple, puisqu’elle est alsacienne.

– Tiens, tiens, tiens…

– Parbleu! qu’est-ce qui vous étonne là-dedans? Chat échaudé craint l’eau froide.

– Ah çà! Chalamel, quel rapport ton proverbe a-t-il avec ce bonnet d’Alsacienne?

– Il n’en a aucun.

– Pourquoi le dis-tu alors?

– Parce qu’un «bienfait n’est jamais perdu», et que «le lézard est l’ami de l’homme».

– Tiens, si Chalamel commence ses bêtises en proverbes, qui ne riment à rien, il en a pour une heure. Voyons, dis donc ce que tu sais de cette nouvelle servante.

– Je passais avant-hier dans la cour; elle était adossée à une des fenêtres du rez-de-chaussée.

– La cour?

– Quelle bêtise! non, la servante. Les carreaux d’en bas sont si sales que je n’ai pu rien voir de l’Alsacienne; mais ceux du milieu de la fenêtre étant moins troubles, j’ai vu son bonnet cerise et une profusion de boucles de cheveux noirs comme du jais; car elle avait l’air d’être coiffée à la Titus.

– Je suis sûr que le patron n’en aura pas vu tant que toi à travers ses lunettes; car en voilà encore un, comme on dit que, s’il restait seul avec une femme sur la terre, le monde finirait bientôt.

– Cela n’est pas étonnant: «Rira bien qui rira le dernier», d’autant plus que «l’exactitude est la politesse des rois».

– Dieu, que Chalamel est assommant quand il s’y met!

– Dame, «dis-moi qui tu hantes, je te dirai qui tu es».

– Oh! que c’est joli!

– Moi, j’ai dans l’idée que c’est la superstition qui abrutit de plus en plus le patron.

– C’est peut-être par pénitence qu’il nous donne quarante sous pour notre déjeuner.

– Le fait est qu’il faut qu’il soit fou.

– Ou malade.

– Moi, depuis quelques jours, je lui trouve l’air très-égaré.

– Ce n’est pas qu’on le voie beaucoup… Lui qui était pour notre malheur dans son cabinet dès le patron-minet, et toujours sur notre dos, il reste maintenant des deux jours sans mettre le nez dans l’étude.

– Ce qui fait que le maître clerc est accablé de besogne.

– Et que ce matin nous sommes obligés de mourir de faim en l’attendant.

– En voilà du changement dans l’étude!

– C’est ce pauvre Germain qui serait joliment étonné si on lui disait: «Figure-toi, mon garçon, que le patron nous donne quarante sous pour notre déjeuner. – Ah bah! c’est impossible. – C’est si possible que c’est à moi, Chalamel, parlant à sa personne, qu’il l’a annoncé. – Tu veux rire? – Je veux rire! Voilà comme ça s’est passé: pendant les deux ou trois jours qui ont suivi le décès de la mère Séraphin, nous n’avons pas eu à déjeuner du tout; nous aimions mieux cela, d’une façon, parce que c’était moins mauvais; mais, d’une autre, notre réfection nous coûtait de l’argent; pourtant nous patientions, disant: «Le patron n’a plus ni servante ni femme de ménage; quand il en aura repris une, nous reprendrons notre dégoûtante pâtée.» Eh bien! pas du tout, mon pauvre Germain, le patron a repris une servante, et notre déjeuner a continué à être enseveli dans le fleuve de l’oubli. Alors j’ai été comme qui dirait député pour porter au patron les doléances de nos estomacs. Il était avec le maître clerc. «- Je ne veux plus vous nourrir le matin, a-t-il dit d’un ton bourru et comme s’il pensait à autre chose; ma servante n’a pas le temps de s’occuper de votre déjeuner. – Mais, monsieur, il est convenu que vous nous devez notre repas du matin. – Eh bien! vous ferez venir votre déjeuner du dehors, et je le payerai. Combien vous faut-il, quarante sous chacun? a-t-il ajouté en ayant l’air de penser de plus en plus à autre chose, et de dire quarante sous comme il aurait dit vingt sous ou cent sous. – Oui, monsieur, quarante sous nous suffiront, m’écriai-je en prenant la balle au bond. – Soit: le maître clerc se chargera de cette dépense, je compterai avec lui.» «Et là-dessus le patron m’a fermé la porte au nez. Avouez, messieurs, que Germain serait furieusement étonné des libéralités du patron.

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