Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome V

Здесь есть возможность читать онлайн «Eugène Sue - Les Mystères De Paris Tome V» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Прочие приключения, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les Mystères De Paris Tome V: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Mystères De Paris Tome V»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Voici un roman mythique, presque à l'égal du Comte de Monte-Cristo ou des Trois mousquetaires, un grand roman d'aventures, foisonnant, qui nous décrit un Paris mystérieux et inconnu, dévoilé dans ses recoins les plus secrets, un Paris exotique où les apaches de Paris remplacent ceux de l'Amérique.
Errant dans les rues sombres et dangereuses de la Cité, déguisé en ouvrier, le prince Rodolphe de Gérolstein sauve une jeune prostituée, Fleur-de-Marie, dite la Goualeuse, des brutalités d'un ouvrier, le Chourineur. Sans rancune contre son vainqueur, le Chourineur entraîne Rodolphe et Fleur-de-Marie dans un tripot, Au Lapin Blanc. Là, le Chourineur et Fleur-de-Marie content leur triste histoire à Rodolphe. Tous deux, livrés dès l'enfance à l'abandon et à la misère la plus atroce, malgré de bons instincts, sont tombés dans la dégradation: le meurtre pour le Chourineur, dans un moment de violence incontrôlée, la prostitution pour Fleur-de-Marie. Rodolphe se fait leur protecteur et entreprend de les régénérer en les arrachant à l'enfer du vice et de la misère où ils sont plongés…

Les Mystères De Paris Tome V — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Mystères De Paris Tome V», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

– Clémence, vous l’entendez!… s’écria Rodolphe avec désespoir.

– Mais, malheureuse enfant! dit Clémence en prenant affectueusement la main de Fleur-de-Marie dans les siennes, notre tendresse, l’affection de ceux qui vous entourent, et que vous méritez, tout ne vous prouve-t-il pas que ce passé ne doit plus être pour vous qu’un vain et mauvais songe?

– Oh! fatalité… fatalité! reprit Rodolphe. Maintenant je maudis mes craintes, mon silence: cette funeste idée, depuis longtemps enracinée dans son esprit, y a fait à notre insu d’affreux ravages, et il est trop tard pour combattre cette déplorable erreur… Ah! je suis bien malheureux!

– Courage, mon ami, dit Clémence à Rodolphe; vous le disiez tout à l’heure, il vaut mieux connaître l’ennemi qui nous menace… Nous savons maintenant la cause du chagrin de notre enfant, nous en triompherons, parce que nous aurons pour nous la raison, la justice et notre tendresse.

– Et puis enfin parce qu’elle verra que son affliction, si elle était incurable, rendrait la nôtre incurable aussi, reprit Rodolphe; car en vérité ce serait à désespérer de toute justice humaine et divine, si cette infortunée n’avait fait que changer de tourments.

Après un assez long silence, pendant lequel Fleur-de-Marie parut se recueillir, elle prit d’une main la main de Rodolphe, de l’autre celle de Clémence et leur dit d’une voix profondément altérée:

– Écoutez-moi, mon bon père… et vous aussi, ma tendre mère… ce jour est solennel… Dieu a voulu, et je l’en remercie, qu’il me fût impossible de vous cacher davantage ce que je ressens… Avant peu d’ailleurs je vous aurais fait l’aveu que vous allez entendre, car toute souffrance a son terme… et, si cachée que fût la mienne, je n’aurais pu vous la taire plus longtemps.

– Ah!… je comprends tout, s’écria Rodolphe; il n’y a plus d’espoir pour elle.

– J’espère dans l’avenir, mon père, et cet espoir me donne la force de vous parler ainsi.

– Et que peux-tu espérer de l’avenir… pauvre enfant, puisque ton sort présent ne te cause que chagrins et amertume?

– Je vais vous le dire, mon père… mais avant, permettez-moi de vous rappeler le passé… de vous avouer devant Dieu qui m’entend ce que j’ai ressenti jusqu’ici.

– Parle… parle, nous t’écoutons, dit Rodolphe, en s’asseyant avec Clémence auprès de Fleur-de-Marie.

– Tant que je suis restée à Paris… auprès de vous, mon père, dit Fleur-de-Marie, j’ai été si heureuse, oh! si complètement heureuse, que ces beaux jours ne seraient pas trop payés par des années de souffrances… Vous le voyez… j’ai du moins connu le bonheur.

– Pendant quelques jours peut-être…

– Oui; mais quelle félicité pure et sans mélange! Vous m’entouriez, comme toujours, des soins les plus tendres! Je me livrais sans crainte aux élans de reconnaissance et d’affection qui à chaque instant emportaient mon cœur vers vous… L’avenir m’éblouissait: un père à adorer, une seconde mère à chérir doublement, car elle devait remplacer la mienne… que je n’avais jamais connue… Et puis… je dois tout avouer, mon orgueil s’exaltait malgré moi, tant j’étais honorée de vous appartenir. Lorsque le petit nombre de personnes de votre maison qui, à Paris, avaient occasion de me parler, m’appelaient Altesse… je ne pouvais m’empêcher d’être fière de ce titre. Si alors je pensais quelquefois vaguement au passé, c’était pour me dire: «Moi, jadis, si avilie, je suis la fille chérie d’un prince souverain que chacun bénit et révère; moi, jadis si misérable, je jouis de toutes les splendeurs du luxe et d’une existence presque royale!» Hélas! que voulez-vous, mon père, ma fortune était si imprévue… votre puissance m’entourait d’un si splendide éclat, que j’étais excusable, peut-être de me laisser aveugler ainsi.

– Excusable!… mais rien de plus naturel, pauvre ange aimé. Quel mal de t’enorgueillir d’un rang qui était le tien? De jouir des avantages de la position que je t’avais rendue? Aussi dans ce temps-là, je me le rappelle bien, tu étais d’une gaieté charmante; que de fois je t’ai vue tomber dans mes bras comme accablée par la félicité, et me dire avec un accent enchanteur ces mots qu’hélas! je ne dois plus entendre: «Mon père… c’est trop… trop de bonheur!» Malheureusement ce sont ces souvenirs-là… vois-tu, qui m’ont endormi dans une sécurité trompeuse; et plus tard je ne me suis pas assez inquiété des causes de ta mélancolie…

– Mais dites-nous donc, mon enfant, reprit Clémence, qui a pu changer en tristesse cette joie si pure, si légitime, que vous éprouviez d’abord?

– Hélas! une circonstance bien funeste et bien imprévue!…

– Quelle circonstance?…

– Vous vous rappelez, mon père…, dit Fleur-de-Marie, ne pouvant vaincre un frémissement d’horreur, vous vous rappelez la scène terrible qui a précédé notre départ de Paris… lorsque votre voiture a été arrêtée près de la barrière?

– Oui…, répondit tristement Rodolphe. Brave Chourineur!… Après m’avoir encore une fois sauvé la vie, il est mort là… devant nous… en disant: «Le ciel est juste… j’ai tué, on me tue!…»

– Eh bien!… mon père, au moment où ce malheureux expirait, savez-vous qui j’ai vu… me regarder fixement?… Oh! ce regard… ce regard… il m’a toujours poursuivie depuis, ajouta Fleur-de-Marie en frissonnant.

– Quel regard? De qui parles-tu? s’écria Rodolphe.

– De l’ogresse du tapis-franc…, murmura Fleur-de-Marie.

– Ce monstre! tu l’as revu? Et où cela?

– Vous ne l’avez pas aperçue dans la taverne où est mort le Chourineur? Elle se trouvait parmi les femmes qui l’entouraient.

– Ah! maintenant, dit Rodolphe avec accablement, je comprends… Déjà frappée de terreur par le meurtre du Chourineur, tu auras cru voir quelque chose de providentiel dans cette affreuse rencontre!!!

– Il n’est que trop vrai, mon père; à la vue de l’ogresse, je ressentis un froid mortel; il me sembla que sous son regard mon cœur, jusqu’alors rayonnant de bonheur et d’espoir, se glaçait tout à coup. Oui, rencontrer cette femme au moment même où le Chourineur mourait en disant: «Le ciel est juste!…» cela me parut un blâme providentiel de mon orgueilleux oubli du passé, que je devais expier à force d’humiliation et de repentir.

– Mais le passé, on te l’a imposé; tu n’en peux répondre devant Dieu!

– Vous avez été contrainte… enivrée… malheureuse enfant.

– Une fois précipitée malgré toi dans cet abîme, tu ne pouvais plus en sortir, malgré tes remords, ton épouvante et ton désespoir, grâce à l’atroce indifférence de cette société dont tu étais victime. Tu te voyais à jamais enchaînée dans cet antre; il a fallu, pour t’en arracher, le hasard qui t’a placée sur mon chemin.

– Et puis enfin, mon enfant, votre père vous le dit, vous étiez victime et non complice de cette infamie! s’écria Clémence.

– Mais cette infamie… je l’ai subie… ma mère, reprit douloureusement Fleur-de-Marie. Rien ne peut anéantir ces affreux souvenirs… Sans cesse ils me poursuivent, non plus comme autrefois au milieu des paisibles habitants d’une ferme, ou des femmes dégradées, mes compagnes de Saint-Lazare… mais ils me poursuivront jusque dans ce palais… peuplé de l’élite de l’Allemagne… Ils me poursuivent enfin jusque dans les bras de mon père, jusque sur les marches de son trône.

Et Fleur-de-Marie fondit en larmes.

Rodolphe et Clémence restèrent muets devant cette effrayante expression d’un remords invincible; ils pleuraient aussi, car ils sentaient l’impuissance de leurs consolations.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Mystères De Paris Tome V»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Mystères De Paris Tome V» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les Mystères De Paris Tome V»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Mystères De Paris Tome V» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x