Jean Racine - Andromaque

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Tragédie inspirée de l'Énéide, de l'Andromaque d'Euripide, de la Troade de Sénèque. Oreste, le fils d'Agamemnon, est envoyé par les Grecs à Buthrote pour demander à Pyrrhus, roi d'Épire, qu'il lui livre Astyanax, le fils de sa captive troyenne Andromaque. Or Pyrrhus aime Andromaque et délaisse sa fiancée Hermione, fille d'Hélène. Pour Oreste, qui n'a cessé d'aimer en vain Hermione, l'espoir renaît. Pyrrhus s'est opposé à la demande d'Oreste, mais exige d'Andromaque, pour prix de la sécurité de son fils, qu'elle l'épouse…

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Toute la Grèce éclate en murmures confus;

On se plaint qu’oubliant son sang et sa promesse

Il élève en sa cour l’ennemi de la Grèce,

Astyanax, d’Hector jeune et malheureux fils,

Reste de tant de rois sous Troie ensevelis.

J’apprends que pour ravir son enfance au supplice

Andromaque trompa l’ingénieux Ulysse,

Tandis qu’un autre enfant, arraché de ses bras,

Sous le nom de son fils fut conduit au trépas.

On dit que peu sensible aux charmes d’Hermione

Mon rival porte ailleurs son cœur et sa couronne.

Ménélas, sans le croire, en paraît affligé,

Et se plaint d’un hymen si longtemps négligé.

Parmi les déplaisirs où son âme se noie,

Il s’élève en la mienne une secrète joie:

Je triomphe; et pourtant je me flatte d’abord

Que la seule vengeance excite ce transport.

Mais l’ingrate en mon cœur reprit bientôt sa place:

De mes feux mal éteints je reconnus la trace;

Je sentis que ma haine allait finir son cours,

Ou plutôt je sentis que je l’aimais toujours.

Ainsi de tous les Grecs je brigue le suffrage.

On m’envoie à Pyrrhus; j’entreprends ce voyage,

Je viens voir si l’on peut arracher de ses bras

Cet enfant dont la vie alarme tant d’États.

Heureux si je pouvais, dans l’ardeur qui me presse,

Au lieu d’Astyanax, lui ravir ma princesse!

Car enfin n’attends pas que mes feux redoublés

Des périls les plus grands puissent être troublés.

Puisque après tant d’efforts ma résistance est vaine,

Je me livre en aveugle au destin qui m’entraîne.

J’aime: je viens chercher Hermione en ces lieux,

La fléchir, l’enlever, ou mourir à ses yeux.

Toi qui connais Pyrrhus, que penses-tu qu’il fasse?

Dans sa cour, dans son cœur, dis-moi ce qui se passe.

Mon Hermione encor le tient-elle asservi?

Me rendra-t-il, Pylade, un bien qu’il m’a ravi?

Pylade

Je vous abuserais si j’osais vous promettre

Qu’entre vos mains, Seigneur, il voulût la remettre.

Non que de sa conquête il paraisse flatté;

Pour la veuve d’Hector ses feux ont éclaté;

Il l’aime. Mais enfin cette veuve inhumaine

N’a payé jusqu’ici son amour que de haine;

Et chaque jour encore on lui voit tout tenter

Pour fléchir sa captive, ou pour l’épouvanter.

De son fils qu’il lui cache il menace la tête,

Et fait couler des pleurs qu’aussitôt il arrête.

Hermione elle-même a vu plus de cent fois

Cet amant irrité revenir sous ses lois,

Et de ses vœux troublés lui rapportant l’hommage,

Soupirer à ses pieds moins d’amour que de rage.

Ainsi n’attendez pas que l’on puisse aujourd’hui

Vous répondre d’un cœur si peu maître de lui:

Il peut, Seigneur, il peut, dans ce désordre extrême,

Épouser ce qu’il hait, et punir ce qu’il aime.

Oreste

Mais dis-moi de quel œil Hermione peut voir

Son hymen différé, ses charmes sans pouvoir.

Pylade

Hermione, Seigneur, au moins en apparence,

Semble de son amant dédaigner l’inconstance,

Et croit que trop heureux de fléchir sa rigueur

Il la viendra presser de reprendre son cœur.

Mais je l’ai vue enfin me confier ses larmes;

Elle pleure en secret le mépris de ses charmes.

Toujours prête à partir, et demeurant toujours,

Quelquefois elle appelle Oreste à son secours.

Oreste

Ah! si je le croyais, j’irais bientôt, Pylade,

Me jeter…

Pylade

Achevez, Seigneur, votre ambassade.

Vous attendez le roi: parlez, et lui montrez

Contre le fils d’Hector tous les Grecs conjurés.

Loin de leur accorder ce fils de sa maîtresse,

Leur haine ne fera qu’irriter sa tendresse.

Plus on les veut brouiller, plus on va les unir.

Pressez, demandez tout, pour ne rien obtenir.

Il vient.

Oreste

Eh bien! va donc disposer la cruelle

À revoir un amant qui ne vient que pour elle.

Scène II

Pyrrhus, Oreste, Phœnix

Oreste

Avant que tous les Grecs vous parlent par ma voix,

Souffrez que j’ose ici me flatter de leur choix,

Et qu’à vos yeux, Seigneur, je montre quelque joie

De voir le fils d’Achille et le vainqueur de Troie.

Oui, comme ses exploits nous admirons vos coups:

Hector tomba sous lui, Troie expira sous vous;

Et vous avez montré, par une heureuse audace,

Que le fils seul d’Achille a pu remplir sa place.

Mais, ce qu’il n’eût point fait, la Grèce avec douleur

Vous voit du sang troyen relever le malheur,

Et vous laissant toucher d’une pitié funeste,

D’une guerre si longue entretenir le reste.

Ne vous souvient-il plus, Seigneur, quel fut Hector?

Nos peuples affaiblis s’en souviennent encor.

Son nom seul fait frémir nos veuves et nos filles,

Et dans toute la Grèce il n’est point de familles

Qui ne demandent compte à ce malheureux fils

D’un père ou d’un époux qu’Hector leur a ravis.

Et qui sait ce qu’un jour ce fils peut entreprendre?

Peut-être dans nos ports nous le verrons descendre,

Tel qu’on a vu son père embraser nos vaisseaux,

Et, la flamme à la main, les suivre sur les eaux.

Oserai-je, Seigneur, dire ce que je pense?

Vous-même de vos soins craignez la récompense,

Et que dans votre sein ce serpent élevé

Ne vous punisse un jour de l’avoir conservé.

Enfin de tous les Grecs satisfaites l’envie,

Assurez leur vengeance, assurez votre vie;

Perdez un ennemi d’autant plus dangereux

Qu’il s’essaiera sur vous à combattre contre eux.

Pyrrhus

La Grèce en ma faveur est trop inquiétée.

De soins plus importants je l’ai crue agitée,

Seigneur, et sur le nom de son ambassadeur,

J’avais dans ses projets conçu plus de grandeur.

Qui croirait en effet qu’une telle entreprise

Du fils d’Agamemnon méritât l’entremise;

Qu’un peuple tout entier, tant de fois triomphant,

N’eût daigné conspirer que la mort d’un enfant?

Mais à qui prétend-on que je le sacrifie?

La Grèce a-t-elle encor quelque droit sur sa vie?

Et seul de tous les Grecs ne m’est-il pas permis

D’ordonner d’un captif que le sort m’a soumis?

Oui, Seigneur, lorsqu’au pied des murs fumants de Troie

Les vainqueurs tout sanglants partagèrent leur proie,

Le sort, dont les arrêts furent alors suivis,

Fit tomber en mes mains Andromaque et son fils.

Hécube près d’Ulysse acheva sa misère;

Cassandre dans Argos a suivi votre père;

Sur eux, sur leurs captifs, ai-je étendu mes droits?

Ai-je enfin disposé du fruit de leurs exploits?

On craint qu’avec Hector Troie un jour ne renaisse;

Son fils peut me ravir le jour que je lui laisse:

Seigneur, tant de prudence entraîne trop de soin;

Je ne sais point prévoir les malheurs de si loin.

Je songe quelle était autrefois cette ville

Si superbe en remparts, en héros si fertile,

Maîtresse de l’Asie; et je regarde enfin

Quel fut le sort de Troie, et quel est son destin.

Je ne vois que des tours que la cendre a couvertes,

Un fleuve teint de sang, des campagnes désertes,

Un enfant dans les fers; et je ne puis songer

Que Troie en cet état aspire à se venger.

Ah! si du fils d’Hector la perte était jurée,

Pourquoi d’un an entier l’avons-nous différée?

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