Эжен Сю - Les mystères du peuple, Tome IV
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«La ville de Soissons avait pour évêque Droctigisill , qui, par excès de boisson, avait perdu la raison depuis quatre ans.» (liv. IX, p. 359, v. 3)
« Sunigésill , livré à la torture, avoua qu' Égidius , évêque de Reims, avait été complice de Rauking, dans le projet de tuer le roi Childebert (la complicité fut prouvée.) L'on trouva dans le trésor de cet évêque, des masses considérables d'or et d'argent, fruit de son iniquité.» (P. 4, liv. X, p. 97.)
L'évêché de Paris fut donné à un marchand nommé Eusèbe , qui, pour obtenir l'épiscopat, fit de nombreux présents. (T. IV, p. 113.)
« Berthécram , évêque de Bordeaux, et Pallado, évêque de Sens, avaient souvent trompé le roi par leurs fourberies. Dans la suite, Pallado et Berthécram s'emportèrent l'un contre l'autre et se reprochèrent mutuellement un grand nombre d'adultères et de fornications. Ils se traitèrent aussi de parjures. Cela donna à rire à plusieurs.» (Liv. VIII, p. 139.)
«L'abbé Dagulf commettait à chaque instant des vols et des meurtres, et se livrait à l'adultère avec une extrême dissolution. Épris de passion pour la femme de son voisin, il chercha tous les moyens d'attirer cet homme dans son monastère pour le tuer.» (Liv. VIII, p. 179, t. 3.)
« Badegesil , évêque du Mans, était un homme très-dur au peuple; qui enlevait de force on pillait le bien d'autrui; il avait une femme nommée Magnatrude , encore plus méchante et plus cruelle que lui, et qui par de détestables conseils, excitait sa cruauté naturelle, et le poussait à commettre des crimes. Cette femme coupa souvent à des hommes les parties naturelles et la peau du ventre, et brûla à des femmes avec des lames rougies au feu les parties les plus secrètes de leurs corps. » (Liv. VIII, p. 231, tom. 3.)
«Le neveu de l'évêque, ayant fait mettre l'esclave à la torture, il dévoila toute l'affaire: – J'ai reçu, dit-il, pour commettre le crime cent sous d'or de la reine Frédégonde, cinquante de l'évêque Mélanthius , et cinquante autres de l'archidiacre de la ville.» (T. 3, liv. VIII, p. 235.)
« Salone et Sagittaire furent évêques, le premier d'Embrun, le second de Gap; mais une fois en possession de l'épiscopat, ils commencèrent à se signaler avec une fureur insensée, par des usurpations, des meurtres, des adultères et d'autres excès; quittant la table au lever de l'aurore, ils se couvraient de vêtements moelleux et dormaient ensevelis dans le vin et le sommeil jusqu'à la troisième heure du jour. Ils ne se faisaient pas faute de femmes pour se souiller avec elles.» (Liv. V, p. 263.)
«L'évêque Oconius était adonné au vin outre mesure; il s'enivrait souvent d'une manière si ignoble qu'il ne pouvait faire un pas.» (Liv. V, 313.)
«Nous avons appris, – dit le concile de 589, – que les évêques traitent leurs paroisses non épiscopalement, mais cruellement . Et tandis qu'il a été écrit: Ne dominez pas sur l'héritage du Seigneur, mais rendez-vous les modèles du troupeau, ils accablent leurs diocèses de pertes et d' exactions .»
Un autre concile, tenu en 675, dit:
«Il ne convient pas que ceux qui ont déjà obtenu les degrés ecclésiastiques, c'est-à-dire les prêtres, soient sujets à recevoir des coups , si ce n'est pour des choses graves; il ne convient pas que chaque évêque, à son gré et selon qu'il lui plaît, frappe de coups et fasse souffrir ceux qui lui sont soumis .»
Un autre concile de 527: – «Il nous est parvenu que certains évêques s'emparent des choses données par les fidèles aux paroisses ; de sorte qu'il ne reste rien ou presque rien aux églises.»
Le concile de 633 est non moins formel: «Ces évêques, ainsi que l'a prouvé une enquête, accablent d'exactions leurs églises paroissiales, et pendant qu'ils vivent eux-mêmes avec un riche superflu , il est prouvé qu'ils ont réduit presque à la ruine certaines basiliques. Lorsque l'évêque visite son diocèse, qu'il ne soit à charge à personne par la multitude de ses serviteurs, et que le nombre de ses voitures ne soit pas plus de cinq.»
M. Guizot, dans son admirable ouvrage: Histoire de la civilisation en France , après avoir cité des preuves nombreuses, irréfragables de la hideuse cupidité de l'épiscopat et de son implacable ambition, ajoute: «En voilà plus qu'il n'en faut sans doute pour prouver l'oppression et la résistance, le mal et la tentation d'y porter remède; la résistance échoua, le remède fut inefficace; le despotisme épiscopal continua de se déployer ; aussi au commencement du septième siècle, l'Église était tombée dans un état de désordre presque égal à celui de la société civile … Une foule d'évêques se livraient aux plus scandaleux excès ; maîtres des richesses toujours croissantes de l'Église, rangés au nombre des grands propriétaires, ils en adoptaient les intérêts et les moeurs; ils faisaient contre leurs voisins des expéditions de violence et de brigandage , etc., etc.» (P. 396, v. 1.)
« Cautin , devenu évêque, se conduisit de manière à exciter l'exécration générale; il s'adonnait au vin outre mesure, et souvent il se plongeait tellement dans l'ivresse, que quatre hommes avaient peine à l'emporter de table. Il en devint épileptique; il était en outre excessivement livré à l'avarice, et quelle que fût la terre dont les limites touchaient à la sienne, il se croyait mort s'il ne s'appropriait pas quelque partie des biens de ses voisins, l'enlevant aux plus forts par des procès et des querelles, l'arrachant aux plus faibles par la violence.» (L. IV, p. 29, v. 2.)
Dans son amour pour le bien d'autrui, l'évêque Cautin fit un autre tour fort longuement raconté par saint Grégoire. Il s'agissait d'un prêtre nommé Anastase , qui, par une charte de la reine Clotilde, possédait une propriété; ce bien, l'évêque Cautin le convoita; il le demanda à Anastase; celui-ci refusa de se déposséder; l'évêque l'attire alors chez lui sous un prétexte, le renferme et lui signifie qu'il le laissera mourir de faim s'il ne lui abandonne ses titres de propriété; Anastase persiste dans ses refus; alors, dit Grégoire de Tours:
«Anastase est remis à des gardiens et condamné par Cautin, s'il ne remet les chartes, à mourir de faim; dans la basilique de saint Cassius, martyr, était une crypte antique et profonde; là se trouvait un vaste tombeau de marbre de Paros, où avait été déposé le corps d'un grand personnage dans le sépulcre. Anastase (par l'ordre de Cautin) est enseveli avec le mort; on met sur lui une pierre qui servait de couvercle au sarcophage, et on place des gardes à l'entrée du souterrain.»
Entre autres détails que donne Grégoire de Tours sur cette torture atroce, il cite celui-ci:
«… Des os du mort, – c'est Anastase qui le racontait ensuite, – s'exhalait une odeur pestilentielle, et il aspirait, non-seulement par la bouche et par les narines, mais, si j'ose le dire, par les oreilles même cette atmosphère cadavéreuse.» (L. IV, p. 31.)
Au bout de quelques heures, Anastase put soulever la pierre du sépulcre, appela à son aide, et fut délivré. Quant à l'évêque Cautin, il songea à d'autres tours, et conserva bel et bien son évêché.
Certes, il y eut des évêques purs de ces crimes abominables; mais les plus purs de ces prêtres achetaient, vendaient, exploitaient des esclaves, crime inexpiable pour un prêtre du Christ; aucune puissance humaine, morale ou physique, ne pouvait les forcer à conserver leur prochain en esclavage; mais les plus purs de ces prêtres étaient enrichis des dépouilles ensanglantées de leurs concitoyens; mais les plus purs de ces prêtres se rendaient complices des conquérants pour asservir la Gaule, leur patrie; mais le nombre de ces évêques, moins coupables que l'universalité de leurs confrères, était bien minime. Citons encore l'histoire:
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