Эжен Сю - Les mystères du peuple, Tome IV

Здесь есть возможность читать онлайн «Эжен Сю - Les mystères du peuple, Tome IV» — ознакомительный отрывок электронной книги совершенно бесплатно, а после прочтения отрывка купить полную версию. В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: История, literature_19, foreign_antique, foreign_prose, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les mystères du peuple, Tome IV: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les mystères du peuple, Tome IV»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Les mystères du peuple, Tome IV — читать онлайн ознакомительный отрывок

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les mystères du peuple, Tome IV», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

« Malheur à moi, qui suis resté comme un voyageur parmi des étrangers, et qui n'ai plus de parents qui puissent, en cas d'adversité, me prêter leur appui! – Ce n'était pas qu'il s'affligeât de leur mort (ajoute Grégoire de Tours), mais il parlait ainsi par ruse et pour découvrir s'il lui restait encore quelqu'un à tuer (Si forte potuisset adhuc aliquem reperire ut interficeret). Après ces événements, Clovis mourut à Paris, et fut enterré dans la basilique des saints apôtres.» (L. II, p. 261.)

Cette scène atroce, où la ruse du sauvage le dispute à sa férocité, inspire-t-elle au prêtre chrétien une légitime horreur? Va-t-il crier anathème?.. ou du moins gardera-t-il un silence presque criminel?.. Écoutons encore l'évêque de Tours:

«Le roi Clovis, qui confessa l'Indivisible Trinité , dompte les Hérétiques, par l'appui qu'elle lui prête , et étend son royaume par toutes les Gaules. (L. III, p. 255.)

»Chaque jour, Dieu faisait ainsi tomber les ennemis de Clovis sous sa main, et étendait son royaume, parce qu'il marchait avec un coeur pur devant lui, et faisait ce qui était agréable aux yeux du Seigneur .» (L. II, p. 255.)

De bonne foi, quelle puissance morale et civilisatrice attendre d'un clergé dont l'un des plus éminents représentants s'exprime ainsi? d'un clergé qui comptait parmi ses membres ce saint Rémi , le conseiller habituel de ce monstre couronné, dont les forfaits révoltent la nature?

«Que voulez-vous? c'étaient les moeurs du temps-disent certains historiens… – Et puis, que pouvaient faire les évêques contre cette invasion barbare? Ne devaient-ils pas tâcher de dominer les Franks par l'ascendant de notre sainte religion, afin de leur reprendre, par la persuasion, une partie des biens et des richesses qu'ils avaient conquis à l'aide de la violence… Il fallait enfin civiliser ces barbares par l'influence chrétienne.»

Or, l'histoire apprend quelle fut l'influence civilisatrice de la religion sur ces fils de l'Église et sur leur descendance, dont les crimes surpassèrent encore ceux du fondateur de cette dynastie de meurtriers, de fratricides et d'incestueux.

Les moeurs du temps! les moeurs du temps! répètent les historiens. Que fait le temps à la morale des choses? Est-ce que le meurtre, l'inceste, le fratricide, n'ont pas été réprouvés avec horreur, même par l'antiquité païenne? Et vous, prêtres catholiques, cédant à votre ambition et à votre cupidité traditionnelles, loin de tonner du haut de votre chaire évangélique contre les crimes inouïs des conquérants de votre pays, vous les sanctifiez, parce que ces féroces barbares confessent votre Trinité, votre Dieu et surtout enrichissent vos églises en se laissant subalterniser par votre habituelle astuce!

Je me trompe, les évêques qui enregistraient si benoîtement les crimes des rois, dont ils étaient grassement payés, avaient parfois de véhémentes paroles de blâme contre les puissants du monde. Grégoire de Tours traite de Néron Chilpéric, un des fils de Clovis. Ce pauvre Chilpéric n'était pourtant ni plus ni moins Néron que ceux de sa race. «Mais, – dit l'évêque de Tours, – ce Chilpéric invectivait continuellement contre les prêtres du Seigneur, ne trouvant pas de texte plus fécond pour ses dérisions et ses persécutions que les évêques des églises: l'un, selon lui, était léger; l'autre superbe; l'autre débauché; l'autre trop riche; il ne haïssait rien tant que les églises. Il disait ordinairement: – Voici que notre fisc est appauvri; nos richesses ont passé aux églises. – Et en se plaignant ainsi, il annulait souvent des donations faites au clergé.»

On le voit, la tradition ultramontaine n'a pas varié: ambition effrénée, cupidité implacable…

Que pouvaient faire les évêques contre l'invasion des Franks, dites-vous? Ils devaient imiter le patriotique héroïsme des Druides, qu'ils ont fait périr jusqu'au dernier dans les supplices!.. Oui, la croix d'une main, l'étendard gaulois de l'autre, les évêques, au lieu de prêcher une guerre de religion et de pillage contre les ariens , devaient prêcher la guerre nationale contre les Franks, la guerre de l'indépendance, cette guerre sainte, trois fois sainte, du Peuple qui défend son foyer, sa famille, son pays et son Dieu!.. Que pouvaient faire les évêques?.. Appeler aux armes la vieille Gaule au nom de la Patrie et de la Foi chrétienne menacées par les barbares!..

Oh! alors, à cette voix véritablement divine, les Peuples se soulevaient en masse, et comme au jour de la sublime influence druidique, les Vercingétorix , les Marik , les Civilis , les Sacrovir , les Vindex , héros patriotes, auraient surgi du flot populaire; vieillards, femmes, enfants, comme aux jours de l'invasion romaine, auraient marché à l'ennemi; lances, épées, fourches, faux, pierres, bâtons, tout eût servi d'armes. Les Barbares étaient refoulés hors des frontières; l'indépendance de la Gaule sauvée, la doctrine évangélique acclamée de nouveau, dans l'enthousiasme du plus saint des triomphes; celui d'un Peuple libre triomphant de l'oppression étrangère!.. Alors des débris du monde païen et barbare s'élevait pure, fière, radieuse, la société nouvelle réalisant enfin ce voeu suprême de Jésus: Liberté! Égalité! Fraternité!

Mais non, les évêques ne l'ont pas voulu! Leur alliance sacrilège avec les Franks a coûté à nos pères esclaves, serfs ou vassaux, quatorze siècles d'ignorance, de douleurs et de misères… Mais qu'importait aux princes de l'Église catholique? Ils dominaient les Peuples par les rois, savouraient l'orgueil de leur toute-puissance, riaient des sots qu'ils épouvantaient, jouissaient des biens de la terre, en ne se plongeant que trop souvent dans la débauche, la crapule et les plus sanglants excès!..

Est-ce exagération que de parler ainsi? Empruntons à Grégoire de Tours, évêque lui-même, quelques portraits d'évêques de son temps. «L'évêque Priscus , qui avait succédé à Sacerdos (évêque de Lyon), d'accord avec Suzanne, son épouse 2 2 Beaucoup de prêtres s'étaient mariés avant d'être appelés à l'épiscopat. On appelait leurs femmes episcopa ÉVÊCHESSES. , se mit à persécuter et à faire périr plusieurs de ceux qui avaient été dans la familiarité de son prédécesseur. Le tout par malice et uniquement par jalousie de ce qu'ils lui avaient été attachés; lui et sa femme se répandaient en blasphèmes contre le saint nom de Dieu, et malgré la coutume observée depuis longtemps de ne permettre l'entrée de la maison épiscopale à aucune femme, celle de Priscus entrait dans sa chambre avec des jeunes filles.» (Grégoire de Tours, l. IV, p. 105.)

«Palladius, comte de la ville de Javols en Auvergne, disait à l'évêque Parthénius , qu'il accusait de sodomie: – Où sont-ils tes maris, avec lesquels tu vis dans le désordre et l'infamie?»

« Félix , évêque de Nantes, était d'une jactance et d'une avidité extrêmes; mais je m'arrête pour ne pas lui ressembler.» (Liv. V, p. 183.)

«Les gens de Langres, après la mort de Sylvestre, demandèrent un autre évêque; on leur donna Pappol , autrefois archidiacre d'Autun. Au rapport de plusieurs, il commit beaucoup d'iniquités; mais nous n'en dirons rien pour qu'on ne nous croie pas détracteurs de nos frères.» (Liv. V, p. 189.)

«…Le mari accusa vivement l'évêque Bertrand . – Tu as enlevé, dit-il, ma femme et ses esclaves, et ce qui ne convient point à un évêque, vous vous livrez honteusement à l'adultère, toi avec mes servantes, elle avec tes serviteurs. – Alors le roi, transporté de colère, exigea de l'évêque la promesse de rendre la femme à son mari.» (Liv. IX, p. 319, v. 3.)

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les mystères du peuple, Tome IV»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les mystères du peuple, Tome IV» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les mystères du peuple, Tome IV»

Обсуждение, отзывы о книге «Les mystères du peuple, Tome IV» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x