Эжен Сю - Les mystères du peuple, Tome V
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– C'est toujours le froid du matin… Et à cette torture de trois jours, Clotaire assistait?
– Je vais te dire… La porte de la maison de torture était fermée à tous et gardée; mais il y avait une petite fenêtre donnant dans l'intérieur de la maison: c'est par là que le roi, les duks, l'évêque et quelques leudes favoris allaient regarder chacun à son tour. Clotaire, lui, en connaisseur, n'allait jamais regarder au dedans lorsque Brunehaut criait, car elle criait parfois à être entendue d'un bout du village à l'autre; mais dès qu'elle ne faisait plus que gémir, il allait jeter un coup d'œil par la fenêtre, car il paraît que les moments où l'on gémit sont plus terribles que ceux-là où l'on crie. C'est d'ailleurs une vraie fête dans le village; Clotaire, en roi généreux, a permis à bon nombre de gens qui ont suivi Brunehaut jusqu'ici d'y rester jusqu'à la fin; il leur a fait distribuer des vivres… Ah! patron! il faut les entendre, chaque fois que les cris de la reine arrivent jusqu'à eux, ils y répondent par des huées… Mais mon cheval a soufflé… Adieu, bon patron; je te conseille de te hâter, si tu es curieux d'assister à un spectacle que tu n'as jamais vu et que tu ne verras jamais… On parle de choses extraordinaires pour la fin des tortures; le roi a fait revenir de dix lieues d'ici un des chameaux qui portaient ses bagages. Que va-t-on faire de ce chameau? c'est encore un secret; mais tu le sauras si tu te hâtes. Adieu, donne-moi ta bénédiction.
– Je souhaite que ton voyage soit heureux.
– Merci, bon patron; mais hâte-toi, car lorsque j'ai quitté le village, on venait de sortir le chameau de la grange où il avait passé la nuit. Que va-t-on faire de ce chameau? Enfin, adieu…
Et le cavalier, pressant son cheval de l'éperon, s'éloigna rapidement. Peu de temps après Loysik arriva à l'entrée du village de Ryonne. Le vieillard descendit de sa mule et pria le jeune frère de l'attendre. Un leude, auquel Loysik demanda la demeure du duk Roccon, le conduisit à la tente de ce seigneur frank, voisine de celle du roi. Presque aussitôt le moine fut introduit auprès du duk, qui lui dit avec un accent de déférence respectueuse: – Vous ici, mon bon père en Christ?
– Je viens te demander une chose juste.
– Parlez… si elle est en mon pouvoir, je vous l'accorde d'avance.
– Tu es ami du roi Clotaire? tu as quelque influence sur lui?
– Certes, si vous avez à lui demander une grâce, vous ne pouvez arriver plus à propos; il est très-joyeux… car, vous savez?.. Brunehaut…
– Je sais, je ne sais que trop, – se hâta de répondre le vieillard. – Je ne veux pas de grâce de ton roi… je veux justice… Voici une charte octroyée par son aïeul Clotaire I er; en droit, elle n'a pas besoin d'être confirmée, puisque la concession est absolue; mais l'évêque de Châlons nous inquiète; il élève des prétentions sur les biens du monastère, sur ceux des habitants de la vallée, et par suite, sur leur liberté, biens et liberté garantis par la charte que voici… Nous nous soucierions peu des prétentions de l'évêque, et nous saurions lui résister au besoin par les armes, si la charte était de nouveau confirmée par ton roi, puisqu'en ces temps-ci les droits les plus sacrés ont besoin de confirmation… Veux-tu donc demander à Clotaire, maintenant roi de Bourgogne, d'apposer son sceau sur cette charte octroyée par son aïeul?
– Quoi! mon père en Christ, c'est là toute la faveur que vous sollicitez du roi? Rien de plus facile… Le roi honore trop la mémoire de son glorieux aïeul pour ne pas confirmer une charte octroyée par ce grand prince. Clotaire doit être à cette heure dans sa tente… Attendez-moi ici, mon père en Christ, je reviens.
Pendant la courte absence du seigneur frank, Loysik entendit au dehors le tumulte, les cris de la foule impatiente des guerriers appelant à grands cris Brunehaut. Le duk Roccon reparut bientôt rapportant la charte sur laquelle Clotaire le jeune avait apposé son sceau au-dessous de ces mots fraîchement écrits:
« Nous voulons et ordonnons à tous leudes, duks, comtes et évêques, que ladite charte, signée de notre glorieux aïeul Clotaire, soit maintenue et respectée en tout ce qu'elle contient pour le présent et pour l'avenir, croyant en ceci honorer la mémoire de notre glorieux aïeul. Que ceux qui me succéderont maintiennent donc cette donation inviolablement, en tant qu'ils voudront participer à la vie éternelle, en tant qu'ils voudront être sauvés du feu éternel. Quiconque retranchera quelque chose de cette donation, que le portier du ciel retranche sa part dans le ciel; quiconque y ajoutera quelque chose, que le portier du ciel y ajoute quelque chose. »
Le vieillard haussa imperceptiblement les épaules et dit au duk:
– Qui a écrit ces mots sur cette charte?
– Le saint évêque de Troyes.
– Vous n'aviez pas parlé à votre roi des prétentions de l'évêque de Châlons?
– Je n'ai pas cru cela nécessaire… J'ai dit à Clotaire: Je te prie, moi, ton fidèle, de confirmer cette charte octroyée par ton aïeul en faveur d'un saint homme de Dieu. – «Je n'ai rien à te refuser, a-t-il répondu,» – et il a prié l'évêque d'écrire ce qu'il fallait. Après quoi le roi a apposé son sceau royal au-dessous de l'écriture.
– Et maintenant, Roccon, – dit le vieillard, – je te remercie… adieu…
Puis, se ravisant, Loysik ajouta:
– Tu me l'as dit, le moment est favorable pour obtenir une faveur de ton roi… promets-moi de lui demander l'affranchissement de quelques esclaves du fisc royal, et de me les envoyer à mon monastère de la vallée de Charolles.
– Ah! mon père en Christ, j'étais certain que notre entretien ne se passerait pas sans quelque demande d'affranchissement.
– Roccon, tu as une femme, des enfants… les chances de la guerre sont variables: Brunehaut est prisonnière et vaincue; mais si cette reine implacable, tant de fois victorieuse dans les batailles, n'eût pas été trahie par son armée, par ses auxiliaires… oui, si elle eût vaincu Clotaire, quel aurait été votre sort, à vous, seigneurs de Bourgogne, qui avez pris parti pour ce roi? que seraient devenues ta femme, ta fille?
– Brunehaut m'aurait fait couper le cou; elle aurait livré ma femme et mes filles à l'esclavage des farouches tribus d'outre-Rhin! Malédiction! mes deux filles, Bathilde et Hermangarde, esclaves!.. Mon père en Christ, ne parlons pas de cela. À cette seule pensée, la sueur me vient au front… Non, ne parlons pas de cela…
– Parlons-en, au contraire, car parmi ces esclaves inconnus dont je te demande la liberté, il en est peut-être qui ont avec eux des filles qu'ils chérissent autant que tu chéris les tiennes… Juge donc de la joie que leur causerait leur délivrance par la joie que tu éprouverais, toi et tes enfants, si, étant esclaves, on vous affranchissait. Roccon, deux mots seulement, deux mots de toi à ton roi, et tu peux donner cette ineffable joie à de pauvres captifs…
– C'est donner grande joie à bon marché. Allons, mon père en Christ, je vous promets les dix esclaves… Clotaire ne me les refusera pas.
– Seigneur duk, – dit un serviteur en entrant précipitamment dans la tente, – la promenade du chameau va commencer.
– Oh! oh! c'est un des meilleurs spectacles de la fête… je ne le manquerai pas… Venez-vous, mon père en Christ? je vous ferai convenablement placer.
– Ah! – s'écria le vieillard avec horreur, – je ne veux pas rester un moment de plus dans cet horrible lieu… Adieu, Roccon; j'ai ta parole…
– Oui, père en Christ; mais en retour vous prierez pour moi, afin que j'aie une bonne part de paradis.
– L'homme trouve le paradis dans son cœur lorsqu'il fait le bien: les prêtres qui promettent le ciel sont des fourbes. Je demanderai à Dieu qu'il t'inspire souvent des pensées charitables… Adieu.
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