Эжен Сю - Les mystères du peuple, Tome I
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– Oui, en cela que Brennus et les Gaulois de son armée appartenaient à la race dont nous descendons, presque tous tant que nous sommes, dans le pays.
– Un moment… tu dis que c'étaient des Gaulois?
– Oui, grand-père.
– Alors nous descendrions de la race gauloise?
– Certainement 7 7 Français, dit M. Amédée Thierry dans son Histoire des Gaulois (introduction, page 8): j'ai voulu faire connaître cette race (la race gauloise), de laquelle descendent les dix-neuf vingtièmes d'entre nous Français . C'est avec un soin religieux que j'ai recueilli ces vieilles reliques dispersées, que j'ai été puiser dans les annales de vingt peuples les titres d'une famille qui est la nôtre… Les traits saillants de la famille gauloise, ceux qui la différencient le plus, à mon avis, des autres familles humaines, peuvent se résumer ainsi: Une bravoure personnelle que rien n'égale chez les peuples anciens, un esprit franc, impétueux, ouvert à toutes les impressions, éminemment intelligent. …Les premiers hommes qui peuplèrent l'ouest de l'Europe furent les Galls ou Gaulois , nos véritables ancêtres , car leur sang prédomine dans ce mélange successif de peuples divers qui a formé les modernes Français; toutes les qualités et quelques défauts des Gaulois, les traits les plus saillants de leur caractère, survivant chez nous, attestent encore notre antique origine (Henry Martin, Hist. de France , vol. I, éd. 1838). … Il est incontestable que jusqu'ici nous ne nous sommes pas fait assez honneur de nos pères , les Gaulois; il semble qu'éblouis par les prestiges de l'antiquité hébraïque, même de l'antiquité grecque et romaine, nous nous empressions par honte de faire bon marché de la nôtre et de la passer sous silence. Mais j'ose le dire, si Dieu avait voulu que l'Écriture nous eût conservé l'héritage paternel aussi brillamment qu'elle l'a fait chez les Hébreux, les Grecs et les Romains, loin d'humilier nos antiquités nationales devant celles de ces peuples, nous n'eussions voulu relever que d'elles seules. ( Jean Raynaud , article Druidisme, page 405, Encyclopédie nouvelle.) Nous aurons souvent occasion de citer l'autorité si imposante de notre illustre et excellent ami Jean Raynaud.
.
– Mais nous sommes Français? Comment diable arranges-tu cela, mon garçon?
– C'est que notre pays… notre mère-patrie à tous, ne s'est pas toujours appelée la France.
– Tiens… tiens… tiens… – dit le vieillard en ôtant sa pipe de sa bouche; – comment, la France ne s'est pas toujours appelée la France?
– Non, grand-père; pendant un temps immémorial notre patrie s'est appelés la Gaule , et a été une république aussi glorieuse, aussi puissante, mais plus heureuse, et deux fois plus grande que la France du temps de l'empire.
– Fichtre! excusez du peu…
– Malheureusement, il y a à peu près deux mille ans…
– Rien que ça… deux mille ans! Comme tu y vas, mon garçon!
– La division s'est mise dans la Gaule , les provinces se sont soulevées les unes contre les autres…
– Ah! voilà toujours le mal… c'est à cela que les prêtres et les royalistes ont tant poussé lors de la révolution…
– Aussi, grand-père, est-il arrivé à la Gaule, il y a des siècles, ce qui est arrivé à la France en 1814 et en 1815?
– Une invasion étrangère!
– Justement. Les Romains, autrefois vaincus par Brennus, étaient devenus puissants. Ils ont profité des divisions de nos pères, et ont envahi le pays…
– Absolument comme les cosaques et les Prussiens nous ont envahis?
– Absolument. Mais ce que les rois cosaques et prussiens, les bons amis des Bourbons, n'ont pas osé faire, non que l'envie leur en ait manqué, les Romains l'ont fait, et malgré la résistance héroïque de nos pères, toujours braves comme des lions; mais malheureusement divisés, ils ont été réduits en esclavage, comme le sont aujourd'hui les nègres des colonies.
– Est-il Dieu possible!
– Oui. Ils portaient le collier de fer, marqué au chiffre de leur maître, quand on ne marquait pas ce chiffre au front de l'esclave avec un fer rouge…
– Nos pères! – s'écria le vieillard en joignant les mains avec une douloureuse indignation, – nos pères!
– Et quand ils essayaient de fuir, leurs maîtres leurs faisaient couper le nez et les oreilles, ou bien les poings et les pieds.
– Nos pères!!!
– D'autres fois leurs maîtres les jetaient aux bêtes féroces pour se divertir, ou les faisaient périr dans d'affreuses tortures, quand ils refusaient de cultiver, sous le fouet du vainqueur, les terres qui leur avaient appartenu…
– Mais attends donc, – reprit le vieillard en rassemblant ses souvenirs, – attends donc! ça me rappelle une chanson de notre vieil ami à nous autres pauvres gens…
– Une chanson de notre Béranger, n'est-ce pas, grand-père? les Esclaves gaulois?
– Juste, mon garçon. Ça commence… voyons… oui… c'est ça…
D'anciens Gaulois, pauvres esclaves,
Un soir qu'autour d'eux tout dormait, etc., etc.
Et le refrain était:
Pauvres Gaulois, sous qui trembla le monde,
Enivrons-nous!
Ainsi, c'était de nos pères les Gaulois que parlait notre Béranger? Hélas! pauvres hommes! comme tant d'autres sans doute, ils se grisaient pour s'étourdir sur leur infortune…
– Oui, grand-père; mais ils ont bientôt reconnu que s'étourdir n'avance à rien, que briser ses fers vaut mieux.
– Pardieu!
– Aussi, les Gaulois, après des insurrections sans nombre…
– Dis donc, mon garçon, il paraît que le moyen n'est pas nouveau, mais c'est toujours le bon… Eh eh! – ajouta le vieillard en frappant de son ongle le fourneau de sa pipe, – eh eh! vois-tu, Georges, tôt ou tard, il faut en revenir à cette bonne vieille petite mère, l'insurrection … comme en 89… comme en 1830… comme demain peut-être…
– Pauvre grand-père! – pensa Georges, – il ne croit pas si bien dire.
Et il reprit tout haut:
– Vous avez raison; en fait de liberté, il faut que le peuple se serve lui-même, et mette les mains au plat, sinon il n'a que des miettes… il est volé… comme il l'a été il y a dix-huit ans.
– Et fièrement volé, mon pauvre enfant! J'ai vu cela; j'y étais.
– Heureusement, vous savez le proverbe, grand-père… chat échaudé … suffit, la leçon aura été bonne… Mais pour revenir à nos Gaulois, ils font, comme vous dites, appel à cette bonne vieille mère l'insurrection; elle ne fait pas défaut à ses braves enfants; et ceux-ci, à force de persévérance, d'énergie, de sang versé, parviennent à reconquérir une partie de leur liberté sur les Romains, qui, d'ailleurs, n'avaient pas débaptisé la Gaule, et l'appelaient la Gaule romaine.
– De même qu'on dit aujourd'hui l'Algérie française?
– C'est ça, grand-père.
– Allons, voilà, Dieu merci, nos braves Gaulois, grâce au secours de la bonne vieille mère l'insurrection, un peu remontés sur leur bête, comme on dit; ça me met du baume dans le sang.
– Ah! grand-père, attendez… attendez!
– Comment?
– Ce que nos pères avaient souffert n'était rien auprès de ce qu'ils devaient souffrir encore.
– Allons, bon, moi qui étais déjà tout aise… Et que leur est-il donc arrivé?
– Figurez-vous qu'il y a treize ou quatorze cents ans, des hordes de barbares à demi sauvages, appelés Francs , et arrivant du fond des forêts de l'Allemagne, de vrais cosaques enfin, sont venus attaquer les armées romaines, amollies par les conquêtes de la Gaule, les ont battues, chassées, se sont à leur tour emparés de notre pauvre pays, lui ont ôté jusqu'à son nom, et l'ont appelé France , en manière de prise de possession.
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