Max Gallo - 1944-1945 - Le triomphe de la liberté

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Bientôt le Débarquement, bientôt la Libération, c'est ce qu'espèrent les Français en janvier 1944. Mais le chemin est encore long jusqu'au tombeau du IIIe Reich, la capitulation allemande. C'est cette marche vers le triomphe de la liberté que Max Gallo raconte, achevant ainsi sa grande Histoire de la Seconde guerre mondiale.
1944: Roosevelt et Churchill mettent en place le débarquement des troupes anglo-américaines sur les côtes normandes prévu le 6 juin 1944. De Gaulle, maintenu à l'écart, rêve de fouler le sol français libéré par son peuple et de rendre à la France sa souveraineté. Prises en étau par les forces alliées, les puissances de l'Axe capitulent les unes après les autres. En France, la violence monte, barbare, sanglante. La Résistance s'unit et s'organise, les maquisards des Glières et du Vercors se sacrifient, alors que miliciens, collaborateurs et soldats allemands, en représailles, massacrent des innocents. Hitler, qui échappe à un attentat fomenté par son propre camp en juillet 1944, et malgré la débandade de ses troupes, croit encore à la victoire; mais, devant l'entrée des Russes à Berlin, il se suicide d'une balle dans la tête, laissant une semaine plus tard ses généraux signer la reddition sans condition de l'Allemagne le 8 mai 1945. Dans le Pacifique, les combats sont acharnés. Pour faire plier les Japonais, l'état-major américain utilise l'arme atomique: sur Hiroshima, le 6 août 1945, et sur Nagasaki, le 9 août. Le 2 septembre, les Japonais ont capitulé, l'armistice est signée.
1945: au prix de dizaines de millions de morts, la paix est revenue, la liberté a triomphé. Un nouveau monde est à construire.

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« Si la guerre est perdue, la nation doit périr, dit-il. Le Destin le veut ainsi. Inutile d'envisager pour elle des moyens de vie, même primitifs. Il est préférable de procéder aux destructions nous-mêmes parce que notre nation aura prouvé sa faiblesse, l'impuissance du peuple allemand à donner sa mesure devant l'Histoire. Il ne mérite que l'anéantissement. De plus, les individus qui resteront une fois la guerre finie seront des êtres inférieurs car l'élite se sera fait tuer. »

Albert Speer, ministre de l'Armement et de la Production de guerre, s'opposera à cette politique de la « terre brûlée », comme aux déplacements de population voulus par Martin Bormann.

« C'eût été une incroyable marche de la faim », souligne Speer.

Ainsi, Hitler découvre qu'il ne gouverne que les quelques centaines de personnes qui vivent dans le bunker, et qui sont prêtes à mourir comme lui.

Mais il se méfie même de ces derniers fidèles.

« On me ment de tous côtés, dit-il, je ne peux avoir confiance en personne. »

Il hurle devant l'Obergruppenführer SS Gottlieb Berger : « Tout le monde m'a trahi, nul ne m'a dit la vérité. Les militaires m'ont menti... »

Le visage de Hitler devient violacé, son bras et sa jambe tremblent, sa tête dodeline. Il ne cesse de répéter :

« Qu'on les fusille tous ! Qu'on les fusille tous ! »

Le 23 avril il destitue Hermann Goering accusé de haute trahison pour avoir - фото 47

Le 23 avril, il destitue Hermann Goering, accusé de haute trahison pour avoir dans un télégramme écrit au Führer :

« C'est à moi de prendre en main, pour le mieux, les intérêts de notre pays et de notre peuple. Vous connaissez mes sentiments à votre égard, en cette heure la plus grave de ma vie. Les mots me manquent pour exprimer ce que je ressens. Que Dieu vous protège et vous permette de nous rejoindre au plus vite, en dépit de tout.

« Votre fidèle

« Hermann Goering. »

« Goering ? Un être corrompu, un drogué », commente Hitler dont le mépris et la colère sont attisés par Martin Bormann, qui ambitionne de succéder à Goering.

Car les dirigeants nazis, en ces heures ultimes, s'entredévorent, intriguent auprès du Führer.

Et celui-ci, tout à coup indifférent, murmure :

« Eh bien, que Goering négocie quand même la capitulation. Peu importe qui s'en charge ! »

Mais Martin Bormann a donné l'ordre aux SS de Berchtesgaden d'arrêter le maréchal du Reich.

Hitler pourtant méfiant n'imagine pas que Himmler, le ministre de l'Intérieur, l'un des acteurs majeurs de la « Solution finale », le maître des SS, Reichsführer, négocie avec le comte Bernadotte, au consulat suédois de Lubeck.

Le « Der treue Heinrich » - le fidèle Henri comme l'appelle Hitler - dit au comte suédois : « La vie grandiose du Führer touche à sa fin. » Et Himmler offre de remettre à Eisenhower la capitulation des armées allemandes sur le front ouest.

C'est la vieille chimère du renversement des alliances à laquelle veut encore croire Himmler.

Au bunker, on capte une dépêche de l'agence Reuter révélant ces négociations secrètes.

Hitler pousse un hurlement aigu.

« Il était comme fou. Son teint vira au pourpre, raconte un témoin, ses traits devinrent presque méconnaissables... Après sa longue crise de colère, Hitler tomba dans un morne abattement et, pendant un moment, le silence régna dans le bunker tout entier. »

Puis Hitler ordonne qu'on abatte l'agent de liaison de Himmler, le général SS Fegelein. Il est tué dans les jardins de la Chancellerie. Il est marié à la sœur d'Eva Braun, mais celle-ci n'intercède pas en sa faveur.

« Pauvre Adolf, pauvre Adolf, dit-elle. Abandonné et trahi par tous. Mieux vaut la mort de 10 000 hommes que la perte du Führer pour l'Allemagne. »

Le lendemain, 29 avril, entre 1 heure et 3 heures du matin, Hitler épouse Eva Braun, Goebbels et Bormann sont les témoins du mariage.

Les deux futurs époux jurent qu'ils sont de « purs aryens ».

La cérémonie est présidée par un conseiller municipal qui combattait dans les rangs de la Volkssturm, à quelques dizaines de mètres de la Chancellerie.

On boit du champagne avec tous ceux qui vivent dans le bunker. Beaucoup pleurent et se retirent.

Hitler, isolé dans une pièce voisine, dicte son testament.

51.

En cette aube du dimanche 29 avril 1945, Adolf Hitler parle vite, d'une voix sourde, et sa secrétaire Frau Gertrude Junge ne peut le suivre que parce qu'il lui semble non pas découvrir ces phrases, mais les reconnaître.

Elle les a lues dans Mein Kampf, elle les a entendues lors des discours que tout au long de cette décennie les radios - et les journaux - ont diffusés chacun plusieurs fois.

Le Führer n'a pas changé, mais Himmler et Goering le trahissent, les Russes sont à quelques centaines de mètres de la Chancellerie, les Américains sont sur les rives de l'Elbe et ils fraternisent avec les Russes.

Frau Gertrude Junge est émue aux larmes quand Hitler, dans ce qu'il appelle son « Testament politique », dit : « Depuis trente années, seuls mon amour pour mon peuple et ma fidélité envers lui ont guidé mes pensées, mes actes et ma vie... »

Il répète qu'après « les horreurs de la Première Guerre mondiale », il n'a jamais « désiré qu'il s'en produisît une autre contre l'Angleterre ou l'Amérique... ».

Il dénonce les responsables : « La juiverie internationale et ses adeptes. »

Frau Gertrude Junge est bouleversée lorsqu'elle entend le Führer déclarer :

« Après six ans d'une guerre qui, malgré ses revers, s'inscrira un jour dans l'Histoire comme la plus glorieuse et la plus héroïque manifestation du désir de vivre d'une nation, je ne puis abandonner la ville qui est la capitale de notre pays... Je tiens à partager le sort des millions d'êtres qui ont accepté de rester ici. De plus, je ne veux pas tomber aux mains de l'ennemi qui cherche à s'offrir un nouveau spectacle, présenté par les Juifs, dans le seul but de divertir ses masses hystériques.

« Par conséquent, j'ai décidé de rester à Berlin et d'y choisir volontairement la mort, au moment où je jugerai que la position du Führer et de la Chancellerie ne peut être tenue plus longtemps.

« Je meurs la joie au cœur, conscient des accomplissements immenses de notre peuple, paysans, ouvriers, et de l'apport incomparable qu'a fait à l'Histoire notre jeunesse qui porte mon nom. »

Frau Gertrude Junge ne veut pas douter de son Führer, et l'émotion, la concentration que la prise de ce texte exige l'empêchent de penser à ces villes qui ne sont plus qu'amas de ruines, à ces millions de cadavres laissés, le plus souvent, sans sépulture, à ces enfants jetés dans la fournaise de la guerre, à la manière dont elle avait tourné la tête pour ne pas voir ces familles qu'on poussait dans les trains, qui avaient la mort pour destination.

Elle en est sûre : il est innocent, on a trompé le Führer, on l'a trahi. Il le sait et il a raison de décider de condamner les traîtres.

« Avant ma mort, dit-il, j'exclus du Parti l'ex-maréchal du Reich Hermann Goering et je lui retire tous les droits que lui conférait le décret du 20 juin 1941... À sa place, je nomme l'amiral Doenitz président du Reich et commandant suprême des forces armées.

« Avant ma mort, j'exclus du Parti et je relève de toutes ses charges l'ex-Reichsführer des SS et ministre de l'Intérieur Heinrich Himmler.

« En plus de leur manque de loyauté envers moi, Goering et Himmler ont attiré sur la nation tout entière une honte ineffaçable, en négociant secrètement avec l'ennemi, à mon insu et contre ma volonté, et aussi en essayant de s'emparer illégalement du pouvoir. »

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