Жюльетта Бенцони - La Perle de l'Empereur
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L’entrée de Morosini arrêta sa promenade mais il attendit d’être rejoint pour saluer d’une brève inclinaison de tête :
— Prince Morosini ?… Croyez que je regrette d’avoir interrompu votre repas mais j’ai pensé qu’il vous serait plus agréable de nous voir ici plutôt qu’à mon bureau du quai des Orfèvres.
— Le repas est de peu d’importance et je vous suis reconnaissant, commissaire, d’être venu à moi. Asseyons-nous ! Voulez-vous prendre quelque chose ? Un café peut-être ? J’avoue que j’en boirais volontiers…
— En ce cas moi aussi. Merci.
Les deux hommes prirent place près d’un guéridon vite nanti d’un plateau d’argent. Ils n’échangèrent que des banalités jusqu’à ce que le café soit servi, ce qui leur permit de s’étudier mutuellement. Aldo pensait que cet homme froid et courtois ne devait pas être facile à manier mais qu’il eût accepté ce qu’on lui offrait était encourageant.
— Venons-en au but de ma visite, dit enfin celui-ci en reposant sa tasse. Au début de l’après-midi la brigade fluviale a retrouvé le corps de Piotr Vassilievich…
— Déjà ? D’après le récit du petit Le Bret, il a pourtant été lesté d’un parpaing ?
— Mal attaché sans doute. Un marinier en remontant son ancre l’a ramené à la surface Naturellement il n’y a pas touché et s’est hâté de nous avertir. Il n’en avait d’ailleurs aucune envie…
— Pourquoi ?
— Pas beau à voir. La femme du marinier a piqué une crise de nerfs devant le corps.
— Vous êtes sûr que c’est lui ?
— Aucun doute. Deux de ses frères et sœurs sont venus l’identifier. Bien entendu ils devront attendre les résultats de l’autopsie pour procéder à ses funérailles.
— Pourquoi une autopsie ? Nous savons que ce malheureux a été torturé et assassiné très probablement par plusieurs personnes…
— Parce que c’est la loi… et parce que, dans des cas comme celui-là un cadavre peut réserver des surprises. Vassilievich avait rapporté de Russie un ou plusieurs bijoux, des pierres isolées certainement plus faciles à cacher qu’un collier ou un bracelet. Or ces pierres n’ont été récupérées ni par les assassins, ni par la famille, ni par vous si j’en crois votre déposition et celle de Masha Vassilievich…
— Vous pensez qu’il aurait pu les avaler ?
— Ce ne serait pas la première fois que cela arriverait.
— Sans doute, mais dans le cas présent cela me semble difficile.
— Pourquoi ? Vous savez en quoi consistaient ces bijoux ?
— Non, et Masha Vassilievich non plus. Son frère ne les a jamais montrés. Mais étant donné mon début de relations avec eux, l’absorption me paraît exclue. Masha sait que son frère possède un ou plusieurs joyaux qu’il souhaite vendre au mieux. Or m’ayant déjà rencontré à Varsovie il y a trois ou quatre ans, elle me reconnaît au Schéhérazade où j’étais allé passer la soirée avec un ami et elle me demande de l’accompagner chez son frère à sa sortie du cabaret. Arrivés rue Ravignan, nous trouvons ce que vous savez déjà : le logis bouleversé et Piotr disparu.
— Jusque-là nous sommes d’accord. Où je le suis moins c’est sur la suite. Au lieu de prévenir aussitôt la police, ce qui eût été normal, Masha Vassilievich rentre chez elle et vous, vous allez vous embusquer chez le voisin d’en face. Pour quoi faire, mon Dieu ?
— Pour voir ce qui pouvait se passer.
— Drôle d’idée ! Que vouliez-vous qu’il se passe ? Ils ont tout chamboulé dans l’appartement et ensuite emmené l’homme pour le faire disparaître…
— Non. Ils l’ont emmené pour l’interroger à leur façon dans un coin tranquille. S’ils avaient trouvé ce qu’ils cherchaient, il était plus simple de le laisser sur place étranglé ou égorgé.
Langlois eut un sourire en coin mais ses yeux ne quittaient pas le visage d’Aldo.
— La suite vous a donné raison puisqu’une femme est venue, qu’elle est allée tout droit à la cachette, sans doute renseignée par le captif. Où cela redevient étonnant, c’est qu’elle n’ait rien trouvé. Vassilievich a dû parler pour échapper à la souffrance. Désigner une cachette vide c’était se condamner à mort, non ?
Morosini haussa les épaules :
— De toute façon il était condamné. La meilleure preuve est qu’ils l’ont tué et jeté à la Seine sans même attendre le retour de leur envoyée.
— Hum ! Cela ne dit pas où sont passés les bijoux ? La grosse Masha peut-être ?
— Faites-lui crédit d’un peu d’intelligence. Pourquoi serait-elle venue me chercher pour constater qu’il n’y avait plus rien ?
— Et elle ne savait pas en quoi consistait le trésor rapporté par son frère ? Il est étrange que Piotr ne le lui ait pas dit.
— Elle n’a jamais parlé d’un trésor. Son frère lui a seulement dit qu’il s’agissait de quelque chose de très précieux… mais de peu de volume. En ajoutant que le quelque chose valait beaucoup d’argent. Elle pensait le découvrir avec moi.
— Vous n’avez pas essayé d’imaginer de quoi il retournait ? Quelques-unes des célèbres émeraudes Romanoff ? Les perles noires de la Grande Catherine ?
Morosini regarda son visiteur avec une stupeur amusée :
— Seriez-vous un confrère caché sous l’apparence policière ?
— Non, je ne vous viens pas à la cheville mais j’avoue que j’ai toujours été passionné par l’histoire des pierres précieuses et la beauté desdites pierres. Quand le maharadjah de Kapurthala vient en France, ou n’importe quel autre de ses pairs, je m’arrange pour assurer plus ou moins sa protection. Pour le plaisir ! Cela me vaut, de temps en temps, des entretiens agréables.
Aldo voulait bien le croire. Les princes devaient trouver reposant de se confier à cet homme élégant et courtois qui devait les changer singulièrement de la moyenne des policiers rencontrés au cours de leurs voyages.
Cependant Langlois se levait :
— Je vais vous rendre votre liberté… provisoirement ! Non, ne vous inquiétez pas, c’est de l’égoïsme à l’état pur. J’aurais plaisir à bavarder encore avec vous. Vous ne comptiez pas rentrer à Venise dans l’immédiat ?
— Il faudra tout de même que j’y songe ! Il arrive que mes affaires aient besoin de moi… sans parler de ma femme !
— Elle est la fille de Moritz Kledermann, n’est-ce pas ?
— En effet. Vous connaissez mon beau-père ?
— Je n’ai pas cet honneur mais on ne peut s’intéresser au monde des joyaux sans avoir entendu parler de l’un des plus grands collectionneurs européens. En tout cas rassurez-vous ! J’espère bien ne pas vous retenir plus longtemps qu’il ne faut. Cette histoire est désagréable et malheureusement vous y êtes mêlé. Je sais aussi qu’en certains cas vous ne voyez pas d’inconvénient à aider la police.
— Qui diable a pu vous dire une chose pareille ?
Le commissaire eut à nouveau son curieux sourire en coin, prit la main de Morosini et la serra. Une poignée de mains comme celui-ci les aimait, solide et ferme.
— Le chef-superintendant Gordon Warren, de Scotland Yard, est de mes amis… Nous avons parfois collaboré et il lui est arrivé de me parler de vous.
Après le départ du commissaire, Aldo s’accorda un instant de solitude en compagnie d’une cigarette avant de rejoindre Vauxbrun. Il n’y avait pas à se tromper sur le sens exact des paroles du policier : il lui était bel et bien enjoint de ne pas quitter Paris et s’il était une chose dont il avait horreur c’était de se voir assigné à résidence. Combien de temps cela allait-il durer ? Il n’était certes pas inquiet pour ses affaires : Guy Buteau, qui avait été son précepteur avant de devenir son fondé de pouvoir (3), était très capable de les mener sans lui pendant un certain temps et, depuis l’admirable invention de Graham Bell, converser sur longue distance était devenu possible. À condition, évidemment, de savoir se montrer patient. Mais il y avait Lisa dont il détestait être séparé plus de trois ou quatre jours et il savait qu’il en était de même pour elle. L’idée qu’elle pouvait rentrer sans qu’il soit là pour l’accueillir lui était insupportable. Conclusion : il fallait se tirer de ce mauvais pas le plus vite possible !
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