Жюльетта Бенцони - Les Larmes De Marie-Antoinette

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— Et maintenant, que fait-on ? demanda Berthier quand l’archéologue sortit de la Villa Trianon.

— On retourne chez Crawford pour examiner les lieux et chercher un moyen d’entrer cette nuit !

— Ça nous servira à quoi ? Vous avez entendu Aurélie : on ne voit plus Crawford ni sa femme. C’est le secrétaire qui mène le train !

— Justement ! Ce n’est pas naturel ! Que l’Écossais ait posé des questions désagréables à Léonora qui l’a volé comme dans un bois, c’est normal. Qu’il l’enferme ? On peut se poser la question, mais qu’il s’enferme lui aussi après avoir abdiqué ses pouvoirs entre les mains du jeune Baldwin, c’est louche. Alors moi je vais voir ! Je ne vous oblige pas à me suivre !

Berthier se mit à rire :

— Pour m’en empêcher il faudrait me mettre KO et me boucler dans un placard après m’avoir ficelé comme un poulet…

Il était près de onze heures, ce soir-là, quand Berthier vint prendre Adalbert sous l’œil discrètement surpris du voiturier qui n’arrivait pas à comprendre la raison pour laquelle son client s’était emballé dans un imperméable boutonné jusqu’au cou par une belle nuit, douce, étoilée et totalement dépourvue de nuages. Il n’avait pas besoin de savoir que le vêtement cachait un étroit pantalon et un tricot de fin jersey, noirs, constituant la tenue d’été du parfait cambrioleur. Quand la voiture démarra il se contenta de soulever sa casquette galonnée en guise de salut…

En dépit de l’heure tardive il y avait encore du monde dehors. Essentiellement des piétons venus profiter d’une belle soirée et la voiture allait d’autant plus lentement que le trajet était court. Et soudain tout bascula dans l’effroi. La route de Saint-Germain s’effaça sous des torrents de fumée noire au-dessus desquels des langues de flammes rougissaient le ciel. Les deux hommes eurent à peine le temps de se demander ce qui se passait la voiture des pompiers arrivait sur eux et les doublait en clamant des pin-pon… pin-pon… pin-pon frénétiques. Une autre suivit mais on n’alla pas beaucoup plus loin. Rapidement, le ruban d’asphalte fut barré devant la Citroën par un soldat du feu qui leur intimait l’ordre de faire demi-tour. Ce que Berthier exécuta instantanément pour s’arrêter bientôt sur l’herbe du bas-côté. Puis ils descendirent sans un mot, rendus muets par la même inquiétude. Le léger doute qui leur restait se dissipa : c’était effectivement la maison du capitaine des chasses royales qui brûlait…

L’incendie semblait couvrir un vaste espace comme s’il était parti de plusieurs endroits à la fois. Un groupe de promeneurs curieux s’assemblait déjà, contenu par des gendarmes arrivés peut-être avant les secours…

— Reculez ! reculez ! ne cessaient-ils de répéter, mais il était impossible d’avancer de toute façon. Les lances d’arrosage venaient d’entrer en action et la fumée se faisait de plus en plus dense. Cependant, Vidal-Pellicorne et Berthier restèrent là, les mains dans les poches et les pieds dans l’herbe mouillée. Durant des heures…

À peu près au même moment, Aldo, qui somnolait sur son lit, fut réveillé par le fracas des verrous que l’on ouvrait. Son gardien entra – toujours cagoulé ! –, vint droit à lui, lui remit les menottes et, pendant qu’il était penché sur lui, lui fourra une pilule dans la bouche…

— Qu’est-ce que…

— Chut !… Puis à haute voix : Venez !… Vous tenez debout ?

Avec plus d’aisance qu’il ne l’aurait cru, Aldo se leva. Depuis sa séquestration, il baignait généralement dans une atmosphère fluide, plutôt agréable, même si l’on s’en tenait au fait que les cauchemars des premiers jours avaient cessé. Il avala une gorgée d’eau pour faire passer la médecine qui s’était collée à sa gorge

— Où allons-nous ? demanda-t-il mais évidemment on ne lui répondit pas.

Il pensait que l’on allait redescendre à la cave pour affronter de nouveau les fantômes noirs qui s’octroyaient le droit de le mettre en jugement. Ce ne fut pas le cas… On l’introduisit dans ce qui avait dû être une salle commune pourvue d’une longue table et de chaises de paille. Du feu était allumé dans le vieil âtre et, debout devant, un homme masqué y faisait brûler des papiers. Il y avait ici et là des sacs, même deux valises, et cela sentait le départ. Aldo n’eut pas le loisir de se demander ce que ces préparatifs signifiaient pour lui. On le lia sur une chaise et pendant cette opération on amena Caroline qui subit le même sort. Elle semblait ne rien comprendre à ce qui lui arrivait mais elle avait très peur : le regard qu’elle tourna vers Aldo était affolé :

— Que va-t-on faire de nous ?

— Je ne sais pas mais ce préambule n’est guère rassurant.

Il ne dura guère. On entendit, à l’extérieur, la voix de Sylvain Delaunay qui se rapprochait en donnant des ordres puis la porte s’ouvrit et il fut dans la pièce. Cette fois il ne portait pas sa défroque noire mais un costume de voyage en whipcord d’une coupe parfaite et quand il apparut dans la lumière tremblante des chandelles qui éclairaient la scène, Caroline s’écria :

— Sylvain ? Que signifie… ?

Avec un synchronisme parfait, Aldo lâchait :

— Comment ? C’est vous ?

Il venait en effet de reconnaître Frédéric Baldwin, le secrétaire de Quentin Crawford. Et n’en fut qu’à peine surpris :

— Je me doutais bien, jeta-t-il avec mépris, que l’Écossais n’avait pas les mains nettes et qu’il devait convoiter les joyaux de la Reine ! Ainsi c’est lui qui a tout manigancé, à commencer par cette exposition en forme de piège ! Je savais qu’entre collectionneurs on employait parfois des méthodes douteuses mais à ce point, jamais ! Votre patron a fait très fort !

Le jeune homme éclata de rire, d’un rire où retentissaient les trompettes du triomphe :

— Mon patron ? Vous plaisantez ? Ce brave homme n’a été qu’un instrument jusqu’à ce qu’il devienne ma victime, lui aussi.

— Votre victime ? Vous l’avez tué ?

— J’en suis convaincu. À cette heure, mon cher monsieur, Chèvreloup est la proie des flammes. J’ai personnellement arrosé d’essence tapis et tentures aux quatre coins de la maison ! Je serai surpris qu’il y ait des survivants.

— Vous avez osé faire une chose pareille ? gronda Aldo en écho au cri d’horreur de Caroline. Vous les avez tous condamnés à cette mort atroce ?

— Tous ? Non. Rassurez votre cœur sensible. Léonora est saine et sauve. Léonora, ma maîtresse ! Elle s’apprête à partir avec moi quand j’en aurai fini avec vous deux. Parce que, mon cher prince, nos relations s’arrêtent là. Il se trouve que je n’ai plus le temps de vous transformer en torchon et vous emmener avec nous serait trop risqué. Alors je vais vous offrir un aller simple pour l’enfer après vous avoir emprunté en passant quelques menus objets qui me seront fort utiles pour que l’on vous croie toujours en vie. Vas-y ! ordonna-t-il à l’homme qui se tenait auprès de lui.

Celui-ci s’avança et sans précautions arracha des doigts d’Aldo la sardoine gravée à ses armes qui ne l’avait jamais quitté et son alliance…

— J’ai pensé un instant vous amputer… d’un index… d’une oreille ? grinça Delaunay, mais leur mauvaise conservation les rendrait moins crédibles. Fouillez ses poches ! ordonna-t-il.

Il ne restait plus dans celles-ci que la loupe de joaillier et un mouchoir. Aldo tremblait de rage tandis qu’on le dépouillait ainsi mais contenait sa colère pour ne pas ajouter au plaisir de ce misérable qui était en train de jouer avec son étui à cigarettes et son briquet. Caroline, de son côté, suivait la scène d’un regard halluciné… Elle poussa un cri quand, après en avoir fini avec Aldo, l’homme lui arracha le jonc d’or qu’elle portait au poignet et son petit collier de perles…

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