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Жюльетта Бенцони: Les Larmes De Marie-Antoinette

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Жюльетта Бенцони Les Larmes De Marie-Antoinette

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— Volontiers mais d’abord je voudrais comprendre. Vous êtes venue ici volontairement ou avez-vous été réellement enlevée ?

— J’ai été enlevée. Et ne me demandez pas où nous sommes, je suis incapable de vous le dire. Cette maison ressemble à un ancien manoir ou plutôt une ancienne ferme mais au fond je n’en sais rien : je suis prisonnière presque autant que vous. Les premiers jours je ne comprenais pas et j’ai désespéré jusqu’à ce que quelqu’un s’intéresse à moi et s’efforce d’adoucir mon sort… et le vôtre ! Une vraie chance !

— Elle fait tout de même partie d’une bande sans foi ni loi qui assassine, vole, etc. Et si vous me parliez de Sylvain Delaunay ? Votre cousin et aussi votre fiancé si j’ai bonne mémoire ? À peine rentré de Buenos Aires alors que, j’en jurerais, il n’y a jamais mis les pieds… Un amoureux qui n’a pas hésité à vous amputer, ajouta-t-il en désignant l’épais pansement qui enveloppait la main gauche de la jeune fille.

Caroline parut subitement extrêmement malheureuse. Son dos se courba, ses yeux s’emplirent de larmes et elle détourna la tête :

— Je vais essayer de vous expliquer : j’ai connu Sylvain environ deux ans avant la mort de mon grand-père. Sa mère, avec laquelle celui-ci était brouillé, venait de quitter ce monde lui laissant fort peu de choses. Il espérait attendrir mon aïeul sur son sort mais il commettait une grave erreur parce que Grand-Père avait reporté sur lui la haine qu’il vouait à sa mère et l’a mis à la porte sans rien vouloir entendre. Il m’a même frappée quand j’ai tenté de prendre la défense de Sylvain parce que je le trouvais charmant. Et il l’était, croyez-moi ! En outre, si sa mère n’était pas riche, elle avait obtenu qu’il fasse de bonnes études. Ainsi, il a été un moment l’élève du professeur Ponant-Saint-Germain que vous avez dû rencontrer à propos de l’exposition Marie-Antoinette ?

— En effet. Un curieux personnage ! répondit Aldo qui entrevoyait une lueur.

— Il paraît ! Sylvain l’aimait beaucoup et il aimait beaucoup Sylvain. C’est même lui qui lui a donné de l’argent pour quitter Versailles. La vie y était trop chère pour lui et un camarade lui proposait de venir le rejoindre dans le Midi. J’aurais aimé partir moi aussi parce que nous nous aimions – enfin, je le croyais – mais c’était impossible. Pour le moment du moins. Sylvain disait, non sans raison, que ce serait idiot de me faire déshériter par Grand-Père qui était vieux et n’avait sans doute plus très longtemps à vivre. Ensuite, je pourrais le rejoindre et nous serions enfin heureux. Ce qui était un peu bizarre, c’est que Sylvain ne voulait pas me laisser son adresse : je devais lui écrire poste restante à Nice.

À la mort de Grand-Père je lui ai écrit pour la lui annoncer et lui dire qu’il y avait un contretemps : d’après le testament, je n’héritais qu’à condition de continuer à vivre dans la maison et à l’entretenir de mon mieux !

— Et qu’a-t-il répondu ?

— À ma surprise, il a été moins contrarié que je ne le pensais. Il m’a conseillé de chercher le pendentif de diamant. Lorsque je l’aurais trouvé, sa valeur compenserait largement la perte du reste de l’héritage.

— Il connaissait donc l’histoire du pendentif ?

Caroline esquissa un sourire :

— Oh, vous savez, c’était la grande affaire de la famille, sa légende en quelque sorte !… À cette différence près que Sylvain savait qu’il ne s’agissait pas d’un pendentif, justement, mais d’une boucle d’oreille. Cela m’a toujours étonnée…

— Pas moi ! S’il a été l’élève de Ponant-Saint-Germain, il a dû lui en parler et l’autre l’a éclairé à ce sujet. Il sait tout, absolument tout ce qui concerne Marie-Antoinette. Mais revenons à Sylvain : après la mort de votre grand-père il n’est pas venu vous voir ?

— Non. C’est à ce moment-là qu’il est parti pour l’Argentine. À Nice il n’a pas réussi à se faire une place et on venait de lui offrir une situation intéressante dans une mine du Rio Negro. Malheureusement il ne pourrait pas me donner de nouvelles avant longtemps et dans l’immédiat il lui était impossible de me donner une adresse exacte. Il fallait que je sois patiente. Si tout marchait comme il l’espérait nous serions réunis plus vite que je ne le pensais…

— Et il vous a écrit souvent ?

— Deux fois ! La première c’était il y a quelques mois. Il était souffrant mais ses affaires avançaient. La seconde… c’est vous qui me l’avez apportée. Il disait qu’il rentrait et que nous allions nous marier… La suite, j’ai l’impression que vous la connaissez…

— J’en sais même plus que vous. L’épître en question est arrivée dans votre boîte aux lettres par porteur et elle n’avait jamais vu l’Argentine ! Les timbres étaient vrais mais pas les compostages. Votre Sylvain devait être déjà revenu à Versailles…

Caroline haussa des épaules, désabusée :

— Ce n’était guère qu’un mensonge de plus ! Je n’en souffre pas vraiment : Sylvain a perdu beaucoup de son importance… depuis… peu. À présent je sais ce qu’il est… ce qu’il vaut ! Au fond, mon Grand-Père avait raison.

— Mais, enfin, il vous a aimée et vous l’avez aimé…

Elle eut à nouveau son petit sourire triste :

— Je l’ai aimé, oui. Il réunissait en lui mes espoirs d’une vie meilleure parce que vécue auprès de lui. Différente surtout de celle qui était la mienne. Voilà pour moi ! Quant à lui…

Elle leva sa main blessée, infiniment plus éloquente qu’un discours.

— Évidemment ! soupira Aldo.

Il n’eut pas le temps d’en dire plus. Un bruit de moteur se fit entendre au-dehors signalant l’arrivée d’une voiture, qui parut soudain assez familier à Aldo : cela ressemblait à l’Amilcar d’Adalbert. Mais aussitôt, Caroline saisie de frayeur se leva :

— C’est lui qui revient ! Il faut que je vous quitte !…

La porte d’ailleurs s’ouvrait sous la main d’un des hommes masqués. Il fit signe à la jeune fille de se hâter et l’emmena sans lui laisser le temps d’ajouter quoi que ce soit. Pour Aldo il n’eut pas un regard. Seulement un geste impératif lui intimant l’ordre de se recoucher. Ce qu’il fit en adoptant la position du chien de fusil qui lui permettait de garder un œil entrouvert. Quelques secondes plus tard Delaunay entrait. Il fit le tour de la pièce, examina Aldo qui ne réagit pas quand il souleva l’une de ses mains. Persuadé que son prisonnier dormait profondément, il appela :

— François ! Viens lui faire sa piqûre !

— Déjà ? Mais il ne va plus se réveiller !

— Ce ne serait pas une grosse perte. Les choses bougent à Versailles et je me demande si j’aurai le temps de le réduire à l’état que je lui ai promis. Le mieux serait peut-être de l’envoyer dans le Trou, après lui avoir prélevé son alliance… avec le doigt bien sûr… ou alors la main entière. Si la situation se gâtait il faudrait en venir à notre position de repli.

— Et… elle ?

Sylvain eut un ricanement fort désagréable :

— Qu’est-ce que tu veux qu’on en fasse ? Elle est tombée amoureuse de ce type et je n’ai plus d’influence sur elle. On les ligotera ensemble pour faire le plongeon. Elle sera contente !… Ah, pendant que j’y pense, il faut que je dise à Nestor de repeindre la Renault ! Comme on partira avec, on n’a déjà que trop tardé à la débarrasser de son cannage ridicule…

— On ne tiendra jamais tous dedans !

— Aussi nous ne serons que quatre ! J’ai trouvé de l’occupation pour les autres : une bonne lettre anonyme à la police lancera cet âne de Lemercier sur ce vieux fou de Ponant-Saint-Germain et sa bande…

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