Жюльетта Бенцони - Fiora et le Magnifique

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De passage à Dijon, Francesco Beltrami, riche marchand florentin, assiste à l’exécution de deux jeunes amants accusés d’inceste. Bouleversé, Beltrami sauve l’enfant de ces amours illégitimes : Fiora. La jeune fille, d’une inoubliable beauté, connaîtra, dans la Florence des Médicis, la douceur de la vie de palais mais aussi les tourments de nouvelles aventures. Mariée pour un seul jour à un mystérieux chasseur de dot, livrée aux grands inquisiteurs reléguée dans une maison de passe, Fiora pourra-t-elle triompher de tant d’adversité ?

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– Je vous en serai reconnaissant. Auparavant, allez donc chercher l’enfant.

– Elle dort, vous dis-je.

– C’est sans importance. Par la même occasion, priez dame Bertille et maître Huguet de monter ici avec... Il se tourna vers le vieux prêtre : Que vous faut-il pour célébrer un baptême ?

– Vous voulez ? ... Après tout, pourquoi pas ? De l’eau pure, du sel, un linge blanc, un parrain, une marraine...

– Je serai celui-là et donna Leonarda sera celle-là... si elle le veut bien. Maître Huguet et sa femme seront témoins... Derrière leurs verres les yeux bleus s’illuminèrent.

– J’y vais tout de suite. Après, j’irai chercher Jeannette...

Quelques instants plus tard, la petite fille vouée naguère à la honte et à la mort recevait le baptême des mains d’Antoine Charruet et les noms de Fiora-Maria, fille adoptive de Francesco-Maria Beltrami se substituant au père et à la mère inconnus, le parrain étant ce même Beltrami et la marraine Léonarde Mercet.

Le témoin déboucha pour la circonstance l’une de ses meilleures bouteilles de vin de Beaune et s’il se montra surpris du prochain départ de cette parente de sa femme, il n’en éprouva pas une douleur excessive. Dame Bertille, elle, versa trois larmes mais pensa que, si sa cousine était en train de devenir folle, elle préférait de beaucoup que ce fût loin d’une hôtellerie dont le renom avait toujours été irréprochable. Si l’un comme l’autre trouvèrent étrange ce grand remue-ménage fait autour d’une enfant trouvée au coin d’une rue, ils se gardèrent bien de le manifester en vertu de l’intangible règle de tout bon commerçant qui veut que le client ait toujours raison. Surtout un client aussi riche que le Florentin...

Le lendemain, à l’aube, une litière quelque peu usagée mais encore très présentable – que maître Huguet avait négociée férocement dans la nuit à un sien parent chanoine de Saint-Bénigne – et que dame Bertille avait garnie de force coussins, emportait le bébé Fiora, sa marraine et Jeannette, sa nourrice, jeune Bourguignonne à la figure ronde, au corps rond, aux seins ronds et aux yeux arrondis de se trouver soudain passée d’un sort presque misérable à une prospérité inattendue. Des mules solides étaient attelées aux brancards. Francesco Beltrami, et Marino, armés jusqu’aux dents, escortaient le véhicule dont les rideaux de cuir brun s’étaient refermés dès la sortie de la cour de l’hôtellerie. On se dirigea vers la porte d’Ouche tandis que les derniers valets du Florentin, avec le chargement de draps affinés, remontaient vers la porte Guillaume au-delà de laquelle s’ouvrait la route de Paris.

Au moment où la litière traversa le Morimont, Francesco détourna les yeux de l’échafaud dépouillé de son drap noir mais où se dressaient toujours la croix, la roue et la potence évocatrices de supplices. L’aspect de cette place demeurerait à jamais gravé dans sa mémoire tel qu’il l’avait vu, la veille, servant de toile de fond funèbre à un rayonnant visage, un visage dont l’impitoyable burin de l’amour avait inscrit chaque trait au plus secret de son cœur. Et ce fut avec une sorte de sérénité qu’il aperçut pour la dernière fois le champ d’épandage où dormaient Marie et son frère.

En effet, avant que le jour ne pointe, Francesco était allé frapper à la porte du bourreau. A ce vieil homme sévère il avait remis de l’or pour que, par une nuit bien sombre, il allât tirer les amants maudits de leur ignoble tombe afin de leur accorder le repos de la terre chrétienne que lui indiquerait le père Antoine Charruet...

Le soleil hivernal se levait, rouge, essoufflé, baignant le paysage enneigé d’une lueur pourprée. Debout, un peu au-delà du pont-levis de la porte d’Ouche, le vieux prêtre regarda s’éloigner sur la route de Beaune le petit cortège de cet homme généreux qui venait de donner une si grande leçon d’humanité. Levant soudain le bras, il traça dans l’air froid le signe de la bénédiction puis rentra dans la ville. Lorsqu’il aurait accompli, avec Arny Signart, l’exécuteur, le dernier désir du Florentin, il retournerait à Brévailles pour porter, en secret, quelque apaisement à la profonde douleur d’une mère et, de cela, son âme simple se réjouissait à l’avance. Il entra dans la première église rencontrée et s’y abîma longuement dans une action de grâces pour remercier le Dieu de miséricorde d’avoir permis que Francesco Beltrami entrât dans Dijon à l’heure où Marie de Brévailles marchait à la mort. Au moins, l’enfant née dans de si terribles circonstances échappait à la cruauté des hommes avec une véritable chance de connaître quelques années de bonheur.

Pas un instant, le vieil homme n’eut envie d’aller voir ce qu’il advenait de messire Regnault du Hamel. Celui-là aussi était dans la main de Dieu et la pénitence que lui avait infligée le marchand florentin était entièrement méritée.

En fait, c’est seulement le lendemain qu’un paysan qui passait auprès du vieil hospice entendit des gémissements et découvrit le conseiller du chancelier à moitié mort de froid. La litière qui emportait la petite Fiora, nichée dans le giron d’une Léonarde épanouie pour la première fois de sa vie, avait déjà parcouru un bon bout de chemin...

Première partie

POUR UNE NUIT D’AMOUR...

Florence 1475

CHAPITRE PREMIER

LA « GIOSTRA »

– Pas celle-ci ! Ni celle-là ! Et encore moins cette autre : on me l’a vue vingt fois dans les fêtes. Oh ! non ! Pas cette vieille horreur : elle me donne cent ans et avec celle-ci j’ai l’air d’un bébé ! Cherche encore ! ...

Debout au milieu de sa chambre, en chemise, pieds nus, les poings aux hanches et la masse noire de ses cheveux croulant librement sur son dos, Fiora, l’œil orageux, passait la revue des robes que Khatoun, sa jeune esclave tartare, tirait l’une après l’autre, d’un geste nonchalant, des grands coffres de cèdre, peints et dorés qui servaient de garde-robes. Les satins irisés, les velours roses, bleus, blancs, noirs ou bruns, les mousselines brodées, les taffetas et les cendals bruissants, les samits diaprés, enfin tout ce que l’art de la soie florentine et les tissages orientaux pouvaient offrir à la coquetterie comme à la parure d’une jolie femme encombraient déjà la pièce. Ils jaillissaient des cassoni, décrivaient dans l’air une courbe gracieuse puis venaient s’étaler aux pieds de Fiora pour former, sur le parterre bleu d’un grand tapis persan, un massif coloré et chatoyant qui augmentait de volume à chaque instant sans parvenir à dérider sa jeune propriétaire.

Vint le moment où Khatoun, disparaissant jusqu’à mi-corps dans les profondeurs du coffre en ressortit avec un dernier voile et se laissa retomber sur le coussin d’où elle officiait languissamment avec un soupir navré :

– C’est tout, maîtresse. Il n’y a plus rien. Fiora ouvrit de grands yeux incrédules.

– Tu en es sûre ?

– Regarde toi-même si tu ne me crois pas.

– Alors, c’est là tout ce que je possède ?

– Il me semble que c’est déjà beaucoup. Il y a sûrement des princesses qui n’en ont pas autant...

– Simonetta Vespucci en a plus que moi. A chacune de ses apparitions, elle porte une toilette nouvelle. Il est vrai que tout Florence n’a d’yeux que pour elle et qu’on ne cesse de lui offrir des présents...

Sentant des larmes de colère lui monter aux yeux, Fiora tourna les talons et s’en alla, d’un air accablé, s’accouder à la gracieuse fenêtre à colonnettes d’où l’on découvrait le cours paisible de l’Arno étincelant sous le clair soleil de janvier. Sans détourner la tête, elle ordonna :

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