Жюльетта Бенцони - Fiora et le roi de France

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Un fabuleux concours de circonstances a jeté Flora dans les bras de Lorenzo de Médicis. Mais un messager du roi de France apporte à Flora une nouvelle surprenante : son époux Philippe de Selongey n’a pas été exécuté. Bouleversée, Flora regagne la France et se met à la recherche de l’homme qu’elle a toujours aimé. Commence alors une longue quête qui l’entraînera en Avignon, à Bruges, à Nancy... Sa route sera semée d’embûches. Flora réussira-t-elle une fois encore à triompher de l’adversité et à déjouer les manigances du destin ? Mystère garanti jusqu’à la fin de cette passionnante saga. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

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Tristan l’Hermite se tourna lentement vers le roi qu’il salua avec la raideur d’un vieux soldat :

– Plaise au Roi d’ordonner que les combattants entrent en lice ?

D’un signe de tête et d’un geste de la main, Louis XI approuva. Un instant plus tard, annoncés par un roulement de tambour, Luca Tornabuoni et Olivier le Daim effectuaient leur entrée et venaient mettre genou en terre devant le souverain. Tous deux avaient revêtu la tunique de cuir et la demi-armure qui convenaient au combat à pied. Derrière eux, un écuyer portait deux épées et deux dagues. Leurs cuirasses leur avaient été prêtées car ils n’en possédaient pas, du moins en France pour Tornabuoni, dont les armoiries avaient été peintes sur le petit bouclier qui lui servirait à se défendre. Le Daim, n’étant pas noble, avait fait peindre un daim sur champ d’azur constituant des armes parlantes. Tous deux affichaient une affreuse pâleur.

A ce moment, la herse se releva pour donner passage au petit cortège du prêtre et du Saint-Sacrement devant lequel les assistants s’agenouillaient au fur et à mesure. Mais, à quelques pas derrière les religieux, une jeune femme marchait en priant. Son grand hennin ennuagé d’azur et sa robe fleurdelisée comme les cottes des Écossais contrastaient avec les tenues funèbres de l’entourage royal. Fiora la reconnut avec un battement de cœur : c’était la seconde fille du roi, Jeanne de France, duchesse d’Orléans. Et, de toute évidence, cette venue contrariait fort son père :

– Pâques-Dieu, ma fille, que venez-vous faire céans ? s’écria-t-il après que l’ostensoire eut été déposé sur un autel portatif drapé d’or et installé par deux moines.

La jeune princesse, pliant le genou avec humilité, leva courageusement vers son père son visage ingrat et ses yeux magnifiques dont la couleur était celle du grand ciel bleu de ce matin.

– Je n’en sais rien encore, Sire mon père, mais il m’a semblé que je devais venir vers vous dès l’instant où vous en appeliez à Dieu pour vous assister dans votre jugement.

– Comment, diantre, avez-vous appris ceci au fond de votre château ?

– J’ai reçu une lettre, Sire, fit Jeanne qui ne savait pas mentir.

– De qui, cette lettre ?

– Souffrez que je diffère ma réponse jusqu’à l’issue de ce combat...

– Comme il vous plaira ! D’ailleurs, je m’en doute. Eh bien, puisque vous voilà, venez prendre place auprès de moi et passons à ce qui nous occupe ce matin.

Son regard sombre revint se poser sur les deux hommes toujours à genoux :

– Maintenez-vous vos accusations contre la dame de Selongey ici présente ?

Seul Tornabuoni répondit « oui » d’une voix assez ferme. Son compagnon, dont les dents claquaient en dépit de la douceur de cette matinée, se contenta d’un signe de tête, incapable de parler.

– Vous vous êtes confessés, vous avez ouï messe et avez reçu la Très Sainte Communion ? Et, néanmoins, vous maintenez vos dires ?

Ils répondirent de la même façon. L’œil du roi fulgura, mais il permit aux coins de sa bouche d’esquisser un sourire :

– Nous croyons savoir pourquoi vous montrez tant d’assurance et tant de courage, bien aventuré, d’ailleurs, fit-il narquois. Vous pensez que messire Mortimer et messire de Commynes ayant été refusés comme champions de celle que vous accusez, personne ne viendra aventurer sa vie pour une si mauvaise cause ? Alors, regardez ! Et vous trompettes, sonnez ! Je crois qu’il nous vient là un chevalier !

La herse, en effet, se relevait encore et laissait passer trois cavaliers : l’un en tenue de voyage, les deux autres en armure... et une immense joie inonda le cœur de Fiora : car si le premier était Commynes, celui des deux autres qui, sur sa cotte d’arme, portait des aigles d’argent, c’était Philippe de Selongey...

Les trois hommes mirent pied à terre la porte franchie et marchèrent ensemble vers la tribune devant laquelle Tornabuoni et Olivier le Daim les regardaient approcher avec une vague épouvante, persuadés sans doute que les règles du combat allaient se retourner et qu’ils auraient au moins à affronter les deux guerriers. Parvenus devant le roi, tous trois saluèrent d’un même mouvement et Commynes parla :

– Sire, messire Mortimer et moi-même avons accompli la mission dont le Roi nous avait fait l’honneur de nous charger. Plaise à notre Sire que je lui présente le comte Philippe de Selongey, chevalier du très noble ordre de la Toison d’or qui vient par-devers vous, de sa libre volonté, pour défendre la cause et la vie de son épouse injustement accusée. Il accepte naturellement le combat à outrance.

De sa place, apercevant le profil acéré de Philippe, Fiora sentait son cœur fondre d’amour. Jamais il ne lui était apparu plus magnifique ni plus fier ! Louis XI se pencha vers lui, un coude appuyé sur l’un de ses genoux :

– Il nous plaît de vous accueillir en cette lice, comte de Selongey. Nous estimions, en effet, que vous deviez apprendre le grave danger couru par la comtesse... du fait de son imprudence.

– Si ce que l’on m’a dit est exact, Sire, et je n’ai aucune raison d’en douter, je ne vois ici aucune imprudence mais innocence surprise et c’est avec joie que je vais combattre, avec la permission du Roi – et ensemble – ces deux hommes qui ont osé l’accuser pour les motifs les plus bas : la jalousie et la cupidité...

– Un instant ! Avant que vous n’entriez en lice, il est bon que nous éclairions votre position par-devers nous. Vous avez été condamné à mort une première fois pour nous avoir tendu un piège et avoir tenté de nous assassiner.

– Le mot est rude, Sire, protesta Philippe. Nous nous trouvions en guerre et vous étiez le plus mortel ennemi de mon maître, Monseigneur Charles de Bourgogne que Dieu veuille tenir en son giron !

– Admettons-le ! La comtesse a obtenu non seulement votre grâce mais encore votre liberté qui vous a été rendue sans conditions. Une seconde fois, à Dijon, notre gouverneur vous a frappé d’une sentence de mort pour avoir tenté de soulever le peuple... Accordez-nous de parler sans être interrompu, s’il vous plaît ! gronda-t-il comme Philippe ouvrait déjà la bouche. Cette fois, c’est notre seule volonté qui vous a épargné la vie pour ne pas faire pleurer de trop beaux yeux, mais vous avez été emprisonné en notre château de Pierre-Scize... d’où vous vous êtes évadé. Est-ce bien exact ?

Selongey esquissa un salut pour montrer qu’il était d’accord.

– Donc, reprit le roi, vous êtes à nos yeux un prisonnier en fuite et, comme tel, nous sommes en droit de vous punir si d’aventure vous remportez ici la victoire. Nous espérons que nos messagers vous ont clairement exposé la situation...

Un étroit sourire étira la bouche altière de Philippe :

– Je n’ignore rien de ce qui m’attend. Messire de Commynes, en particulier... que je n’avais pas eu le plaisir de rencontrer depuis qu’il a quitté... un peu vite le service de Monseigneur Charles, s’est montré on ne peut plus clair sur ce point. Aujourd’hui une seule chose m’importe : arracher à ce bourreau que je vois auprès d’elle la femme qui porte mon nom et qui m’a donné un fils...

– Un fils que vous ne semblez pas autrement pressé de connaître ? Non seulement vous faites un étrange époux, seigneur comte, mais vous êtes aussi un curieux père...

– Ceux qui entendaient rester fidèles à leur serment féodal et à la mémoire du défunt duc vivent des temps cruels, Sire Roi ! Pour ma part, las des accommodements boiteux et des concessions trop faciles, j’ai choisi de servir Dieu ! Lui seul me semblait assez grand...

– Pour avoir droit à votre hommage ? Encore que ce ne soit guère aimable pour notre personne, nous sommes loin de vous reprocher d’avoir choisi si haut seigneur, un seigneur dont nous, rois et princes, ne serons jamais que les humbles valets. Mais nous ne sommes pas certain que ce choix si noble efface le serment prêté devant un autel à une damoiselle qui était en droit d’attendre de vous amour et protection.

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