Жюльетта Бенцони - Fiora et le roi de France

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Un fabuleux concours de circonstances a jeté Flora dans les bras de Lorenzo de Médicis. Mais un messager du roi de France apporte à Flora une nouvelle surprenante : son époux Philippe de Selongey n’a pas été exécuté. Bouleversée, Flora regagne la France et se met à la recherche de l’homme qu’elle a toujours aimé. Commence alors une longue quête qui l’entraînera en Avignon, à Bruges, à Nancy... Sa route sera semée d’embûches. Flora réussira-t-elle une fois encore à triompher de l’adversité et à déjouer les manigances du destin ? Mystère garanti jusqu’à la fin de cette passionnante saga. --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.

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Fiora, alors, prit son fils contre son cœur et l’y garda un instant, couvrant de baisers légers les boucles soyeuses et le petit front si doux.

– Sois bien sage, mon cœur ! Si tu ne me vois pas demain c’est que je serai partie faire un voyage... pour ma santé !

– Vous irez voir mon papa ?

– Oui, mon ange, je te le promets : j’irai voir ton papa et peut-être qu’alors je te le ramènerai...

Les larmes étaient trop proches et elle ne voulait pas que l’enfant les vît. Elle le remit à Léonarde et, doucement, les poussa vers la porte que Grégoire tenait ouverte. Le garde attendait sur le palier.

Quand la porte se fut refermée, Fiora demeura figée à la même place, écoutant décroître, sur les degrés de pierre, les pas curieusement alourdis de Léonarde. Et puis, il y eut le bruit du lourd vantail donnant sur la cour... Fiora était seule à présent, seule en face d’elle-même, de son passé, de ses fautes, de ses amours réelles ou simulées.

Tout cela, se dit-elle, n’était qu’un affreux gâchis et il eût mieux valu qu’au lendemain de la mort de son père, elle subît l’ordalie par l’eau que Hieronyma, sûre de s’en sortir indemne, avait réclamée pour elles deux. Il y aurait beau temps que son corps, emporté par les eaux jaunâtres de l’Arno, se serait fondu dans la mer bleue. Philippe ne serait pas né... Lorenza non plus, mais Fiora était moins inquiète pour sa petite fille que pour son fils. Lorenza vivrait protégée par le double amour d’Agnolo et d’Agnelle et peut-être aussi par la puissance de son père... si toutefois Lorenzo de Médicis venait à bout de la guerre impie à laquelle le contraignait le pape. Tandis que Philippe, si son père ne quittait pas le refuge illusoire de son prieuré pour veiller lui-même sur son fils, n’aurait que Léonarde, déjà vieille, et aussi les braves gens de la Rabaudière. Mais le roi aurait-il pitié de cet enfant doublement orphelin ?

Lorsque le supérieur du petit couvent enfermé dans les murs du Plessis-Lès-Tours pénétra dans sa prison pour entendre sa confession, il trouva Fiora assise sur son lit, les mains posées calmement sur ses genoux.

La confession dura longtemps. Pour être comprise de cet homme simple qui n’avait guère à juger que les péchés des gardes du château et des serviteurs, Fiora dut lui raconter une grande partie de sa courte vie. En passant par les mots, cela paraissait tellement étrange, tellement anormal, qu’elle comprit parfaitement l’air effaré du moine...

– Êtes-vous sûre, ma fille, de ne rien inventer ? fit-il horrifié quand elle évoqua ses étranges relations avec le pape. Notre Saint-Père ne saurait observer si noir comportement ?

– Je ne suis pas surprise de votre réaction, sire abbé. Mais vous n’êtes pas italien. De là vient toute la différence. J’essaie simplement de vous faire comprendre pourquoi j’ai dû commettre tant de fautes et je vous demande de les pardonner aussi sincèrement que je les regrette. Songez que demain, peut-être, je vais comparaître au tribunal de Dieu. Mais Lui n’aura pas besoin d’explications...

Le religieux reparti, Fiora, tout son courage revenu, mangea de bon appétit la fricassée de canard et de pâté de veau que le bon Grégoire lui servit avec une belle salade et des pâtes sucrées et frites accompagnées d’un pichet de vin d’Orléans frais. Un petit panier de cerises achevait ce festin auquel la jeune femme fit honneur en refusant d’entendre les reniflements de son geôlier et de voir ses yeux, presque aussi rouges que ceux de Léonarde. Après quoi, elle se coucha et s’endormit aussi tranquillement que si le lendemain devait être un jour comme les autres...

Levée avec l’aube pour une longue et minutieuse toilette, Fiora revêtit une robe qu’elle aimait particulièrement, faite d’épais cendal blanc brodé de petites branches vertes et d’entrelacs dorés. Incapable de se faire à elle-même une de ces coiffures pour lesquelles il faut l’aide d’une suivante, elle lissa soigneusement ses épais cheveux noirs, puis tressa deux nattes qu’elle épingla sur sa nuque en un lourd chignon qu’aucune lame ne pourrait traverser. C’était sa façon à elle de défier la mort. Après quoi, elle prit un voile blanc, le posa sur sa tête et l’enroula autour de son long cou mince, comme autrefois, au cours de ses longues chevauchées, lorsqu’elle voyageait en robe. Après quoi, elle attendit qu’on vienne la chercher.

Fiora savait qu’elle était autorisée à entendre la messe dans la petite chapelle dédiée à Notre-Dame de Cléry, l’oratoire préféré du roi, qui se trouvait à l’ouest de la première cour, près du donjon. Tornabuoni et le Daim, eux, l’entendraient dans celle du château qui faisait suite aux appartements royaux.

Fiora appréciait cette disposition qui la mettait à l’abri d’une rencontre avec ces deux hommes acharnés à sa perte. En traversant la cour d’honneur pour passer dans la première, elle aperçut devant le logis royal une tribune, tendue aux couleurs de France. Un vaste espace, délimité par des cordes de soie reliant quatre lances fichées en terre, avait été préparé. Le combat, en effet, aurait lieu à l’épée et à la dague afin que l’on sût bien qu’il ne s’agissait pas d’un tournoi. Sous ce beau soleil matinal, les tentures bleu et or donnaient tout de même à ces préparatifs un air de fête.

Cependant, des ordres avaient dû être donnés pour qu’à l’exception de son escorte armée, Fiora ne rencontrât personne. Dans la chapelle, ne se trouvaient qu’un vieux prêtre et son acolyte devant qui elle s’agenouilla pour suivre pieusement l’office divin et recevoir la Sainte Communion. Après quoi, par le même chemin, on la ramena dans sa chambre, sans rencontrer davantage âme qui vive. Le château, en dehors des sentinelles qui veillaient aux murs d’enceinte, semblait plongé dans une profonde torpeur.

Un repas léger de miel, de lait, de pain et de beurre l’attendait, et elle en consomma une bonne partie pour s’assurer qu’aucune défaillance ne viendrait la trahir. Le combat devait avoir lieu en fin de matinée, à la dernière heure avant le milieu du jour, et il ne restait plus beaucoup de temps. Aussi vérifia-t-elle sa coiffure, puis elle se

lava les mains. Elle était prête maintenant à subir son sort quel qu’il fût... Et elle se sentait l’âme en paix. Il ne lui fallait plus qu’un peu de courage et elle pensa à sa mère. Marie de Brévailles, montée à l’échafaud le sourire aux lèvres. Il est vrai qu’elle partait avec celui qu’elle aimait et les choses en avaient sans doute été facilitées. Elle allait devoir mourir seule sans montrer de faiblesse. Fiora pensait qu’elle le devait au nom qu’elle portait, à la mémoire de ses parents réels comme à celle de son père adoptif.

L’aspect de la cour cernée par les bâtiments rose et blanc du château lui parut bien différent de ce qu’il était un peu plus tôt lorsqu’à l’heure prescrite, elle fut conduite à la place préparée pour elle : un siège élevé d’une marche situé à la droite et un peu à l’écart de la tribune royale, à présent emplie d’hommes vêtus de sombre entourant le fauteuil surélevé de Louis XI. Si celui-ci portait encore le collier de Saint-Michel, ses vêtements, par extraordinaire, étaient de velours noir comme le chapeau orné de médailles dont le bord baissé à l’avant accusait la ligne de son nez.

Fiora le salua comme il convenait, puis se dirigea vers sa place. C’est alors seulement qu’elle aperçut le bourreau. Tout vêtu de rouge, sa longue épée sur l’épaule, il avait dû prendre la suite du petit groupe quand il avait quitté la prison, mais Fiora ne l’avait pas remarqué.

En dépit de son courage, elle se sentit pâlir quand il s’installa à deux pas d’elle, les mains appuyées sur la poignée de l’arme dont la pointe était plantée en terre. Alors, elle s’obligea à regarder droit devant elle l’espace délimité par les cordes de soie. L’un des côtés, vers l’entrée du château, restait ouvert, mais, à l’exception de ce passage, la lice était entourée par une file de gardes écossais dont les armures polies étincelaient au soleil sous la cotte d’armes aux fleurs de lys. Hélas, Mortimer n’y figurait pas, et pas d’avantage Philippe de Commynes dans la troupe réduite des conseillers du roi. Aucun public en dehors de ceux-ci, même la herse était baissée entre les deux cours du Plessis. Enfin, debout devant la tribune elle-même adossée au logis royal, il y avait le grand prévôt, juge du combat... Auprès de lui quatre trompettes et, un peu plus loin, quatre tambours habillés de crêpe noir.

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