Juliette Benzoni - Marianne, une étoile pour Napoléon

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Marianne, une étoile pour Napoléon: краткое содержание, описание и аннотация

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La vie prodigieuse de Marianne d'Asselnat de Villeneuve commence en Angleterre, dans le paisible domaine de sa tante Ellis Selton qui l'a recueillie après la mort de ses parents, guillotinés sous la Terreur. Son adolescence prend fin brutalement le jour même où elle épouse le beau Francis Cranmere dont elle est secrètement éprise depuis longtemps. Au cours d'une nuit de noces effroyable elle perd à la fois son amour, sa fortune et sa sécurité. Marianne doit fuir, abandonner tout ce qu'elle aime, revenir en France où règne l'homme qu'on lui a appris à haïr jour après jour : Napoléon.

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Tandis qu’Agathe retouchait sa coiffure et mêlait quelques étoiles de diamant aux épaisses tresses posées en couronne, Marianne se souvint de la question saugrenue que lui avait posée Adélaïde :

— Vous êtes bien sûre de ne pas l’aimer ?

C’était stupide ! Naturellement, elle en était sûre ! Comment aurait-elle pu hésiter un seul instant entre l’Américain et Napoléon ? Elle reconnaissait honnêtement le charme du marin, mais l’Empereur, c’était tellement autre chose ! Et puis il l’aimait, de tout son cœur et de toute sa puissance, tandis que rien ne venait confirmer ce que pensait Adélaïde. Elle avait décrété, sans jamais l’avoir vu, que Jason l’aimait. Marianne, elle, pensait autrement. Envers elle, l’Américain éprouvait des remords et comme, malgré ce qu’elle avait pu en penser jadis, il était un homme d’honneur, il souhaitait sincèrement effacer le tort qu’il lui avait causé, voilà tout ! Néanmoins, Marianne s’avouait qu’elle éprouverait beaucoup de joie à le revoir. Ce serait si merveilleux s’il était là, ce soir, lui aussi, pour partager son triomphe !

Elle était prête et le miroir lui renvoyait une bien belle image. La fameuse robe de Leroy était, en fait, un chef-d’œuvre de simplicité : un épais satin nacré à longue traîne doublée de drap d’or moulait son corps comme un drap mouillé s’évasant seulement vers le bas, avec une audace que seule pouvait se permettre une femme ayant sa gorge et ses jambes. Avec son vertigineux décolleté qui mettait pleinement en valeur la parure d’émeraude et de diamants que lui avait donnée Napoléon, la robe dévêtait Marianne plus qu’elle ne l’habillait, mais ce qui, sur une autre, eût été indécent, devenait seulement sur elle le comble de l’élégance et de la beauté. Leroy lui avait prédit que, dès demain, une foule de femmes assiégeraient ses salons pour obtenir une robe semblable.

— Mais je refuserai, avait-il assuré. Je tiens à ma réputation et il n’y en a pas une sur mille qui pourrait porter aussi royalement une pareille robe.

Lentement, et sans cesser de se regarder, Marianne enfila de longs gants de dentelle verte. Son image la fascinait ce soir. Elle croyait voir dans sa beauté une promesse de triomphe. Dans ses cheveux noirs, les étoiles de diamant jetaient mille feux.

Un instant, elle hésita entre les deux bouquets déposés devant elle : les violettes, les camélias ? Elle fut tentée de choisir les derniers qui auraient mieux accompagné sa robe, mais pouvait-elle abandonner les fleurs de l’homme qu’elle aimait pour un souci d’harmonie ? Vivement, avec un dernier regard aux délicates fleurs blanches, elle prit les violettes et se dirigea vers la porte, tandis que, dans le couloir, le régisseur criait :

— En scène, mademoiselle Maria-Stella !

Le duo de La Vestale venait de s’achever sous une tempête d’applaudissements dont Napoléon avait donné le signal avec un enthousiasme inhabituel. Sa main tremblante fermement serrée dans celle d’Elleviou rouge d’orgueil, Marianne saluait avec un sentiment de triomphe si violent qu’il lui tournait presque la tête. Mais, plus qu’à la salle debout, qui les acclamait, elle adressait sa révérence à l’homme en uniforme de colonel de chasseur qui là-haut, dans sa grande loge fleurie, lui souriait si tendrement auprès d’une très jolie femme brune au profil de médaille : la princesse Pauline, sa plus jeune sœur, la préférée, vers laquelle il se penchait de temps en temps comme pour lui demander son avis.

— C’est gagné ! souffla Elleviou. Maintenant, tout ira bien. Vous les tenez ! Courage ! C’est à vous seule...

Elle l’entendit à peine. La musique triomphale des applaudissements emplissait ses oreilles de son merveilleux bruit d’orage. Existait-il au monde plus grisant vacarme ? Les yeux fixés sur l’homme qui, là-haut, la regardait, elle ne voyait plus que lui et lui dédiait de tout son cœur cet éclatant succès qu’il avait prédit, voulu. Il dominait l’énorme trou sombre qui, tout à l’heure, à son entrée en scène, avait failli la faire défaillir. Mais le vertige était passé. Elle se sentait bien. Elle n’avait plus peur. Elleviou avait raison : plus rien ne pouvait l’atteindre.

Le silence revint plus vivant peut-être encore que les bravos de tout à l’heure parce qu’il était plein d’attente. C’était comme si la salle tout entière retenait son souffle... Serrant entre ses mains le bouquet de violettes, Marianne commença à chanter l’air du Calife de Bagdad . Jamais sa voix, rompue maintenant aux pires difficultés de la musique, ne lui avait si bien obéi. Elle s’envolait sur la salle, souple, chaude, roulant dans ses notes pures toutes les perles et tous les joyaux de l’Orient, le parfum brûlant des déserts et la joie exubérante des enfants qui jouent dans l’éclaboussure des fontaines. Et Marianne, tendue comme une corde d’arc vers la grande loge, ne chantait que pour un seul, oubliant tous les autres que, cependant, elle entraînait à sa suite sur la route enchantée de la musique.

De nouveau, ce fut le triomphe, bruyant, violent, indescriptible. Le théâtre parut éclater en vivats frénétiques tandis que, sur la scène, des fleurs commençaient à pleuvoir en tempête odorante. Derrière l’orchestre, Marianne, radieuse, pouvait voir les spectateurs debout qui applaudissaient à tout rompre.

— Encore ! criait-on de toutes parts. Bis ! bis !...

Elle fit quelques pas pour venir sur le devant de la scène. Quittant la loge impériale qu’il n’avait pas cessé de regarder, son regard vert vint se poser calmement sur celui du chef d’orchestre et lui fit signe qu’elle allait recommencer le grand air. Elle baissa les yeux tandis que la salle, peu à peu, s’apaisait et que les musiciens reprenaient. La musique, de nouveau, déroula son ruban chatoyant.

Mais, soudain, dans une loge d’avant-scène, il y eut un mouvement qui attira l’attention de Marianne. Un homme entrait et sa silhouette accrocha aussitôt le regard de la jeune femme. Elle crut, un instant, que c’était Jason Beaufort qu’elle avait, en vain, cherché parmi tous ces visages tendus. Ce n’était pas lui, mais bien un autre dont la vue figea dans ses veines tout le sang de Marianne. Très grand, les épaules larges dans un habit de velours bleu sombre, il érigeait, sur une haute cravate de mousseline immaculée un visage dédaigneux aux épais cheveux blonds coiffés à la dernière mode. Cet homme était beau malgré la mince balafre qui lui fendait la joue de la lèvre à l’oreille, et Marianne le regarda avec l’incrédulité puis l’épouvante que l’on réserve aux fantômes.

Elle voulut crier, pour tenter de dominer la terreur qui s’emparait d’elle, mais aucun son ne sortit de sa gorge. C’était comme si elle faisait un mauvais rêve ou si elle était en train de devenir folle. Ce n’était pas possible ? Cette chose affreuse ne pouvait pas arriver ? D’un seul coup elle voyait crouler à ses pieds l’univers merveilleux et fragile qu’elle s’était construit au prix de tant de souffrances. Ses lèvres s’ouvrirent pour chercher l’air, mais l’impression de cauchemar devint affolante, tandis que la salle, la loge impériale et ses roses pourpres, les grands rideaux brodés d’or, les quinquets de la rampe et le visage angoissé du chef d’orchestre se mélangeaient en un kaléidoscope infernal. De toutes ses forces, mais dans un geste dérisoire, Marianne repoussa le spectre qui venait de sortir de la nuit. Mais c’était impossible ! Il ne voulait pas disparaître ! Il la regardait ! Il souriait !...

Alors, avec un gémissement désespéré, Marianne s’abattit sur la scène émaillée de fleurs tandis que, dominant le tumulte qui s’élevait autour de lui, Francis Cranmere, le mari indigne, l’homme qu’elle avait cru tuer, se penchait vers la scène où gisait une mince forme blanche sur laquelle les lumières faisaient fulgurer des étoiles. Il n’avait pas cessé de sourire.

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