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Juliette Benzoni: Marianne, et l’inconnu de Toscane

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Juliette Benzoni Marianne, et l’inconnu de Toscane

Marianne, et l’inconnu de Toscane: краткое содержание, описание и аннотация

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Le destin de Marianne, encore bouleversée par son aventure avec Napoléon, s’assombrit brusquement. Il y a cet homme en bleu, apparu dans une loge de théâtre le soir de son triomphe. Est-il bien Francis Cranmere, l’époux indigne qu’elle croyait avoir tué pour lui faire expier le déshonneur d’une nuit de noces jouée au whist ? Il y a aussi le prochain mariage de l’Empereur, qui plonge Marianne dans l’enfer de la jalousie. Seul un nouvel amour pourrait l’arracher à ce passé trop douloureux. Mais qui est cet inconnu de Toscane dont l’étrange et fastueux palais italien semble abriter de terribles secrets ?

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Pour achever de se remettre, Marianne voulut se lever afin d’aller s’asperger le visage d’eau fraîche. Sa tête était si lourde, ses pensées si confuses encore ! Mais, en rejetant la couverture, elle s’aperçut qu’elle était nue dans son lit où une main inconnue avait semé des brins de jasmin odorant... Alors, elle sut qu’elle n’avait pas rêvé, que tout était vrai : la clairière, la messe noire, le coup de pistolet tiré sur la statue, la fureur meurtrière de Matteo et enfin l’irruption du terrible cavalier...

En l’évoquant, elle sentit ses cheveux se dresser sur sa tête et toute sa chair se hérisser. Etait-ce donc lui qui l’avait ramenée ici ? Ce ne pouvait pas être Matteo... Matteo avait voulu la tuer et elle croyait bien l’avoir vu s’écrouler sous la cravache du cavalier...

Alors, c’était le prince qui l’avait emportée... dévêtue... couchée dans ce lit... qui avait semé ces fleurs odorantes sur un corps que l’inconscience lui livrait entièrement... qui avait peut-être... non, cela ce n’était pas possible !... et d’ailleurs pourquoi l’aurait-il fait puisqu’à l’entendre, comme à entendre le cardinal, il ne voulait pas, il ne voulait à aucun prix que leur mariage devînt une réalité... Pourtant, en fouillant désespérément le brouillard qui avait envahi son esprit durant son évanouissement, elle croyait y retrouver des baisers, des caresses...

Une terreur folle, proche voisine de la panique, jeta cette fois Marianne hors de son lit. Elle voulait fuir, fuir à tout prix et tout de suite, quitter cette maison où elle risquait de devenir folle, où le départ de son parrain l’avait livrée sans défense à tous les dangers d’une demeure habitée par des gens qui faisaient du secret leur pain quotidien. Elle voulait retrouver le grand jour, le soleil, les paysages paisibles, moins romantiques peut-être mais combien plus rassurants, de la France, le calme de sa jolie demeure de la rue de Lille, les yeux gais d’Arcadius et même, et même cela lui semblerait merveilleux, les fureurs de Napoléon et jusqu’à la menace que Francis Cranmere faisait toujours peser sur elle et que, inévitablement, elle retrouverait en regagnant la France ! Oui, tout plutôt que cette atmosphère morbide et sensuelle dans laquelle elle s’engluait et contre laquelle toute sa saine jeunesse se révoltait !

Sans même se soucier de se vêtir, elle courut de nouveau chez Agathe, constata avec un profond soulagement que la jeune fille, elle aussi, était revenue dans son lit et ne perdit pas de temps à se poser des questions. Qui l’avait rapportée, qu’était devenu Matteo, elle refusait de s’en soucier. Avec une énergie née de sa terreur, elle secoua si vigoureusement la jeune fille qu’elle parvint tout de même à l’éveiller. Mais comme Agathe, visiblement encore sous le coup de la drogue, vacillait dans son lit et la regardait avec des yeux troubles de sommeil, elle saisit un pot à eau sur la table de toilette et, de toute sa force, en jeta le contenu au visage d’Agathe qui sursauta, s’étouffa... mais finalement s’éveilla complètement.

— Enfin ! s’écria Marianne. Levez-vous, Agathe, et dépêchez-vous !... Il faut faire les bagages, aller réveiller Gracchus, lui dire d’atteler tout de suite, tout de suite !

— Mais... Ma... Madame..., bafouilla la jeune fille éberluée de ce qu’elle voyait autant que de se trouver ainsi réveillée en pleine nuit et au moyen d’une inondation par une Marianne sommairement vêtue de ses cheveux dénoués. Madame... est-ce que nous partons ?

— Sur l’heure ! Je veux que le soleil levant nous trouve sur la route ! Allez, debout, et plus vite que cela.

Tandis qu’Agathe, ruisselante, s’extrayait de son lit, Marianne, possédée maintenant d’une activité dévorante, courait à sa chambre, vidait coffres et armoires, traînait ses bagages que l’on avait empilés dans un débarras proche de la salle de bains et commençait à tout entasser dedans sans aucun ordre. Quand la femme de chambre apparut, séchée et habillée, quelques minutes plus tard, elle la trouva s’agitant comme une diablesse au milieu du plus effroyable désordre qu’elle eût jamais vu. A ce spectacle Agathe arracha au passage un peignoir et courut en envelopper Marianne qui, jusque-là, n’y avait même pas pensé.

— Madame va prendre froid, remarqua-t-elle d’un ton réprobateur mais sans se risquer à poser la moindre question.

— Merci. Maintenant aide-moi à ranger tout cela... ou plutôt, non, va réveiller Gracchus... et puis, non, j’y vais moi-même !

— Il n’en est pas question ! s’insurgea Agathe. Madame va s’habiller tranquillement pendant que moi je vais aller chercher Gracchus. Il ferait beau voir qu’on la rencontrât aux communs pieds nus et en peignoir ! Je vais prévenir dona Lavinia de venir l’aider.

Agathe eut à peine le temps de sortir. A la grande surprise de Marianne, la femme de charge parut l’instant suivant, tout habillée, comme si elle n’avait pas gagné son lit de la nuit. C’était peut-être le vacarme fait par sa maîtresse qui l’avait éveillée, mais elle ne marqua aucun étonnement de la trouver au milieu des malles et d’un amas de vêtements éparpillés. Sa révérence fut aussi correcte, aussi calme que s’il eût été 8 ou 10 heures du matin.

— Est-ce que votre Seigneurie nous quitte ? dit-elle seulement.

— Oui, dona Lavinia ! Et je remarque que vous ne paraissez pas en être autrement surprise.

Les yeux bleus de la femme de charge se posèrent, paisibles et doux, sur le visage empourpré de Marianne. Elle eut un sourire triste.

— J’ai craint qu’il n’en soit ainsi dès que Monsieur le cardinal nous a quittés. Madame, seule ici, ne pouvait que réveiller les forces mauvaises qui règnent encore sur cette demeure. Elle voulait trop savoir de choses... et sa beauté est de celles qui engendrent les drames. Qu’elle ne le prenne pas en mal, mais je suis heureuse que Madame parte... Cela vaudra mieux pour tout le monde.

— Que voulez-vous dire ? interrogea Marianne, les sourcils froncés, car le calme de Lavinia la surprenait. C’était comme si la femme de charge n’ignorait rien des événements de cette nuit.

— Que Monseigneur, en rentrant tout à l’heure, s’est enfermé chez lui avec le Père Àmundi qu’il a réclamé d’urgence... que Matteo Damiani est emprisonné dans la cave... et que la foudre a dû tomber derrière la colline où s’appuie la nymphée car j’y ai vu de grandes lueurs et j’ai entendu un bruit d’écroulement. Il vaut mieux pour le moment que Madame parte. Quand elle reviendra...

— Je ne reviendrai jamais ! dit Marianne d’un ton farouche qui, cependant, ne parvint pas à ébranler la douceur de Lavinia.

Elle se contenta de sourire.

— Il le faudra bien ! Madame ne s’y est-elle pas engagée ? Quand elle reviendra, dis-je, bien des choses auront changé. Je... je crois qu’elle n’aura plus rien à craindre... Le prince...

— Je l’ai vu ! coupa Marianne. Il est effrayant ! J’ai cru voir un spectre ! Il m’a fait si peur... Ce visage de plâtre...

— Non, corrigea doucement Lavinia, un simple masque, un masque de cuir blanc. Il ne faut pas lui garder rancune. Il est plus à plaindre que jamais, car cette nuit il a souffert cruellement. Je vais faire les malles.

Interdite, Marianne la regarda aller et venir à travers la vaste pièce, pliant les robes, les lingeries, rangeant les chaussures dans leurs boîtes et plaçant le tout adroitement dans les coffres ouverts. Quand elle voulut y ajouter les écrins de joyaux, Marianne s’interposa.

— Non, pas cela, je ne veux pas les emporter !

— Il le faut bien ! Ils sont désormais à Votre Seigneurie. Veut-elle donc désespérer plus encore notre maître ? Il en serait profondément blessé et croirait que Votre Seigneurie le rend responsable et lui tient rigueur.

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