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Juliette Benzoni: Marianne, et l’inconnu de Toscane

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Juliette Benzoni Marianne, et l’inconnu de Toscane

Marianne, et l’inconnu de Toscane: краткое содержание, описание и аннотация

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Le destin de Marianne, encore bouleversée par son aventure avec Napoléon, s’assombrit brusquement. Il y a cet homme en bleu, apparu dans une loge de théâtre le soir de son triomphe. Est-il bien Francis Cranmere, l’époux indigne qu’elle croyait avoir tué pour lui faire expier le déshonneur d’une nuit de noces jouée au whist ? Il y a aussi le prochain mariage de l’Empereur, qui plonge Marianne dans l’enfer de la jalousie. Seul un nouvel amour pourrait l’arracher à ce passé trop douloureux. Mais qui est cet inconnu de Toscane dont l’étrange et fastueux palais italien semble abriter de terribles secrets ?

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Elle entendit l’homme, dans son délire, promettre à son insensible maîtresse de revenir cette nuit.

— La lune sera pleine, diablesse, et tu verras que je n’ai rien oublié, gronda-t-il.

Le cœur de Marianne bondit. Il allait partir, la découvrir... sans plus attendre, elle s’enfuit, parcourant le tunnel, la grotte, la nymphée à la vitesse d’un lièvre poursuivi, se jeta derrière le massif et s’engouffra dans l’escalier, mais se retourna pour jeter un dernier regard à travers les feuilles. Il était temps. Matteo émergait de la grotte et, à nouveau, Marianne se demanda si elle n’avait pas rêvé. L’homme que, l’instant précédent, elle avait surpris en pleine crise de folie érotique, marchait paisiblement sur le sentier tracé entre la colonnade et l’eau, les mains nouées au dos, son visage rude semblant respirer avec délices le vent léger qui jouait dans ses cheveux gris. Ce n’était plus qu’un promeneur matinal profitant de la fraîcheur des jardins humides de rosée avant d’entamer sa journée de travail...

Vivement, Marianne grimpa l’escalier, franchit le panneau ouvert mais, avant de le refermer, prit bien soin d’en observer le mécanisme extérieur et intérieur. Il pouvait, en effet, s’ouvrir des deux côtés, par une poignée dans l’escalier, par l’enfoncement d’un motif de la moulure dorée dans la chambre. Puis, comme l’heure approchait où Agathe lui apportait la tasse de thé matinale, Marianne se hâta d’ôter robe et sandales et de se glisser dans son lit. A aucun prix elle ne voulait qu’Agathe, déjà tellement effrayée, découvrît son expédition du petit jour.

Calée dans ses oreillers, elle essaya de réfléchir calmement bien que ce ne fût guère facile. La découverte successive du panneau dans le mur, du temple de la clairière, de la statue et de la folie de Matteo avait de quoi ébranler un système nerveux plus solide encore que le sien. Et il y avait aussi ce rendez-vous singulier et menaçant qu’il avait donné à sa maîtresse de marbre. Que signifiaient ces paroles bizarres ? Qu’est-ce qu’il n’avait pas oublié ? Que venait-il faire, la nuit, dans ces ruines et d’abord qu’était ce monument incendié sur les décombres duquel trônait la statue ? Une villa ? Un temple ? Quel culte y avait-on célébré et y célébrait-on encore ? A quel rituel obscur et dément Matteo entendait-il sacrifier cette nuit ?

Toutes ces questions s’entrecroisaient dans l’esprit de Marianne sans qu’elle pût y trouver la moindre réponse. Elle eut, tout d’abord, l’idée d’interroger une fois de plus dona Lavinia, mais elle savait que ses interrogatoires faisaient souffrir la pauvre femme, sans doute encore mal remise de celui de cette nuit. Et puis, il était très possible qu’elle ignorât tout de l’étrange déesse à laquelle l’intendant sacrifiait secrètement, comme de sa folie... Le prince lui-même savait-il à quoi son intendant et secrétaire occupait ses nuits ? Et, s’il le savait, accepterait-il de répondre à Marianne en admettant qu’elle réussît à se faire entendre de lui ? Le mieux était peut-être encore d’interroger Matteo lui-même, en prenant naturellement certaines précautions. D’ailleurs, n’avait-elle pas ordonné la veille, à dona Lavinia, de le lui envoyer à la première heure ?

— Nous allons bien voir ! fit-elle entre ses dents.

Sa décision prise, Marianne avala le thé brûlant qu’Agathe lui apportait justement, procéda à sa toilette et se fit habiller. La journée promettant d’être aussi chaude que la précédente, elle choisit une robe de jaconas jaune soufre brodée de marguerites blanches, des escarpins assortis. S’habiller de teintes claires et gaies lui semblait un bon moyen de lutter contre les impressions pénibles que lui avait laissées cette nuit. Puis, comme dona Lavinia venait l’avertir que l’intendant était à sa disposition, elle se rendit dans le petit salon attenant à sa chambre et ordonna qu’on l’introduisît.

Assise devant un petit secrétaire, elle le regarda approcher en essayant de dissimuler de son mieux l’aversion qu’il lui inspirait. La scène de la clairière était trop fraîche encore et trop présente à son esprit pour que le dégoût ne fût pas à fleur de peau, mais, si elle voulait apprendre quelque chose, il lui fallait absolument se maîtriser. Il ne semblait d’ailleurs nullement ému de se trouver là et quiconque l’eût vu, debout devant la jeune femme, dans une attitude déférente, eût juré qu’il était le modèle des serviteurs et non un homme assez vil pour s’introduire comme un voleur, chez cette même femme, quand le sommeil la laissait sans défense.

Pour se donner une contenance et empêcher ses doigts de trembler, Marianne avait pris une longue plume d’oie sur le plumier et jouait avec, distraitement, mais, comme elle gardait Je silence, Matteo prit le parti d’ouvrir la conversation.

— Votre Seigneurie m’a fait demander ?

Elle releva sur lui un regard plein d’indifférence.

— Oui, signor Damiani, je vous ai fait demander. Vous êtes l’intendant de ce domaine et, à ce titre, je pense qu’aucun des détails qui le concernent ne doit vous être inconnu ?

— Je crois, en effet, le connaître à fond, fit-il avec un demi-sourire.

— Vous allez donc pouvoir me renseigner. Hier après-midi la chaleur était si lourde que les jardins eux-mêmes étaient étouffants. J’ai donc cherché à la fois refuge et fraîcheur dans la grotte de la nymphée...

Elle s’arrêta mais son regard ne lâchait pas l’intendant et elle crut bien voir se pincer légèrement ses épaisses lèvres. Avec une feinte nonchalance, mais n’en distillant pas moins chaque mot, elle poursuivit :

— J’ai pu m’apercevoir que l’une des tentures, légèrement déplacée, laissait passer un courant d’air et j’ai vu l’ouverture qu’elle masquait. Je ne serais pas femme si je n’étais curieuse et j’ai suivi ce passage puis découvert, au bout, les vestiges d’un monument incendié.

Volontairement, elle n’avait pas mentionné la statue mais cette fois, elle en était sûre, Matteo avait pâli sous son hâle. Les yeux soudain assombris, il murmura :

— Je vois ! Puis-je dire à votre Seigneurie que le Prince n’aimerait pas apprendre qu’elle a découvert le petit temple, c’est un sujet interdit pour lui et il vaudrait mieux pour Madame...

— Je suis seule juge de ce qui est préférable pour moi, signor Damiani. Si je vous parle à vous, c’est sans doute parce que je n’ai aucune intention d’aller interroger... mon époux sur cette question, à plus forte raison si elle lui est désagréable. Mais vous, vous allez me répondre.

— Pourquoi le ferais-je ? lança l’intendant avec une insolence dont il ne fut peut-être pas maître.

— Parce que je suis la princesse Sant’Anna, que vous le vouliez ou non, que cela vous plaise ou non...

— Je n’ai pas dit...

— Ayez au moins la courtoisie de ne pas me couper la parole. Sachez ceci : quand je pose une question, j’entends que l’on me réponde. Tous mes serviteurs savent cela, ajouta-t-elle en appuyant volontairement sur le mot serviteur. Il vous reste à l’apprendre. Au surplus, je vois mal ce qui pourrait vous empêcher de me répondre. Si cet endroit devait demeurer ignoré, s’il rappelle à votre maître de si sombres souvenirs, que n’avez-vous muré le passage ?

— Monseigneur ne l’a pas ordonné.

— Et vous n’agissez jamais que sur son ordre formel, n’est-ce pas ? ironisa-t-elle.

Il se raidit mais parut prendre son parti. Son regard glacial se planta dans celui de la jeune femme.

— C’est bien ! Je suis aux ordres de Votre Seigneurie.

Heureuse d’avoir vaincu, elle s’offrit le luxe d’un sourire.

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