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Anne Golon: Angélique et le roi Part 1

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Anne Golon Angélique et le roi Part 1

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– En tout cas je vous préviens, avait conclu Mme de Montespan, j'ai entendu de mes oreilles le roi dire au marquis du Plessis qu'il voulait vous voir participer à la chasse de mercredi. Et tâchez que la santé de Madame du Plessis-Bellière ne la fasse pas encore négliger nos attentions, a-t-il ajouté avec humeur, sinon je me chargerai moi-même de lui conseiller par lettre de retourner dans sa province. En somme, vous êtes au bord de la disgrâce.

Atterrée, puis furieuse, Angélique n'avait pas été longue à échafauder tout un plan pour redresser la situation compromise. Elle se rendrait au rendez-vous de chasse et mettrait Philippe devant le fait accompli. Et si le roi lui posait des questions, eh bien, elle dirait la vérité. Philippe, devant le roi, ne pourrait que s'incliner. En grand mystère elle avait fait faire ses toilettes neuves, préparé l'envoi de la jument, et son départ en carrosse le lendemain à l'aube. Une aube qui ne tarderait pas à venir sans qu'elle eût fermé l'œil. Elle se contraignit à clore les paupières, à ne plus penser à rien et peu à peu glissa doucement vers le sommeil.

Soudain, son petit chien griffon Arius, roulé en boule sous la courtepointe, tressaillit, puis, se dressant subitement, commença à s'égosiller. Angélique l'attrapa et le fourra près d'elle, sous les couvertures en lui ordonnant de se taire. La petite bête continua à grommeler, frémissante. Elle consentit à se tenir tranquille quelques instants, puis de nouveau bondit avec des jappements aigus.

– Qu'y a-t-il, Arius ? demanda la jeune femme agacée, que se passe-t-il ? Tu entends des souris ?

Elle lui ferma la gueule de sa main et tendit l'oreille pour essayer de surprendre ce qui agitait ainsi le griffon. Un bruit imperceptible, qu'elle ne put définir sur le moment lui parvint. C'était comme le glissement d'un objet dur sur une surface polie. Arius grondait.

– Du calme, Arius, du calme !

Elle n'arriverait donc jamais à dormir ! Tout à coup derrière ses paupières closes, émergeant de lointains souvenirs Angélique eut la vision de ces mains sombres, de ces mains sales et rugueuses des voleurs de Paris, qui dans les ténèbres épaisses de la nuit se posent sur la surface des vitres et font glisser l'invisible diamant à découper. Elle se redressa d'un bond. Oui, c'était bien cela. Le bruit venait du côté de la fenêtre. Les voleurs !...

Son cœur battait si violemment qu'elle n'entendait plus que ses coups sourds et précipités. Arius s'échappa et se remit à pousser des aboiements aigus. Elle le rattrapa et l'étouffa presque pour le faire taire. Lorsqu'elle réussit de nouveau à tendre l'oreille elle eut l'impression que quelqu'un était dans la pièce. Elle entendit battre la fenêtre. « Ils » étaient entrés.

– Qui est là ? cria-t-elle, plus morte que vive.

Personne ne répondit, mais des pas s'approchèrent de l'alcôve.

« Mes perles ? » songea-t-elle.

Elle lança la main en avant, saisit une poignée de bijoux. Presque aussitôt le choc étouffant d'une lourde couverture s'abattait sur elle. Des bras noueux l'encerclèrent et la paralysèrent, tandis que d'une corde on essayait de la ligoter. Elle se débattit comme une anguille, hurlant à travers les épaisseurs du tissu. Elle réussit à se dégager, retrouva sa respiration pour lancer :

– Au secours ! Au sec...

Deux gros pouces meurtrirent sa gorge, étranglèrent son cri d'appel. Elle suffoqua. Il lui semblait que des éclairs rouges éclataient devant ses yeux. Les jappements hystériques du griffon devenaient de plus en plus lointains...

« Je vais mourir, songea-t-elle..., étranglée par un cambrioleur !... Oh ! c'est trop idiot !... Philippe !... Philippe !... »

Tout s'éteignit enfin.

*****

En reprenant connaissance, la jeune femme sentit un objet glisser de ses doigts et tomber à terre sur le dallage, avec un bruit de boules.

« Mes perles ! »

Engourdie elle se pencha par-dessus le bord de la paillasse où elle était étendue, et aperçut le sautoir de perles rosés. Elle avait dû le garder serré dans son poing crispé, tandis qu'on l'enlevait et qu'on l'amenait dans ce lieu inconnu. Les yeux hagards d'Angélique firent le tour de la pièce. Elle était dans une sorte de cellule où le brouillard de l'aube pénétrait lentement par une petite fenêtre en ogive grillée luttant contre la lumière jaune d'une lampe à huile dans une niche. L'ameublement comportait une table grossière et un escabeau à trois pieds ainsi que le mauvais lit, fait d'un cadre de bois et d'une paillasse de crin.

« Où suis-je ? Entre les mains de qui ? Que me veut-on ? »

On ne lui avait pas volé ses perles. Ses liens étaient dénoués mais la couverture la couvrait encore par-dessus sa légère chemise de nuit de soie rose. Angélique se pencha, ramassa le collier, qu'elle mit machinalement à son cou. Puis elle se ravisa et l'ôtant, le glissa sous le traversin.

Au-dehors, une cloche argentine se mit à tinter. Une autre lui répondit. Le regard d'Angélique accrocha, pendu au mur de chaux, une petite croix de bois noir garnie d'un rameau de buis.

« Un couvent ! Je suis dans un couvent... »

En écoutant avec attention elle pouvait surprendre les échos lointains d'un orgue et de voix psalmodiant des cantiques.

« Qu'est-ce que tout cela signifie ? Oh ! mon Dieu, que j'ai mal à la gorge ! »

Elle resta là un moment, prostrée, les pensées en déroute, voulant se persuader qu'elle vivait un mauvais rêve et qu'elle allait enfin se réveiller de ce cauchemar absurde. Des pas résonnant dans le couloir la firent se redresser. Des pas d'homme. Son ravisseur, peut-être ? Ah ! Ah ! Elle ne le laisserait pas quitte des explications. Elle ne craignait point les bandits. Elle lui rappellerait, si nécessaire, que le roi des argotiers, Cul-de-Bois, était de ses amis.

On s'arrêtait devant la porte. Des clefs tournèrent dans la serrure et quelqu'un entra. Angélique demeura un instant stupéfaite à la vue de celui qui se dressait devant elle.

– Philippe !

Elle était à cent lieues d'imaginer l'apparition de son mari. Ce Philippe, qui n'avait pas daigné depuis deux mois qu'elle était à Paris lui rendre la moindre visite, même de politesse, et se souvenir qu'il avait une femme.

– Philippe ! répéta-t-elle. Oh ! Philippe, quel bonheur ! Vous venez à mon secours ?...

Mais quelque chose de glacé et d'insolite dans le visage du gentilhomme arrêta l'élan qui la jetait vers lui.

Il se tenait devant la porte, campé dans ses hautes bottes de cuir blanc, magnifique dans son justaucorps de daim gris souris soutaché d'argent. Sur son col de dentelle en point de Venise, les boucles de sa perruque blonde tombaient, soigneusement disposées. Son chapeau était de velours gris à plumes blanches.

– Comment vous sentez-vous, Madame ? demanda-t-il. Votre santé est-elle bonne ?

On aurait dit qu'il la rencontrait dans un salon.

– Je... je ne sais pas ce qui m'est arrivé, Philippe, balbutia Angélique en plein désarroi. On m'a attaquée dans ma chambre... On m'a enlevée et amenée ici. Pourriez-vous m'expliquer quel est le misérable qui a commis ce forfait ?

– Très volontiers. C'est La Violette, mon premier valet de chambre.

– ... ?

– Sur mon ordre, compléta-t-il obligeamment.

Angélique bondit. La vérité éclatait. En chemise, pieds nus sur les dalles froides, elle courut jusqu'à la fenêtre, se cramponnant aux grilles de fer. Le soleil se levait sur le beau jour d'été qui verrait le roi et sa Cour chasser le cerf dans les bois de Fausse-Repose. Mais Mme du Plessis-Bellière n'y serait pas présente. Elle se retourna, hors d'elle.

– Vous avez fait cela pour m'empêcher de paraître à la chasse du roi !

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