Anne Golon - Angélique et la démone Part 1
Здесь есть возможность читать онлайн «Anne Golon - Angélique et la démone Part 1» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Исторические любовные романы, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.
- Название:Angélique et la démone Part 1
- Автор:
- Жанр:
- Год:неизвестен
- ISBN:нет данных
- Рейтинг книги:4 / 5. Голосов: 1
-
Избранное:Добавить в избранное
- Отзывы:
-
Ваша оценка:
- 80
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
Angélique et la démone Part 1: краткое содержание, описание и аннотация
Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Angélique et la démone Part 1»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.
Angélique et la démone Part 1 — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком
Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Angélique et la démone Part 1», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.
Интервал:
Закладка:
– Vous avez pourtant réussi à convaincre cet intraitable de vous servir, vous avez réussi à le faire tomber en votre pouvoir fascinateur.
– Parce qu'on me l'a amené enchaîné entre quatre hommes en armes. Il n'en était pas de même sur l'île du Vieux-Navire.
« Ceci posé, qu'avais-je d'autre à faire là-bas que de demeurer le témoin invisible de votre rencontre ? Au demeurant, fortuite et involontaire comme j'ai pu le savoir plus tard. Là encore nos ennemis jouaient gagnants en nous réunissant tous trois sur cette île. Tous les éléments étaient en place pour que nous forgions nous-mêmes notre propre perte. La seule parade à de telles combinaisons diaboliques c'est d'y opposer un comportement contraire à celui envisagé. Dieu merci, nous avons reçu tous trois la force morale de résister.
– Diabolique ! répéta Angélique.
– Ne vous effrayez pas. Je saurai déjouer leurs plans et, quels qu'ils soient, les écarter. Tant que nous ne soupçonnions pas leurs présences, nous avons trébuché dans leurs pièges et il semble que vous en avez été la première victime, à Houssnock et à Brunschwick-Falls où vous avez failli perdre votre liberté et peut-être la vie. Cette attaque au village anglais par les Abénakis, et qui était destinée à vous capturer, entrait-elle aussi dans des plans occultes ?... Je ne sais. Mais déjà lorsque j'ai reçu ce billet, au soir de la bataille navale contre Barbe d'Or, une méfiance s'était éveillée en moi. Je savais qu'un jour ou l'autre « ils » prendraient contact. J'avais cru un instant qu'il s'agissait de Barbe d'Or, mais en l'occurrence je recevais la preuve du contraire. Je me suis rendu dans l'île, par le chenal, avec une barque et un seul homme, mais je restais désormais sur la défensive de l'inconnu et... de moi-même, car ce pouvait être une fausse dénonciation pour m'attirer moi aussi dans un piège, ou ce pouvait être vrai et l'« on » comptait sur ma colère pour me faire commettre d'irréparables gestes et particulièrement contre Vous . Cette volonté de vous nuire à vous, à vous surtout m'est devenue perceptible.
« Prends garde ! me disais-je, prends garde. Souviens-toi que, quoi qu'il arrive, rien ne doit l'atteindre Elle . Et surtout par toi. » Ma colère se détournait vers les misérables qui cherchaient à faire de moi l'instrument du malheur contre vous, dans leurs plans machiavéliques. « Tu ne leur accorderas pas cela ! » me disais-je. Cette fois au moins je devais vous défendre de leurs attaques, quel que fût le prix à payer.
« Ne vous ai-je pas conquise à Toulouse, en me battant en duel avec le neveu de l'archevêque ?
– Ce n'était pas la même chose, s'écria Angélique avec feu, ce ne sera plus jamais la même chose. Pour qui me prenez-vous ? Maintenant, je vous aime !... (Et, surprise de cet aveu comme d'une révélation.) Oh ! oui je vous aime... Trop ! Trop vraiment pour ce que vous méritez. Votre éloignement de tous fut-il si distant que vous ne puissiez même pas concevoir l'attachement que j'ai pour vous ? N'avons-nous pas lutté ensemble contre les Iroquois, contre les Français et leurs sauvages, contre l'hiver, la maladie, la mort ? Ai-je démérité de vous ?... Je vous en prie, si vous ne voulez pas me faire souffrir, gardez-vous, gardez-vous pour moi, mon cher amour. Cessez de faire fi de votre vie, car de vous perdre, cette fois, j'en mourrais, j'en mourrais !
Il s'était dressé, il vint à elle et lui ouvrit les bras. Elle l'étreignit, le front contre son épaule, se perdant en ce refuge merveilleux, où toute sa vie semblait s'anéantir pour y goûter, dans le contact enfin retrouvé de sa présence, de sa chaleur, de son odeur familière, un instant d'intense félicité.
– Moi aussi j'ai été coupable, murmura-t-elle, j'ai douté de votre amour pour moi et de la valeur de vos sentiments. J'aurais dû vous dire tout de suite : « Voilà j'ai retrouvé Colin »... Mais j'ai eu peur. Je ne sais quelle crainte m'a retenue. Habituée à lutter contre les embûches mesquines, contre la bassesse, la vilenie qui gouvernent les actions des hommes, je me suis accoutumée au silence plutôt qu'à la vérité. Pardonnez-moi. Entre nous, ce ne doit pas être.
Il prit le beau visage dans ses mains et le renversa pour plonger son regard dans le sien et baiser doucement ses lèvres.
– Nous ne pouvions nous retrouver sans blessure après tant d'heurs et de malheurs qui ont transformé nos cœurs et marqué nos esprits. La crainte demeurait, au seuil de cette merveilleuse et nouvelle découverte de l'amour, d'être frustrés encore. Mal guéris, nous nous interrogions : la vie nous apprendra-t-elle par les regrets et les nostalgies qui nous poignent et les élans qui nous bouleversent, combien nous étions vraiment destinés l'un à l'autre ? Jadis, à Toulouse, ce fut une fête, un éblouissement. Mais ce n'était pas l'arbre, ce n'était que les racines d'un amour qui devait demander à l'avenir sa signification complète. Eh bien, nous avons su. Loin l'un de l'autre nous avons saigné ensemble de toutes sortes de plaies, sans cependant cesser de nous savoir, dans le secret de nos cœurs, unis à jamais. Il faut maintenant nous reconnaître et nous le dire. Petite étrangère chérie, que je n'ai pas su encore entièrement apprivoiser, pardonnez-moi, pardonnez-moi...
Il baisait avec une infinie douceur la meurtrissure de sa tempe.
– Mon nouvel amour, ma bien-aimée de toujours, ma trop silencieuse...
Elle passa ses doigts, en une caresse, dans ses cheveux touffus, puis sur sa tempe argentée.
– Vous avez toujours su parler d'amour. L'aventurier des mers et le conquérant du Nouveau Monde n'ont pas tué le Troubadour du Languedoc.
– Il est loin. Je ne suis plus le comte de Toulouse.
– Que m'importe le comte de Toulouse ? Celui que j'aime, c'est le pirate qui m'a prise en pitié à La Rochelle, et qui m'a donné à boire une tasse de café turc alors que je mourais de froid, celui qui a fait tirer sur les dragons du roi pour défendre mes amis huguenots pourchassés, et celui encore qui, malgré leur ingratitude, a su leur faire grâce sur mes prières, celui avec lequel j'ai dormi au fond des bois dans une sécurité si profonde qu'on ne peut en connaître de plus grande sur terre que dans l'enfance, celui qui a dit à ma petite fille : « Damoiselle, je suis votre père... » Vous m'êtes si cher. Je n'aurais pas voulu que vous ayez été indifférent à cet... cet incident. J'ai besoin de sentir sans cesse que je vous appartiens... vraiment !
Le lien charnel qui avait été toujours si fort entre eux ajoutait son vertige à cet instant de bonheur sans ombre, et leurs lèvres se joignaient longuement, passionnément, entrecoupant de silences enivrés le murmure de leurs aveux.
– Magicienne ! Magicienne ! Comment me défendre de vous ? Mais je saurais bien un jour vous atteindre à jamais...
Joffrey de Peyrac regarda autour de lui :
– Et maintenant que faire, trésor de mon cœur ? Cette population nous dévore. À force d'hospitaliser pirates et naufragés, nous n'avons même plus un coin à nous. N'avez-vous pas cédé notre appartement à la duchesse de Maudribourg ?
– Oh ! Oui, quel ennui ! Mais je ne savais vraiment où l'héberger avec un peu de confort et vous m'aviez délaissée là-bas.
– Allons sur le Gouldsboro , décida-t-il. Je m'y rendais ces nuits dernières pour prendre un peu de repos, loin de la tentation de vous rejoindre au fort et de vous pardonner trop facilement.
– Quel faux orgueil que celui des hommes ! Si vous étiez venu, vous m'auriez rendue folle de bonheur. Alors que j'ai tant pleuré... Je n'étais plus moi-même. Vous m'aviez détruite !
Il l'étreignit avec force. Angélique prit son manteau.
Читать дальшеИнтервал:
Закладка:
Похожие книги на «Angélique et la démone Part 1»
Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Angélique et la démone Part 1» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.
Обсуждение, отзывы о книге «Angélique et la démone Part 1» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.