Juliette Benzoni - Le prisonnier masqué

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Après la mort de son époux, Sylvie de fontsomme s'était bien juré de ne jamais revoir François de Beaufort et de vivre loin des frasques de la cour. C'est sur ses terres familiales qu'elle élève désormais sa fille Marieet son petit Philippe, dont la naissance doit rester secrète.
Mais que ses espoirs étaient vains! Le jeune roi Louis XIV ne l'a pas oubliée et exige son retour à la Cour où il lui sera impossible de ne pads croiser la route de François qu'elle n'a jamais cessé vd'aimer et qui semble avoir fait la paix avec le Roi après les folies fde la Fronde.
La voilà donc de nouveau au coeur de tout ce qu'elle croyait avoir définitivement fui, sans oublier les perfides manigances de Colbert qui la traque sans relâche au nom de son amitioé pour le surintendant des Finances dséchu: Nicolas Fouquet.

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— Une histoire qui se termine, lui dit-elle en désignant le jeune couple en train de recevoir les compliments de Monsieur.

Elle sourit, puis, du fragile écran de nacre et d’or, elle désigna Philippe qui bavardait avec Buckingham et d’Artagnan :

— Et une autre qui commence. Ce jeune Fontsomme est de ceux qui engendrent des dynasties si Dieu leur prête vie.

— J’aimerais qu’il en soit ainsi. Je ne sais trop pourquoi, mais ce jeune marin m’inspire une sorte de tendresse… comme si je voyais en lui un… jeune frère. Ne trouvez-vous pas qu’il me ressemble ?

Athénaïs partit de ce rire qui n’appartenait qu’à elle et la rendait si séduisante puis, plus bas :

— Personne ne vous ressemble, Sire… Dieu soit loué !

Tous deux riaient encore en sortant ensemble de la galerie, avec une note de soulagement chez le Roi… Il aurait vraiment plaisir à protéger la carrière de Philippe.

Trois jours plus tard, Sylvie quittait Paris pour n’y plus revenir. Seul Perceval l’accompagnait : il savait où elle se rendait en réalité et serait désormais le seul lien qu’elle conserverait avec le monde extérieur. Ainsi, c’était à lui que le geôlier de Pignerol devrait signaler toute nouvelle concernant son prisonnier. Marie et son époux étaient partis la veille pour l’Angleterre, cependant que Philippe rejoignait Brest…

Le plus dur avait été l’adieu à tous les fidèles compagnons de sa vie passée, surtout à Jeannette qu’elle aimait comme une sœur, mais le secret qu’elle partageait avec son fils, Perceval et naturellement Ganseville, ne devait pas s’étendre davantage quelle que fût la confiance en une fidélité sans commune mesure. D’où la décision de se retirer en apparence dans un couvent perdu au fond de la Bretagne dont la Supérieure, en souvenir de M me de Vendôme, avait accepté d’être un peu sa complice. Impossible d’y emmener qui que ce soit !

— Vous ne voulez donc pas connaître vos petits-enfants ? sanglotait Jeannette.

— Toi tu les connaîtras et tu les aimeras pour moi. Et puis, ma Jeannette, même si j’acceptais que tu te cloîtres avec moi, je n’en aurais pas le droit. Tu as un époux, notre cher Corentin. Tu te dois à lui comme il se doit au duché dont il a la charge. À vous deux, vous aiderez les Fontsomme à continuer…

— Je sais, je sais tout cela et nous sommes fiers, mon Corentin et moi, de votre confiance et de celle des enfants mais… ne plus vous revoir…

— Allons ! Tu m’as habituée à plus de courage. Il m’en faut à moi aussi. Mais je dois m’en aller. Je le ressens dans tout mon être. Là-bas, près de la mer que François aimait tant, je crois que je trouverai la paix.

— La vie dans un couvent ne sera-t-elle pas trop dure ? Votre santé n’est plus ce qu’elle était. Vous êtes restée fragile depuis votre grande maladie…

— Sois tranquille ! Je serai bien soignée. Et puis il en sera ce que Dieu voudra…

Plus facile, en dépit de ce qu’elle craignait, fut l’adieu à l’ex-Marie de Hautefort. Celle-ci leva des sourcils surpris au-dessus de ses yeux bleus toujours aussi beaux. Puis, après avoir considéré un moment son amie en penchant la tête d’un côté et de l’autre, elle eut un sourire où se retrouvait l’espièglerie d’autrefois :

— Vous, dans un couvent breton ?… À qui ferez-vous croire cela, ma chère ? Pas à moi en tout cas.

— Et pourquoi pas ?

— Parce que cela ne vous ressemble pas. Vous avez toujours détesté les couvents… Ou alors, faut-il croire à une conversion obtenue par la grâce du Très Saint Suaire de Notre Seigneur ?

— Y verriez-vous un inconvénient ? Sérieusement, Marie, où croyez-vous donc que je vais ?

— Au juste je ne sais pas mais… je vous verrais assez dirigeant vos pas vers… les îles grecques ? Pas plus que moi vous ne croyez à la mort de Beaufort et vous allez voir, vous-même, s’il est possible d’en savoir plus « in situ ». C’est ce que je ferais à votre place.

Sylvie ne put s’empêcher de rire, et ce fut avec une profonde tendresse qu’elle embrassa celle qui partageait avec elle le plus meurtrier des secrets d’État :

— Vous êtes folle, Marie ! Mais c’est aussi pour cela que je vous aime…

— Et moi donc ! soupira la maréchale. Vous allez me manquer, mais j’espère que si vous trouvez quelque chose vous me le ferez savoir. Ce serait une telle joie pour moi d’apprendre que le fils indigne n’a pas réussi à rayer son père du nombre des vivants…

Sa main, lorsque Sylvie quitta Nanteuil où elle était venue pour ce dernier revoir, agitait un joyeux mouchoir. Quand la poussière retomba derrière les roues du carrosse, celle que l’on appelait jadis l’Aurore éclata en sanglots et courut s’enfermer dans son oratoire d’où elle ne bougea de la journée…

D’Artagnan vint le dernier. À l’instant où les voyageurs allaient monter en voiture, il surgit comme une bombe dans la rue des Tournelles, sauta de son cheval sans se soucier de perturber ceux de l’attelage, courut à Sylvie, la prit dans ses bras et posa sur ses lèvres le baiser le plus doux, le plus tendre qu’elle eût jamais reçu.

— Il y a des années que j’ai envie de faire cela ! expliqua-t-il sans se soucier d’excuses que du reste on ne lui demandait pas. C’est mon adieu à moi puisque je… je ne vous reverrai plus. En ce monde tout au moins, où je ne resterai plus longtemps, grâce à Dieu !

— Comment pouvez-vous dire cela ? Vous êtes plus jeune que jamais et je crois bien que vous le resterez toujours ! Vous partez, vous aussi ? ajouta-t-elle en considérant l’équipement de campagne de l’officier.

— Oui. Les mousquetaires quittent Saint-Germain avec le Roi au début de l’après-midi. Quelque chose me dit que vous pourrez prier pour moi dans votre couvent car je ne reviendrai pas[86]. Oh, ne soyez pas triste ! Mourir à la guerre, c’est le sort que souhaite tout soldat, et mon âme pourra aller vers vous quand elle le voudra…

Il lui donna la main pour l’aider à rejoindre Perceval déjà installé qu’il salua. Il referma la portière. La dernière image, après celle de Jeannette sanglotant dans les bras de Corentin et Nicole dans ceux de Pierrot, fut une mince et martiale silhouette debout au milieu de la rue des Tournelles, saluant profondément, les plumes rouges du feutre balayant la poussière, la voiture qui s’en allait, comme elle eût salué la Reine en personne…

— Vous laissez derrière vous beaucoup de chagrin, mon cœur, murmura Perceval qui avait peine lui-même à retenir ses larmes. Étes-vous certaine de ne pas le regretter un jour ?

— Je le regretterai chaque jour, mon cher Parrain, mais… comprenez que je vais vivre enfin le rêve de toute ma vie !…

— Nul n’a souhaité votre bonheur autant que moi. J’espère qu’il sera à la mesure de ce rêve…

Il y pensait encore quelques jours plus tard, tandis que, debout sur le petit quai du port de Piriac, il regardait s’éloigner, par un matin rayonnant de soleil et de mer bleue, le bateau à voile rouge qui emportait Sylvie vers son amour. Avec moins de douleur qu’il ne l’aurait cru parce qu’il était sans le moindre égoïsme et que, seul avec Philippe, il gardait le privilège de pénétrer dans le cercle magique où François et Sylvie allaient s’enfermer. Pas avant un an, bien entendu, et là se posait la grande question : combien de temps Dieu accorderait-il encore à un homme né avec le siècle mais qui, en vérité, n’en sentait guère le poids ?

— Au moins tant que je pourrai lui être bon à quelque chose ! pria-t-il mentalement, les yeux sur la petite tache rouge qui dansait à la crête des vagues.

Puis, sans se retourner cette fois, il remonta vers le bouquet de pins à l’abri duquel Grégoire attendait avec la voiture. En levant les yeux vers le vieux cocher resté sur son siège, il vit qu’il regardait l’horizon et que de grosses larmes roulaient sur ses joues. La douleur muette de ce vieux serviteur des Fontsomme, célibataire endurci et que l’on disait taciturne et bourru parce qu’il ne proférait pas trois paroles par jour, mais dont Sylvie venait de récompenser la fidélité en lui faisant connaître sa destination réelle, le bouleversa. Au lieu de prendre place à l’intérieur, le chevalier de Raguenel se hissa sur le siège à côté de Grégoire, lui tapa sur l’épaule et lui sourit avec, dans l’œil, une lueur de complicité.

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