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Juliette Benzoni: La fille du condamné

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Juliette Benzoni La fille du condamné

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Le 21 juin 1627, François de Montmorency-Bouteville est décapité en place de Grève pour avoir violé vingt-huit fois les édits royaux interdisant le duel. Il laisse une jeuné épouse de vingt ans, deux petites filles de deux ans et un petit garçon à naître. Ce serait la misère si la princesse Charlotte de Condé, leur cousine, ne se chargeait d'élever les enfants selon leur rang. Chez elle Isabelle, la cadette des filles, va s'éprendre très tôt du duc d'Enghien, futur Grand Condé et l'aîné des fils de la maison qui a six ans de plus qu'elle et qui la dédaigne jusqu'à ce qu'en grandissant, elle devienne ravissante. Ce qui va déplaire profondément à sa soeur Anne-Geneviève, future duchesse de Longueville, très belle et très adulée mais qu'un sentiment trouble - payé d'ailleurs de retour ! - unit à Enghien. Elle ne tolère jamais qu'il aime ailleurs et se comportera en conséquence... Quand éclatent les troubles de la Fronde, cette longue révolte où tout le monde trahit tout le monde, où l'ami d'hier devient l'ennemi de demain, où l'on va jusqu'à traîner dans la boue la Régente Anne d'Autriche et le cardinal Mazarin, ils couvriront la guerre larvée qui durant des années va opposer Isabelle, devenue duchesse de Chatillon à Mme de Longueville...

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— Avec votre permission, Monsieur le Duc, je me retirerais. En vérité, je n’ai que faire ici !

Sous le reproche voilé, il reprit son sérieux, mais ne se crut pas obligé pour autant de la raccompagner jusqu’à son appartement.

Quelqu’un pourtant n’avait pas ri du tout, et c’était le Cardinal. Son regard chargé de colère se posa si lourdement sur le jeune homme que, malgré son orgueil, celui-ci ne put s’empêcher de rougir. Mais pour rien au monde il n’eût obtempéré à ce qui n’était rien d’autre qu’un ordre muet. Et il s’en alla tranquillement inviter sa mère à danser.

Le lendemain, la cérémonie du mariage célébrée dans la chapelle du Palais-Cardinal par l’évêque de Paris, Mgr de Gondi, fut grandiose. Le Roi Louis XIII, sa femme la Reine Anne et même le dauphin Louis vêtu de satin blanc y assistèrent. La petite mariée en robe de drap d’or parut sereine et recueillie. Celui auquel on l’unissait, habillé à peu près du même tissu mais où s’épanouissait une grosse tache – le futur Condé se lavait rarement et ne prenait aucun soin de ses vêtements ! –, faisait visiblement la tête et pas une seule fois son regard ne se posa sur sa jeune épouse.

Pas davantage durant le souper somptueux qui suivit. Enghien ignora totalement Claire-Clémence, mangea énormément, but encore plus et semblait d’une humeur charmante quand, aux flambeaux, on raccompagna le couple à l’hôtel de Condé où la chambre nuptiale était préparée. Le tout dans une allégresse générale. Même la mariée souriait : l’instant approchait où elle serait seule avec un époux qu’elle aimait et alors… il devrait se passer quelque chose ! Quoi ? Elle n’en avait qu’une idée très vague…

Au milieu des rires, des vœux, les nouveaux époux furent conduits à leur chambre. La mariée qui tremblait de tous ses membres fut déshabillée, parfumée et installée dans le lit semé de fleurs par la joyeuse bande des belles amies d’Anne-Geneviève, à laquelle manquait toujours Marthe du Vigean, et sous la direction de la duchesse d’Aiguillon qui, en embrassant Claire-Clémence, lui murmura :

— Courage, mon enfant ! C’est le plus beau jour de votre vie !

Ce qui fit pouffer de rire Anne-Geneviève, se contentant de contempler avec un sourire moqueur :

— En ce cas, elle n’en a guère à attendre ! chuchota-t-elle à Isabelle. Je répète qu’Enghien ne la touchera pas ! Il ne lui a porté aucune attention durant cette longue journée ! Je vous ai d’ailleurs dit ce qu’il en est de ses projets ! En outre, ajouta-t-elle soudain assombrie, il y a l’éventuelle descendance qu’il se refuse à procréer ! Mêler notre sang à une fille dont la mère, démente, se prend pour une carafe de cristal et un aïeul qui, bien que maréchal, croupit dans un manoir de campagne avec une servante dont il a fait sa maîtresse et s’enivre du matin au soir est intolérable ! Et puis regardez-la ! On lui donnerait à peine dix ans et elle n’est même pas jolie ! Comment voulez-vous qu’un garçon tel que lui s’accommode de cela ? conclut-elle en haussant ses belles épaules. Surtout à présent qu’il est tout occupé de Marthe du Vigean !

La gorge d’Isabelle se sécha tandis que sa mémoire lui restituait l’image d’une ravissante fille aux cheveux d’un blond de lin, au regard velouté, pétrie de charme et de douceur. Elle réussit cependant à murmurer :

— Et… lui rend-elle son amour ?

— Elle est malade depuis le début des cérémonies : c’est clair, il me semble.

Isabelle attendit qu’elles se fussent éloignées pour poser la question qui lui venait :

— Et c’est pour elle qu’il veut se démarier ?

— Vous plaisantez, j’imagine ? Ne vous ai-je pas précisé que seule une princesse pourrait lui convenir ? Même vous qui êtes cependant une Montmorency ne sauriez vous imaginer un jour princesse de Bourbon-Condé ! D’autant moins que vous êtes sans fortune, ma pauvre !

Le petit nez de la « pauvre » se fronça tandis qu’elle considérait d’un œil soudain dépourvu d’indulgence sa belle cousine, de six ans son aînée et dont l’extrême beauté, chantée – non sans raison, Isabelle était trop honnête pour ne pas le reconnaître ! – par tous les poètes de Paris et singulièrement ceux qui fréquentaient l’hôtel de Rambouillet, faisait un cas à part. En outre, son intransigeante piété semblait l’autoriser à dire ce qu’elle pensait. Aussi n’avait-elle pas jugé utile de dissimuler plus longtemps le dédain que sa cousine lui inspirait !

Isabelle se garda, cependant, de montrer sa colère naissante. Elle se mit à jouer avec l’un des rubans de sa robe, prit un air compassé et exhala un profond soupir :

— Ce qui ne me laisse pas espérer un avenir fort brillant. Ou même un avenir tout court ? A moins évidemment d’entrer au couvent ? Si on ne peut pas faire une princesse, voire une duchesse, d’une Montmorency, on devrait pouvoir en faire une abbesse ? Mais ôtez-moi un doute !

— Lequel ?

— Notre chère Princesse, votre bonne mère, n’espérait-elle pas, jadis, coiffer la couronne de France ? Elle… une Montmorency ?

— Ne dites pas de sottises ! La situation n’était pas la même !

— Et pourquoi, s’il vous plaît ? La différence m’échappe…

— Son père était Connétable de France et duc de Montmorency !

— Tandis que le mien, modeste comte de Bouteville, a laissé sa tête sur un échafaud pour avoir un peu trop aimé le noble jeu d’épée ? Eh bien, ma chère cousine qui serez peut-être un jour duchesse…

— Et pourquoi pas princesse ? Normalement je devrais en porter le titre…

— Je n’y vois aucun inconvénient, mais écoutez bien ceci car je ne le répéterai pas : moi aussi, un jour, je serai duchesse… et peut-être même princesse !

— De quoi, mon Dieu ?

— L’avenir nous le dira ! Voulez-vous parier ? Les Anglais adorent cela, à ce qu’il paraît !

— Pourquoi pas ? Et que parions-nous ?

— Disons… une discrétion ?

— Je suis d’accord, mais encore conviendrait-il de fixer une limite dans le temps ? Voulez-vous dix ans ? Cela me semble raisonnable.

— Je vois que nous nous entendons ! Nous sommes le 11 février 1641. Si le 11 février 1651, je ne suis pas duchesse, je vous donnerai… ce que vous voudrez !

Anne-Geneviève se mit à rire tandis que sa main allait à la rencontre de celle d’Isabelle :

— N’ayez crainte ! Je ne vous ruinerai pas ! Un ruban peut-être ?

— Va pour un ruban ! Une duchesse se doit d’être généreuse… même envers ses égales…

Une double révérence et l’on se sépara afin de regagner chacune sa chambre. Isabelle, qui partageait la sienne avec sa sœur, serait seule ce soir – Marie-Louise adorant danser – et ne le regrettait pas. En dépit de l’assurance affichée par Anne-Geneviève, elle n’aimait pas du tout l’idée de Louis installé si près d’elle dans le lit d’une fille d’à peine treize ans sans doute mais déjà éperdument amoureuse de celui que l’on forçait à l’épouser. Il suffisait de regarder Claire-Clémence une seule fois quand elle le suivait des yeux. Et si jeune qu’elle soit la « petite Bouteville » savait que c’était chose puissante qu’un véritable amour. Et la nuit de noces, en admettant qu’il ne s’y passe rien – ce qu’elle voulait bien croire ! – serait suivie d’autres auxquelles Louis serait obligé de se soumettre ! Même s’il avait mauvaise mine, Richelieu n’avait pas l’intention de trépasser demain ni même dans huit jours !

Tandis qu’assise devant sa table à coiffer Isabelle retirait d’une main distraite les fils de petites perles mêlés à sa chevelure – il y avait fête ce soir aux cuisines en l’honneur du mariage et elle avait libéré Blandine qui était à la fois fille de sa nourrice et sa camériste –, elle s’aperçut soudain qu’elle pleurait… ce qui la mit en colère : elle détestait les larmes, chez elle encore plus que chez les autres, n’ayant de compassion que pour celles de sa mère ou de son petit frère François. Et se morigéna : elle n’allait tout de même pas larmoyer bêtement parce qu’à cette minute le garçon qu’elle aimait était sans doute endormi auprès de son semblant d’épouse ? Non, il y avait autre chose dans les propos de sa belle cousine qu’Isabelle essayait de refouler depuis tout à l’heure parce que c’était infiniment plus grave : Louis voulait se démarier afin d’épouser Marthe du Vigean ! Celle-là, il l’aimait vraiment, selon une sœur que cela n’enchantait pas autrement d’ailleurs ! Même de bonne noblesse, la fille du marquis du Vigean n’était pas princesse et Anne-Geneviève s’opposerait de toutes ses forces, sans doute, à ce mariage-là ! Mais le pourrait-elle en dépit des liens étroits qui les unissaient ? Enghien passait pour avoir un caractère aussi affirmé que celui de sa sœur…

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