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Stewart Rippey: Le Pont sur l’abîme

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Stewart Rippey Le Pont sur l’abîme

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`...même si les hommes passent. Les romans post-cataclysmiques sont si nombreux dans la science-fiction qu'il serait presque possible de définir cette dernière comme étant la littérature des morts et résurrections de l'humanité.

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Quand il atteignit les premières maisons, le jeune homme respira plus librement : là, dans une cour, une poule grattait la terre, entourée d’une demi-douzaine de poussins et, un peu plus loin, un chat blanc et noir se prélassait sur le bord de la route, comme si cette journée de juin était toute pareille aux autres.

La chaleur de l’après-midi pesait sur la rue, et il ne vit personne. « On se croirait dans une ville mexicaine, pensa Ish, tout le monde fait la sieste. » Et, soudain, il se rendit compte qu’il avait prononcé tout bas ces mots comme on siffle pour se donner du courage. Il gagna le centre de la ville, arrêta la voiture près du trottoir et descendit. Tout était désert.

Un petit restaurant était là. Il n’eut qu’à pousser la porte pour entrer.

« Ho, ho ! » cria-t-il.

Aucune serveuse ne s’avança vers lui. Aucun écho ne daigna le rassurer.

La banque était fermée en dépit de l’heure. Et, plus il y réfléchissait, plus il était sûr que c’était un jour de semaine, mardi ou mercredi, tout au plus jeudi. « Qui suis-je désormais ? se demanda-t-il. Rip Van Winkle ? » Mais Rip Van Winkle, après un sommeil qui avait duré vingt ans, avait retrouvé son village animé et habité. À quelques pas de la banque, une quincaillerie était grande ouverte. Il entra et appela ; de nouveau l’écho resta muet. Il essaya dans la boulangerie voisine ; cette fois un bruit presque imperceptible lui répondit ; sans doute une souris qui détalait.

Un match de base-ball avait-il attiré au-dehors toute la population ? Dans ce cas, les commerçants auraient fermé boutique. Ish retourna à son auto, s’assit devant le volant et promena son regard autour de lui. Était-il encore couché sur son lit de camp, en proie au délire ? Le courage lui manquait pour continuer son investigation. La panique s’emparait de lui. Maintenant il remarquait plusieurs autos arrêtées le long du trottoir, spectacle fréquent d’ailleurs les après-midi où les affaires chômaient. Il ne pouvait s’éloigner, décida-t-il, avant d’avoir signalé le mort. Il appuya sur le klaxon et la clameur discordante viola sans pudeur le silence de l’après-midi dans la rue déserte. Il klaxonna une deuxième fois, attendit et recommença. Saisi d’angoisse, il multiplia les appels. Et ce faisant, il regardait de tous côtés, dans l’espoir de voir quelqu’un accourir sur le seuil d’une porte ou, tout au moins, une tête se pencher à une fenêtre. Mais quand il s’arrêta, il se retrouva dans un silence de mort, troublé seulement par le caquetage lointain d’une poule. « De frayeur, elle a pondu son œuf », pensa-t-il.

Un chien grassouillet parut au coin de la rue et s’avança en se dandinant, l’inévitable chien que l’on rencontre dans la rue principale de toutes les petites villes. Ish descendit d’auto et lui barra le chemin. « En tout cas, tu n’as pas jeûné ! » dit-il. Puis sa gorge se serra à la pensée de ce que pouvait avoir mangé l’animal. Le chien paraissait peu disposé aux avances amicales et gardait ses distances ; Ish le laissa partir sans le rappeler ou le suivre. Après tout, le chien était incapable de le renseigner.

« Je pourrais jouer au détective en entrant dans tous ces magasins et en relevant quelques indices », pensa-t-il. Puis une idée meilleure lui vint à l’esprit.

De l’autre côté de la rue se trouvait un petit bureau de tabac où souvent il achetait des journaux. Il s’en approcha. La porte était close, mais, par la fenêtre, il aperçut un grand déploiement de quotidiens.

Le reflet du soleil sur la vitre le gênait, mais il distingua soudain des titres en caractères aussi gros que ceux qui avaient annoncé Pearl Harbor. Il déchiffra :

LE DANGER S’AGGRAVE.

Quel danger ? Soudain, prêt à tout oser, il retourna à la voiture et saisit le marteau. Un instant plus tard, il était devant la porte et levait le lourd outil.

Mais les contraintes habituelles de la vie moderne arrêtèrent son geste. Ce fut comme si la civilisation elle-même retenait son bras : cela ne se fait pas. Un honnête citoyen ne force pas la porte d’un magasin. Il regarda à droite et à gauche dans la rue pour voir si un agent ou un détachement de gendarmes n’allait pas fondre sur lui.

Mais la rue déserte le ramena à la réalité et la panique eut raison de ses scrupules. « Zut ! pensa-t-il, au pire, je paierai les dégâts ! »

Affolé à l’idée qu’il passait le Rubicon et violait tous les principes du monde civilisé, il brandit le lourd marteau et l’abattit de toutes ses forces sur la serrure. Le bois vola en éclats, la porte s’ouvrit et il pénétra à l’intérieur.

Il saisit un journal et éprouva alors sa première surprise. The Chronicle , tel qu’il se le rappelait, offrait au moins vingt ou trente pages à ses lecteurs. L’exemplaire qu’il tenait ressemblait à une gazette provinciale, une seule feuille pliée en deux et datée du mercredi de la semaine précédente.

Les titres lui apprirent l’essentiel. Les États-Unis, d’un océan à l’autre, étaient dévastés par une épidémie nouvelle et inconnue qui se propageait avec une rapidité sans précédent et portait la mort dans tous les foyers. Les chiffres relevés dans diverses cités, d’une valeur d’ailleurs toute relative, indiquaient que les pertes représentaient déjà entre 25 et 35 pour 100 de la population. On était sans nouvelles de Boston, d’Atlanta et de La Nouvelle-Orléans, et on en pouvait conclure que les services d’information ne fonctionnaient plus dans ces villes. Une lecture rapide du journal lui laissa un méli-mélo d’impressions confuses. Par ses symptômes, la maladie n’était pas sans analogie avec la rougeole. Personne ne savait dans quelle partie du monde elle avait pris naissance ; facilitée dans sa propagation par les avions, elle s’était manifestée presque simultanément dans tous les grands centres, et tous les efforts de quarantaine avaient été vains.

Interviewé, un biologiste célèbre avait déclaré que la possibilité de maladies nouvelles tourmentait depuis longtemps les savants. Le passé en avait offert des exemples curieux, mais sans gravité : la suée anglaise, la fièvre Q. En ce qui concernait l’origine de l’épidémie, trois hypothèses étaient plausibles. Elle avait peut-être été transmise à l’homme par des animaux ; ou bien elle était due à un micro-organisme nouveau, probablement un virus, produit par mutation ; on pouvait aussi croire à des émanations venues d’un laboratoire consacré aux recherches sur la guerre bactériologique et provoquées sans doute par une main criminelle. Cette dernière supposition était d’ailleurs la plus accréditée. La maladie, supposait-on, se propageait dans l’air, peut-être par d’imperceptibles poussières. L’isolement le plus rigoureux n’en mettait pas à l’abri, et c’était là le plus étrange.

Interviewé par téléphone transatlantique, un vieux philosophe anglais grincheux avait déclaré : « L’homme, depuis quelque mille ans, s’abêtit de plus en plus. Je ne verserai pas un pleur sur sa disparition. » En revanche, un critique américain, non moins grincheux, avait cherché un secours dans la religion. « Seule la foi peut nous sauver maintenant ; je passe mes heures en prières. »

Des magasins, en particulier des débits de boissons, avaient été pillés. Dans l’ensemble, pourtant, l’ordre était maintenu, la peur refrénait, semblait-il, les mauvais instincts. Louisville et Spokane annonçaient des incendies, car les services de pompiers étaient réduits à leur plus simple expression.

Même dans cette dernière édition d’un journal qui ne paraîtrait plus, ils ne l’ignoraient pas, messieurs les journalistes n’avaient pas oublié d’insérer quelques-unes de ces nouvelles sensationnelles qui faisaient leurs délices. À Omaha, un fanatique avait parcouru les rues, tout nu, en prédisant la fin du monde et l’ouverture du Septième Sceau. À Sacramento, une folle avait ouvert les cages d’une ménagerie de cirque de peur que les animaux ne mourussent de faim et elle avait été écharpée par une lionne. De caractère plus scientifique : le directeur du jardin zoologique de San Diego observait que ses singes mouraient rapidement, mais que les autres animaux se montraient réfractaires à l’épidémie.

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