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François Baranger: Dominium Mundi. Livre I

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François Baranger Dominium Mundi. Livre I

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2202. Né des cendres d’une conflagration planétaire, l’Empire Chrétien Moderne règne sur une Terre ravagée et irradiée. Urbain IX, pape tout puissant et restaurateur du Dominium Mundi, y gouverne d’une main de fer ses peuples revenus à un mode de vie médiéval.Sous son impulsion, un vaisseau colonisateur est envoyé vers une planète d’Alpha du Centaure, dans l’espoir d’y trouver de nouveaux territoires pour l’humanité. Lorsque les passagers l’abordent, ils ont la surprise d’y découvrir un peuple, les Atamides. Le choc est grand. Mais ce n’est rien en comparaison d’une découverte encore plus bouleversante : le véritable tombeau du Christ ! Guidés par leur foi inébranlable, les missionnaires tentent de s’en emparer, en vain. Les indigènes les massacrent.Sur Terre, la nouvelle se répand comme une traînée de poudre. Deux ans plus tard Urbain IX achève d’armer un gigantesque vaisseau, le St-Michel, capable d’abriter un million d hommes. Pour Tancrède de Tarente, le Méta-guerrier héros des champs de bataille, et Albéric Villejust, le génie de l’Infocosme enrôlé de force, débutera une croisade sanglante vers une nouvelle Jérusalem… Les événements feront-ils bégayer l’Histoire ?

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François Baranger

Dominium Mundi

Livre I

« Ô Zarathoustra, dirent alors les animaux , pour ceux qui pensent comme nous, ce sont les choses elles-mêmes qui dansent : tout vient et se tend la main, et rit, et s’enfuit – et revient.

Tout va, tout revient , la roue de l’existence tourne éternellement. Tout meurt, tout refleurit, le cycle de l’existence se poursuit éternellement.

Tout se brise, tout s’assemble à nouveau ; éternellement se bâtit la même maison de l’être. Tout se sépare, tout se salue de nouveau ; l’anneau de l’existence se reste éternellement fidèle à lui-même. »

Also sprach Zarathustra, Friedrich Nietzsche (1883).

PROLOGUE

Je ne saurais dire qui, de l’homme ou de la bête, mérite le mieux son nom.

Je serais tenté de répondre : aucun des deux. Je ne vois guère plus d’humanité chez le premier que de bestialité chez le second. Même en cherchant bien.

La seule vraie question, la seule qui vaille vraiment la peine de s’interroger, tient en peu de mots : existe-t-il quelque chose d’autre ? Un stade supérieur de conscience, un être idéal, je ne sais pas moi, je me contenterais même d’un foutu ange si j’en avais un en face de moi pour de bon.

Franchement, je ne crois pas qu’il y ait quoi que ce soit d’autre, et surtout, de mieux. Il faudra faire avec ce qu’on a.

Tout ce que j’ai eu l’occasion de voir dans ma courte vie, d’un côté comme de l’autre, ce sont des coureurs de fond engagés dans le plus long des marathons que l’ironie des Dieux ait créés : la survie. De minables petites créatures accrochées à leur petit globe rocheux tourbillonnant stupidement dans une galaxie inerte parmi des millions d’autres globes rocheux. On en flanquerait quelques-uns à la poubelle que personne ne s’en rendrait compte.

L’homme ou la bête, finalement, cela n’a pas la moindre importance.

Ce soir-là, assis près du feu, les jambes croisées en tailleur sur un tapis m’isolant du sable qui perdait rapidement de la chaleur accumulée au cours de la journée, j’observais les visages de mes compagnons d’infortune, installés en cercle autour du foyer. Bien que les paroles échangées fussent rares, la communication était bien plus intense, bien plus réelle, que toutes les discussions creuses et imbéciles que j’avais pu avoir au long de ma vie avec la plupart de mes congénères.

Les visages de chacun proclamaient les différences physiques, mais pour moi, ce soir-là, il n’y avait plus que des ressemblances. Tous portaient les mêmes marques de la vie, les mêmes stigmates de la fatigue ou de la vieillesse, et surtout, tous avaient cette même lassitude dans le regard. La lassitude du grand marathon absurde, de la grande course frénétique et vaine.

Survie à la con.

Tandis que le feu diminuait lentement et qu’approchait le moment de rentrer sous la tente, je me laissai aller en arrière et m’allongeai sur le dos, forçant un peu des reins afin d’aplanir le sable à travers l’épais tapis. Je m’oubliai ensuite pendant quelques minutes dans la contemplation des étoiles, en efforçant de relier les astres en pensée, imaginant de nouvelles constellations à ce ciel inconnu.

PREMIÈRE PARTIE

I

Clermont, France
9 mai 2204 (Temps Constant)
H – 28 h 31

« Je vais chercher d’autres bières. »

Joignant le geste à la parole, Liétaud Tournai se leva et entreprit de traverser le bar bondé, bousculant un peu quelques personnes au passage, afin de parvenir jusqu’au patron qui encaissait l’argent des soldats à l’abri de son zinc bon marché. Il se fit servir quatre pintes du liquide jaunâtre qu’on vendait ici sous le nom de bière et se retourna en s’apprêtant à faire le chemin en sens inverse. Avec deux pintes dans chaque main, c’était une autre paire de manches. Mais Liétaud, d’un gabarit impressionnant, même pour un soldat flamand, vit la plupart des clients s’écarter spontanément pour le laisser passer. Malgré quelques gouttes de liquide renversées sur les épaules de soldats échauffés, il réussit à revenir à la petite table bancale où il patientait depuis six heures du matin en compagnie de son frère, Engilbert, et de deux gars rencontrés peu avant.

Tous deux la mâchoire carrée, les yeux gris-bleu et le cheveu tirant sur le roux, Liétaud et Engilbert se ressemblaient assez pour que leur lien de parenté soit évident. Néanmoins, Engilbert était plutôt longiligne et possédait des proportions à peine plus importantes que la moyenne alors que Liétaud dépassait les deux mètres et les cent kilos. En dépit de ces mensurations respectables, la jeunesse de son visage et son expression détendue contribuaient à le rendre sympathique et avenant.

La taverne sur laquelle ils avaient jeté leur dévolu ressemblait à tous les autres bouges qui avaient poussé comme des champignons aux entrées du port spatial depuis sa construction : petite et bourrée à craquer. S’ils avaient réussi à y trouver des places assises, ils ne le devaient qu’à la chance d’avoir été convoqués très tôt le matin, bien avant le gros des troupes. En prime, ils disposaient d’une vue spectaculaire sur les docks d’embarquement, enchevêtrement vertical insensé de béton et de métal, envahi par des centaines de milliers de soldats attendant leur départ. Tous étaient d’une humeur massacrante, principalement à cause du chaos sensoriel dans lequel ils étaient plongés depuis des heures : un maelström de bruit et d’odeurs où le vacarme de la foule noyait les annonces générales grésillées sur les haut-parleurs perdus dans les hauteurs, où des relents d’huile brûlée pénétraient jusque dans les gargotes bondées pour accoucher d’un mélange contre nature avec les odeurs de repas froids. Et, comme si le deus ex machina qui réglait ce spectacle abscons trouvait qu’il manquait une touche finale, des dizaines de transports de troupes décollaient et atterrissaient en permanence, malgré le danger qu’induisait la trop grande proximité de tant de navettes au milieu de la forêt de poutres et de piliers du port militaire spatial Nahor.

Lorsque deux ans auparavant il avait fallu désigner l’endroit destiné à recevoir le futur port de transit pré-orbital, le site d’Erquery près de la mythique ville de Clermont était apparu presque comme une évidence aux concepteurs, tant d’un point de vue géographique que symbolique. La proximité de Clermont était ressentie par tous comme un heureux présage pour le départ de cette campagne militaire.

Achevé en moins de vingt mois dans l’élan d’enthousiasme qui avait suivi la proclamation de la croisade, l’imposant bâtiment dominait maintenant de sa silhouette en trapèze la cime des arbres couvrant les collines alentour, rappelant par la rigueur de sa forme la destination militaire des lieux.

Une noria de transporteurs accomplissant des allers-retours jusqu’à l’orbite basse entourait son sommet comme un essaim d’abeilles excitées tandis qu’à l’intérieur, le brouhaha assourdissant augmentait la confusion que produisaient déjà les bousculades dans les files d’attente, les vibrations dues aux décollages et les odeurs capiteuses de carburant. Des dizaines de niveaux se chevauchaient anarchiquement sur d’immenses colonnades de béton, striées de passerelles suspendues au-dessus du vide. L’ensemble finissait immanquablement par donner le vertige.

Les régiments mobilisés avaient reçu leurs ordres de départ en décalage afin de répartir le flux de personnel à transporter, mais même ainsi, la concentration humaine atteignait à Nahor un degré qui inquiétait passablement les responsables du transfert. La totalité des hommes devait être envoyée dans l’espace en une semaine, et nul ne savait si ce délai serait respecté. En voyant le délire escherien que représentait ce spectacle stupéfiant, toute personne raisonnable aurait répondu que non.

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