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François Baranger: Dominium Mundi. Livre I

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François Baranger Dominium Mundi. Livre I

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2202. Né des cendres d’une conflagration planétaire, l’Empire Chrétien Moderne règne sur une Terre ravagée et irradiée. Urbain IX, pape tout puissant et restaurateur du Dominium Mundi, y gouverne d’une main de fer ses peuples revenus à un mode de vie médiéval.Sous son impulsion, un vaisseau colonisateur est envoyé vers une planète d’Alpha du Centaure, dans l’espoir d’y trouver de nouveaux territoires pour l’humanité. Lorsque les passagers l’abordent, ils ont la surprise d’y découvrir un peuple, les Atamides. Le choc est grand. Mais ce n’est rien en comparaison d’une découverte encore plus bouleversante : le véritable tombeau du Christ ! Guidés par leur foi inébranlable, les missionnaires tentent de s’en emparer, en vain. Les indigènes les massacrent.Sur Terre, la nouvelle se répand comme une traînée de poudre. Deux ans plus tard Urbain IX achève d’armer un gigantesque vaisseau, le St-Michel, capable d’abriter un million d hommes. Pour Tancrède de Tarente, le Méta-guerrier héros des champs de bataille, et Albéric Villejust, le génie de l’Infocosme enrôlé de force, débutera une croisade sanglante vers une nouvelle Jérusalem… Les événements feront-ils bégayer l’Histoire ?

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L’avis de réquisition pour la croisade était arrivé un an et demi auparavant, presque à Noël. À cette époque, il me restait encore une année avant d’obtenir mon diplôme, j’étais donc censé être opérationnel pour le départ, au printemps 2204. Généralement, les prévisionnistes estimaient que cette campagne n’excéderait pas trois ou quatre ans de temps relatif, retour compris, je serais donc absent de la Terre pour cinq ou six ans environ.

Papa aurait un peu plus de soixante-cinq ans lorsque je reviendrais et n’aurait vraisemblablement plus à travailler que cinq ou six années avant qu’on ne m’engage durablement dans une société sérieuse. Si tout se passait bien, cet enrôlement forcé ne serait donc pas une catastrophe pour la famille. C’est pourquoi, la mort dans l’âme, j’avais choisi de me soumettre à la mobilisation et de ne pas m’enfuir hors des frontières.

Enfin, pour être vraiment honnête, toutes ces considérations avaient certes joué dans ma décision finale, mais n’avaient pas été déterminantes. Quelqu’un m’avait convaincu.

Un parfait inconnu.

Je ne l’ai jamais avoué à personne, mais j’ai bien failli partir pour l’Afrique centrale. Après avoir réussi à obtenir l’adresse d’un passeur, je m’étais rendu dans l’un des bleds mal famés qui pullulaient en périphérie d’Évreux. M’étant préparé à verser un acompte, j’avais pris une carte pirate contenant de l’argent gagné au noir et ma plus grande peur était de me faire détrousser au lieu de repartir avec le nom d’un bateau et une date. Tout le long du chemin, la honte me taraudait la conscience. J’allais abandonner Guillemette et papa. J’étais trop lâche pour accomplir le sacrifice d’une partie de ma vie ; précisément celui que mon père avait fait pour moi !

Alors que j’errais sous une pluie battante dans les bidonvilles d’Évreux, perdu en dépit du plan qu’on m’avait fourni, tentant en vain de me repérer dans ce dédale de tôles rouillées et de planches pourries, pataugeant dans la boue en me refusant à utiliser le positionnement de mon messageur afin d’éviter d’être trahi en cas de contrôle, je faillis soudain heurter quelqu’un au détour d’un taudis. L’homme s’arrêta net tandis que moi, mû par un réflexe, je pivotai sur un pied pour éviter de le percuter. Malheureusement, le sol boueux m’empêcha de récupérer mon équilibre et je sentis que si je ne m’agrippai pas à quelque chose, j’allais m’affaler par terre. Je lançai alors ma main vers le col du manteau de l’homme dans l’espoir de m’y accrocher.

Je ne sais pas exactement ce qui se produisit ensuite, mais, à ma grande surprise, ma main ne rencontra que du vide. Soit j’avais mal estimé la position de son col à cause de la pluie drue qui m’empêchait d’y voir correctement, soit le type avait reculé devant mon geste ; toujours est-il que, emporté par mon propre poids, je terminai ma chorégraphie ridicule en m’étalant dans la boue.

Le rouge au front, je me relevai prestement. L’autre n’avait pas esquissé un geste pour m’aider.

C’était un homme d’un certain âge, vêtu d’un simple manteau blanc et coiffé d’un galeron démodé. Je remarquai ce dernier détail, car mon père en portait un autrefois, souvenir de son service militaire effectué en Bretagne. D’ailleurs, même ce manteau élimé aurait pu lui appartenir. Je suppose que ce fut cette vague ressemblance générale qui m’incita à rester plutôt qu’à passer mon chemin aussitôt.

Je bredouillai une excuse quelconque et m’enquis de son état. Même si je n’avais senti aucun contact, je ne pouvais être certain de ne pas l’avoir bousculé. L’homme me répondit d’une drôle de voix sans timbre qu’il allait bien, mais que ce n’avait pas l’air d’être mon cas. De plus en plus embarrassé, j’improvisai une raison abracadabrante à ma présence en ces lieux, réalisant que rien de ce que je disais n’était crédible. Si ce type était de la police, j’étais foutu. J’osais à peine le regarder.

Toutefois, l’inconnu continua de me parler et sa voix particulière finit par me calmer. Même si je ne lui avais pas avoué la raison de ma présence, il n’était pas nécessaire d’être devin pour comprendre ce que je venais chercher. Je n’étais ni le premier, ni le dernier. Sensible à mon désarroi, il n’insista pas et porta deux doigts à son chapeau pour prendre congé. En partant, il me lança toutefois une étrange question : vous êtes-vous déjà demandé quelle était votre raison de vivre ?

Je restai cloué sur place en le regardant s’éloigner puis disparaître au coin de la ruelle.

Ma raison de vivre…

Bien sûr, je pouvais quitter ce pays, partir m’installer à l’étranger afin d’éviter la mobilisation, attendre que les choses se tassent, puis tenter de revenir clandestinement des années plus tard, sou s une fausse identité. Mais que ferai-je pendant toutes ces années ? Je vivoterais. Je tuerais le temps…

Je réalisai soudain à quel point c’était stupide. Non seulement je prenais le risque de ne plus revoir ma famille, de l’abandonner pour de bon, mais en plus, jamais je ne pupitrerais à nouveau ! Or, j’étais fait pour la bio-informatique . Inutile de se cacher derrière son petit doigt. J’étais vraiment fait pour cela ! C’était déjà toute ma vie en tant qu’étudiant, ce le serait encore davantage plus tard. Imaginer un seul instant que je pourrais m’en passer pour le restant de mes jours était tout simplement effrayant. À cet instant, je ne comprenais même plus comment j’avais pu seulement l’envisager !

Dire qu’il avait fallu cette rencontre improbable pour que je le réalise pleinement. J’aurais voulu remercier cet inconnu pour le service involontaire qu’il venait de me rendre, mais il était sûrement déjà loin.

Peut-être sa vague ressemblance avec mon père avait-elle augmenté l’effet que ses paroles avaient eu sur moi ? Toujours est-il qu’à cet instant, toute velléité de fuite m’avait quitté.

Le trajet depuis la Normandie jusqu’à Erquery avait duré plus de deux heures à bord d’un vieux camion d’après-guerre puant la pile à méthanol. Une fois au port spatial, on nous avait conduits dans une salle d’attente à l’écart d’où nous ne devions plus bouger pendant vingt-quatre heures. Un repas insipide nous fut servi en fin d’après-midi, puis nous dûmes nous résigner à passer la nuit là, recroquevillés sur de mauvais fauteuils ou carrément par terre, sur la moquette sale. Le lendemain, à l’annonce de l’embarquement, ce fut perclus de courbatures que notre groupe d’inermes se dirigea vers le VTO qui l’attendait.

Lorsque mon tour arriva enfin, soulagé que le molosse ne s’intéresse plus à moi, je présentai mon badge et mes ordres au régulateur. J’entrevoyais déjà l’intérieur spartiate de la navette. Devant moi, le jeune homme avec lequel j’avais vaguement discuté pendant la matinée monta à bord, puis ce fut à mon tour. Je lançai un dernier regard au carré de ciel bleu qui se détachait dans les hauteurs du bâtiment en me demandant quand je le reverrais, puis, alors que l’officier m’ordonnait de me dépêcher, je montai dans la barge.

H – 27 h 13

La poussée maximale dura une dizaine de minutes puis les réacteurs furent coupés, laissant la navette continuer sur son élan. Liétaud sentit son corps se soulever légèrement dans le harnais de sécurité. Il ne put s’empêcher de pousser un cri d’amusement.

« Tu sens ça, frangin ? » fit-il en riant.

À entendre les exclamations de surprise dans la cabine, ses compagnons de vol expérimentaient eux aussi cette nouvelle sensation grisante : l’impesanteur. Mais l’attrait de la nouveauté ne dura que peu de temps ; un nouveau centre d’intérêt venait de faire son apparition à travers les hublots.

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