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François Baranger: Dominium Mundi. Livre I

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François Baranger Dominium Mundi. Livre I

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2202. Né des cendres d’une conflagration planétaire, l’Empire Chrétien Moderne règne sur une Terre ravagée et irradiée. Urbain IX, pape tout puissant et restaurateur du Dominium Mundi, y gouverne d’une main de fer ses peuples revenus à un mode de vie médiéval.Sous son impulsion, un vaisseau colonisateur est envoyé vers une planète d’Alpha du Centaure, dans l’espoir d’y trouver de nouveaux territoires pour l’humanité. Lorsque les passagers l’abordent, ils ont la surprise d’y découvrir un peuple, les Atamides. Le choc est grand. Mais ce n’est rien en comparaison d’une découverte encore plus bouleversante : le véritable tombeau du Christ ! Guidés par leur foi inébranlable, les missionnaires tentent de s’en emparer, en vain. Les indigènes les massacrent.Sur Terre, la nouvelle se répand comme une traînée de poudre. Deux ans plus tard Urbain IX achève d’armer un gigantesque vaisseau, le St-Michel, capable d’abriter un million d hommes. Pour Tancrède de Tarente, le Méta-guerrier héros des champs de bataille, et Albéric Villejust, le génie de l’Infocosme enrôlé de force, débutera une croisade sanglante vers une nouvelle Jérusalem… Les événements feront-ils bégayer l’Histoire ?

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« Je me demande comment seront nos quartiers », s’interrogea Liétaud, interrompant le cours de pensées de son frère.

Celui-ci lui répondit d’un air absent, les yeux toujours fixés sur la scène en contrebas.

« Inconfortables je suppose, comme d’habitude. »

Une fois arrivés au bout de la file d’attente, le régulateur leur tendit sa plaque de contrôle pour identification. Chacun leur tour, ils passèrent leur messageur personnel au-dessus de l’écran portatif qui afficha leur identité et leur téléchargea en retour les ordres de mission. Ils purent alors monter dans la navette et s’installer dans les rares sièges encore libres. Disposées sur quatre rangées, toutes les places se faisaient face par paires. De grandes barres métalliques de protection partaient des accoudoirs pour rejoindre le haut des dossiers, et les harnais de maintien étaient incorporés aux fauteuils.

Dès que tous les passagers furent attachés à leur siège, les officiers de régulation fermèrent rapidement les portes et cognèrent sur la coque, comme s’il s’agissait d’un vulgaire camion, afin de signaler au pilote qu’il pouvait partir. Les répulseurs s’activèrent et la navette se mit à tanguer en se soulevant au-dessus des barres de maintien sur lesquelles elle reposait jusqu’alors. L’utilisation de champs magnétiques à la place des réacteurs pour sortir du port et atteindre les premiers cinq cents mètres d’altitude permettait d’éviter d’évacuer les passerelles à chaque décollage, maintenant ainsi un certain rythme dans les embarquements. Tandis que leur VTO s’inclinait latéralement pour se dégager, Liétaud put apercevoir par les hublots que l’on faisait déjà avancer l’unité suivante.

Le véhicule s’éleva ensuite jusqu’au sommet évidé du port et traversa la nuée de navettes qui circulaient en permanence aux abords de Nahor. Engilbert remarqua que ses oreilles s’étaient mises à siffler, signe que la cabine venait d’être pressurisée. Le bourdonnement des répulseurs et le tangage produisaient un effet assez perturbant et certains hommes commencèrent à se sentir nauséeux. Mais une fois les cinq cents mètres d’altitude atteints, les réacteurs furent déclenchés et la poussée considérable que subit alors le vaisseau les cloua tous à leur siège. Dudon serra les dents de toutes ses forces de peur que les terribles vibrations qu’ils subissaient ne les fassent tomber. Les hommes se concentraient pour respirer tant ce simple réflexe était devenu difficile sous une telle pression. Seul l’un d’eux trouva l’énergie de pousser un formidable hourra : Liétaud.

Par les hublots, les nuages défilaient si vite qu’ils produisaient un effet stroboscopique. Puis le bleu du ciel vira au gris pour finir dans un noir d’encre quelques minutes plus tard.

H – 27 h 44

« Avancez ! Allez, avancez ! » beuglait l’un des gardes en nous faisant signe de nous presser. Il voyait pourtant parfaitement que la file des inermes progressait à son propre rythme. Crier sur les hommes n’y changerait rien. Sans le vouloir, je dus le dévisager d’un air mauvais, car il me fixa lorsque son regard tomba sur moi. Je détournai aussitôt les yeux. La dernière fois, j’avais bien failli me prendre une décharge d’étourdisseur T-farad.

Malheureusement, je le vis du coin de l’œil s’approcher, imprimant de petits moulinets à sa matraque. Je baissai le menton pour masquer le mouvement de déglutition que décrivit ma pomme d’Adam. Pas question de donner à une pourriture de ce genre la satisfaction de terroriser les enrôlés de force d’un simple regard.

« Albéric… Villejust, lut-il sur le badge agrafé à ma chemise. Quel nom débile ! »

Même si le bonhomme n’avait pas eu l’autorisation de frapper un inerme sans avoir à rendre de comptes à qui que ce soit, je n’aurais su quoi répondre à une remarque aussi absurde.

« Tu as envie de prendre une petite décharge, Villejust ? demanda-t-il, la bouche à quelques centimètres de mon visage.

— Non, Monsieur ! »

J’essayais de ne pas respirer par le nez afin d’échapper à l’haleine lourde qu’il exhalait.

« Alors, tu ferais mieux de regarder tes pompes plutôt que d’essayer de soutenir le regard d’un mec qui a un étourdisseur.

— Oui, Monsieur ! Je suis désolé, Monsieur.

— Un peu que t’es désolé. Et tu le seras encore plus si jamais tu recommences. »

Espèce de bourrin.

Le problème de ce genre de scène, c’est qu’elle ne prenait que quelques secondes à se dérouler, mais qu’il me fallait en général plusieurs heures – plusieurs jours parfois – pour évacuer toute la colère induite par l’humiliation. Et ce genre de scène, je savais que j’allais devoir en subir beaucoup d’autres avant la fin de cette campagne.

Il n’y avait que vingt-quatre heures que j’étais à Nahor avec tout un contingent d’enrôlés de force et je regrettais déjà de m’être laissé mobiliser.

Mon ordre de départ n’était arrivé que quelques semaines auparavant et, même si je n’ignorais pas que ce jour devait venir, cela avait été un choc pour moi. Lorsqu’on m’avait réquisitionné pour cette croisade, j’avais longtemps hésité à m’enfuir, comme certains de mes amis, en Afrique centrale, où la domination chrétienne avait encore du mal à s’imposer, me mettant ainsi pour un temps hors d’atteinte des représailles. Mais finalement, la promesse officielle de ramener sur Terre tous les inermes qui le désiraient à la fin de la croisade et de leur rendre leur liberté sans condition avait fait pencher la balance en faveur de l’armée. Il valait mieux perdre trois ou quatre années en serrant les dents, plutôt que de fuir toute ma vie.

Néanmoins, maintenant que les choses devenaient concrètes, que j’avais un aperçu des militaires qui nous encadraient et du mépris qu’ils affichaient à notre égard, je n’étais plus tout à fait aussi sûr d’être capable de supporter plusieurs années sous les drapeaux.

Pense à Guillemette et à papa.

C’était la seule solution pour tenir le coup : ne pas oublier pour qui je faisais ça.

Lorsque le transport de troupes municipal conduisant tous les enrôlés de force à Nahor s’était arrêté devant l’hôtel de police de Vernon, papa m’avait serré gravement dans ses bras et Guillemette, ma sœur, avait fondu en larmes. À presque dix-sept ans, elle passait son temps à chercher à se disputer avec moi, mais dans le fond, m’aimait beaucoup. J’étais son grand frère tout de même. Et accessoirement, j’étais aussi l’unique espoir de la famille pour l’avenir.

Énoncé ainsi, cela doit paraître assez prétentieux. Pourtant, c’était la stricte vérité.

Quand j’étais plus jeune, papa avait réussi à mettre de côté suffisamment d’argent pour m’inscrire dans une faculté parisienne où l’on enseignait la bio-informatique. C’était un grand sacrifice, car, outre les dépenses que représentaient ce genre d’études, j’avais dû quitter mon travail pour avoir le privilège d’aller poser mon derrière sur les bancs de la faculté. Je ne rapportais donc plus d’argent dans la famille, et je lui en coûtais beaucoup.

Cette branche moderne de la vénérable science informatique se pratiquant exclusivement sur des pupitres bioStruct, l’achat du matériel scolaire engouffrait l’intégralité des maigres économies de la famille. Durant mes longues heures d’études, j’éprouvais souvent une grande honte en songeant à la vie misérable que menaient mon père et ma sœur tandis que je m’éclatais à pupitrer sur ces machines ultra-modernes.

Si l’effort financier était considérable pour des gens comme nous, il en valait la peine. La formation que j’allais recevoir devait en principe me permettre d’obtenir à terme un poste de technicien ultra-spécialisé dans l’industrie ou même dans l’armée – mais pas en tant qu’enrôlé de force cette fois – et ainsi assurer un revenu décent à toute la famille. Y compris une fois que papa serait trop vieux pour travailler.

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