• Пожаловаться

Iain Banks: Une forme de guerre

Здесь есть возможность читать онлайн «Iain Banks: Une forme de guerre» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1993, ISBN: 2-221-07256-1, издательство: Robert Laffont, категория: Космическая фантастика / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Iain Banks Une forme de guerre

Une forme de guerre: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Une forme de guerre»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Horza est un Métamorphe, un des derniers sur­vivants de cette variété de l’espèce humaine qui peut modifier à sa guise. Et il est engagé dans une croisade personnelle contre la Culture. Son combat, comme celui de Balveda, l’envoyée de la section Circonstances Spéciales de la Culture, n’est qu’une escarmouche insignifiante sur la toile de fond de la guerre qui oppose la Culture et les ldirans. Une guerre qui embrase la Galaxie. Une guerre inexpiable comme toute guerre de religion. Une guerre où aucun compromis n’est pos­sible, qui se soldera par la victoire d’un seul camp. Celui des Idirans qui veulent soumettre à leur divinité tous les peuples de la Galaxie. Ou bien celui de la Culture qui est parfaitement tolérant et qui, à ce titre, ne peut accepter aucune intolérance. Comme dans et , lain Banks décrit ici une immense société galactique, complexe, rusée, bigarrée, baroque et attachante, qui prendra place dans les annales de l’Histoire du Futur aux côtés de et d’

Iain Banks: другие книги автора


Кто написал Une forme de guerre? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Une forme de guerre — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Une forme de guerre», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Alors il s’autodétruisit. Il mit à feu son stock d’ogives en une soudaine décharge d’énergie qui, le temps d’une seconde et dans l’hyperespace seulement, surpassa en éclat la naine jaune qui évoluait au centre de son système, à quelque distance de là.

Peu avant que le vaisseau proprement dit n’explose et ne se transforme en plasma, la plupart des ogives amorcées disposées en ordre tout autour de lui formèrent une sphère de radiations qui prit de l’expansion et rendit impossible toute velléité de fuite. Sur la fraction de seconde qu’occupa en tout et pour tout l’affrontement, il y eut, vers la fin, quelques millionièmes de seconde pendant lesquels les ordinateurs de guerre de la flotte ennemie analysèrent brièvement le labyrinthe quadridimensionnel du rayonnement en pleine dilatation et notèrent une configuration exceptionnellement complexe et improbable des capsules concentriques d’énergie éruptive qui s’ouvraient comme les pétales d’une immense fleur entre les systèmes stellaires. Mais comment un Mental de cuirassé modeste, et de surcroît archaïque, aurait-il pu préparer, engendrer et appliquer pareil processus ?

Lorsqu’on s’aperçut que ledit Mental avait bel et bien suivi la voie soupçonnée au travers de son propre bouclier d’annihilation, il était trop tard pour l’empêcher de s’éloigner dans l’hyperespace, vers la petite planète froide orbitant en quatrième position autour de l’unique soleil jaune du système voisin.

Il était également trop tard pour intervenir sur la lumière émise par les ogives, laquelle décrivait, par le biais d’un code rudimentaire, le sort du vaisseau ainsi que l’état et la position du Mental en fuite ; le signal serait compris par tout individu captant l’explosion de lumière irréelle qui se propageait dans la galaxie. Pis que tout (et, s’ils avaient été programmés en conséquence, ces cerveaux électroniques en auraient conçu du désarroi), on ne pouvait simplement attaquer, détruire voire aborder la planète vers laquelle le Mental faisait route à travers son écran d’explosions : c’était le Monde de Schar. Proche de la zone d’espace stérile qui s’étend entre deux bras galactiques et porte le nom de Golfe Morne, Schar était un monde interdit au même titre que les autres Planètes des Morts.

1. Sorpen

Le niveau de l’eau atteignait à présent sa lèvre supérieure. Même en pressant au maximum l’arrière de son crâne contre la paroi de pierre, il n’arrivait qu’à maintenir son nez juste au-dessus de la surface. Il ne pourrait jamais libérer ses mains à temps ; il allait mourir noyé.

Dans la pénombre de la cellule et sa tiédeur nauséabonde, tandis que la sueur ruisselait sur son front et sur ses paupières hermétiquement closes, tandis que sa transe se maintenait sans faiblir, quelque part au fond de lui-même il essayait de se faire à l’idée de sa propre mort. Mais il y avait autre chose, comme un insecte invisible qui bourdonne dans une chambre calme ; une chose qui refusait de s’en aller, qui ne lui était d’aucune utilité et ne faisait que l’irriter. C’était une phrase, inutile et incongrue, si ancienne qu’il ne savait plus où il l’avait lue ou entendue ; elle tournait sans relâche dans sa tête comme une bille de marbre à l’intérieur d’un vase.

Les Jinmoti de Bozlen Deux tuent les assassins rituels héréditaires de la famille immédiate du nouveau Roi de l’Année en les noyant dans les larmes de l’Empathaure Continental en sa Saison de Tristesse.

Peu après le commencement de son martyre, comme il n’était encore qu’à mi-chemin de la transe, il s’était demandé ce qui arriverait s’il vomissait. C’était au moment où les cuisines du palais – situées quinze ou seize étages plus haut, selon ses estimations – avaient vidé leurs déchets dans le sinueux réseau de canalisations qui débouchait dans la cellule-égout. Ce magma gargouillant avait délogé des reliefs de nourriture putréfiée demeurés là depuis la noyade – dans la fange et l’ordure – de son misérable prédécesseur, et il avait senti son cœur se soulever. Il avait fini par se dire que cela n’aurait aucune incidence sur le moment de sa mort, et y avait puisé une forme de consolation.

Puis, en proie à la futilité nerveuse dont sont parfois victimes ceux qui n’ont d’autre solution qu’attendre alors que leur vie même est menacée, il s’était demandé si, en se mettant à pleurer, il accélérerait la venue de l’instant fatidique. En théorie, cela se tenait ; mais en pratique, c’était parfaitement saugrenu. Ce fut pourtant ce qui provoqua la ronde incessante de cette fameuse phrase dans sa tête.

Les Jinmoti de Bozlen Deux tuent les assassins rituels héréditaires…

Le liquide, qu’il n’entendait que trop bien clapoter (sans parler de l’odeur et du contact contre son corps), et qu’il aurait sans doute pu voir grâce à ses yeux très supérieurs à la moyenne, vint brièvement frôler ses narines. Il sentit celles-ci s’obstruer et s’emplir d’une puanteur qui lui redonna la nausée. Mais il secoua la tête, appuya encore plus fortement l’arrière de son crâne contre les pierres, et l’odieuse mixture recula. Il souffla sur la surface et put à nouveau respirer.

Ce ne serait plus long maintenant. Il jeta un nouveau regard à ses poignets, mais rien à espérer de ce côté-là. Il lui aurait fallu au moins une heure ; or, il ne lui restait que quelques minutes – s’il avait de la chance.

De toute manière, la transe se dissipait. Il reprenait presque entièrement conscience, comme si son cerveau tenait à prendre toute la mesure de sa propre mort, sa propre extinction. Il s’efforça de penser à quelque chose de profond, de voir sa vie défiler devant lui à toute allure, ou encore de se remémorer un amour ancien, quelque prophétie ou prémonition depuis longtemps oubliée, mais il n’y avait rien, rien que cette phrase creuse et la sensation de se noyer dans la crasse et les déjections d’autrui.

Bande de vieux fumiers, se dit-il. Un de leurs rares traits d’humour – ou bien était-ce une preuve d’originalité ? – avait été de lui concocter une mise à mort élégante, tout empreinte d’ironie. Comme il devait leur paraître juste de traîner leurs carcasses décrépites jusqu’aux cabinets d’aisance des salles de banquet, pour littéralement couvrir d’ordure leurs adversaires, et ce faisant les tuer !

La pression de l’air s’accrut, et un lointain grondement plaintif de liquide en mouvement signala une nouvelle évacuation en provenance des étages. Bande de vieux fumiers. Ma foi, j’espère au moins que tu tiendras ta promesse, Balvéda.

Les Jinmoti de Bozlen Deux tuent les assassins rituels héréditaires…, songea une fraction de son esprit tandis que les tuyaux du plafond crachotaient et que les déjections tombaient en soulevant une gerbe d’éclaboussures dans la masse de liquide tiède qui, à présent, emplissait presque entièrement la cellule. La vague lui submergea le visage, puis se retira une seconde le temps que son nez se dégage et lui permette d’inspirer une goulée d’air. Alors le liquide remonta doucement, jusqu’à lui effleurer les narines, et se stabilisa à ce niveau.

Il retint son souffle.

Tout d’abord il avait souffert, quand ils l’avaient suspendu. Ses mains, étroitement emprisonnées dans des poches de cuir juste au-dessus de sa tête, étaient passées dans d’épaisses boucles d’acier serties dans la paroi et qui supportaient tout son poids. Ses pieds liés ensemble pendaient à l’intérieur d’un tube d’acier également attaché au mur de la cellule ; cela l’empêchait de prendre appui sur ses pieds et ses genoux, mais aussi de déplacer ses jambes de plus de quelques centimètres dans un sens ou dans l’autre. Le tube s’achevait juste au-dessus de ses genoux ; plus haut, seul un pagne mince et crasseux dissimulait la nudité de son vieux corps douteux.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Une forme de guerre»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Une forme de guerre» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «Une forme de guerre»

Обсуждение, отзывы о книге «Une forme de guerre» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.