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Iain Banks: Une forme de guerre

Здесь есть возможность читать онлайн «Iain Banks: Une forme de guerre» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1993, ISBN: 2-221-07256-1, издательство: Robert Laffont, категория: Космическая фантастика / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Iain Banks Une forme de guerre

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Horza est un Métamorphe, un des derniers sur­vivants de cette variété de l’espèce humaine qui peut modifier à sa guise. Et il est engagé dans une croisade personnelle contre la Culture. Son combat, comme celui de Balveda, l’envoyée de la section Circonstances Spéciales de la Culture, n’est qu’une escarmouche insignifiante sur la toile de fond de la guerre qui oppose la Culture et les ldirans. Une guerre qui embrase la Galaxie. Une guerre inexpiable comme toute guerre de religion. Une guerre où aucun compromis n’est pos­sible, qui se soldera par la victoire d’un seul camp. Celui des Idirans qui veulent soumettre à leur divinité tous les peuples de la Galaxie. Ou bien celui de la Culture qui est parfaitement tolérant et qui, à ce titre, ne peut accepter aucune intolérance. Comme dans et , lain Banks décrit ici une immense société galactique, complexe, rusée, bigarrée, baroque et attachante, qui prendra place dans les annales de l’Histoire du Futur aux côtés de et d’

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Bien entendu, il serait anachronique de prétendre que nos réponses correspondent exactement aux questions des anciens Grecs ou des Latins. En un sens, très peu d’entre nous parvenons à comprendre, et très difficilement, leurs questions parce qu’elles étaient insérées dans un contexte qui a disparu ou plutôt changé et qu’il n’est pas aisé, qu’il est peut-être même impossible de se représenter. Mais nos réponses sont bien des réponses à leurs questions telles qu’elles ont changé. D’eux à nous, il y a un fil jamais rompu, qui nous tisse. Nos langues sont issues des leurs, non par une substitution brutale, mais à la suite de glissements incessants et imperceptibles durant certaines époques où la pression des modèles s’est relâchée. Au fond, nous appartenons à la même civilisation. C’est une question de forme et de changement de forme. Notre civilisation est métamorphe.

Il est caractéristique que nous n’éprouvions pas le sentiment d’avoir vécu la mort d’une civilisation au cours des deux derniers siècles. Pourtant, comme il est banal de le souligner, les changements intervenus dans tous les domaines de la civilisation ont été plus importants au cours de ces deux derniers siècles qu’au cours des deux millénaires précédents, et ils ont été encore bien plus radicaux au cours d’une vie humaine de notre siècle. Et on ne voit aucune raison pour que ça s’arrête.

Certes, des cultures (au sens ethnologique du terme) autonomes sont sans doute mortes, comme celles de l’Amérique d’avant l’invasion européenne. On en trouverait d’autres exemples en Afrique, en Asie et jusque sous les fondations, en Europe, de notre propre civilisation. En ce sens, des cultures sont mortelles. Mais il est difficile de décider si elles sont tout à fait mortes, de prétendre qu’elles n’ont rien versé dans le terrible creuset de la civilisation hégémonique.

Lorsque la science-fiction nous représente des sociétés galactiques, et plus encore des civilisations radicalement étrangères, elle nous donne à sentir que notre petit pays d’années est voué à l’oubli aussi sûrement qu’Ozymandias. Mais elle nous suggère aussi qu’il y a un fil continu de notre époque à ce grandiose avenir. En projetant dans le futur le plus éloigné, nos questions, nos désirs, nos appétits de conquêtes, en imaginant qu’ils trouveront des réponses, la science-fiction affirme souvent, peut-être naïvement, malgré tout le pessimisme dont elle est capable, sa confiance dans l’immortalité de notre civilisation technicienne.

Gérard KLEIN

L’idolâtrie est pire que le carnage.

Le Coran, II, 190

Phlébas le Phénicien, mort depuis quinze jours,
Oublia le ressac et le cri des mouettes
Et les profits et pertes.
Un courant sous-marin
Lui picora les os en chuchotis. Tout en dansant,
Il remonta au long des jours vers sa jeunesse
Et piqua dans le tourbillon.
Juif ou Gentil,
Ô toi qui tiens la barre et regardes au vent,
Considère Phlébas, naguère ton pareil
En grandeur et beauté !

T.S. Eliot La Terre Vaine, IV – Mort par Eau (Traduction Pierre Leiris)

À la mémoire de Bill Hunt

Prologue

Le vaisseau n’avait même pas de nom. Pas d’équipage humain, l’unité-usine qui l’avait construit ayant été évacuée longtemps auparavant. Pour cette même raison, il ne comportait ni espaces habitables ni cabines. Pas de numéro de série, pas d’affectation précise au sein de la flotte : c’était un bâtard fait de bric et de broc dont les pièces provenaient de cuirassés d’espèces différentes ; et s’il n’avait pas de nom, c’était parce que l’élément-usine n’avait guère eu de temps à perdre avec de telles subtilités.

À partir de son stock de composants appauvri, le chantier spatial confectionna le vaisseau du mieux qu’il put, encore que dans l’ensemble, les armes, le système de propulsion et les circuits sensoriels fussent défectueux, périmés ou à réviser. Le cerveau de l’usine savait sa propre disparition inéluctable, mais il restait une chance pour que son ultime création soit assez rapide et assez fortunée pour pouvoir s’échapper.

Toutefois, l’usine avait à sa disposition un élément inappréciable, parfait : le Mental immensément puissant (encore qu’un peu fruste et sous-entraîné) autour duquel elle avait assemblé le reste du vaisseau. S’il parvenait à mettre le Mental en sécurité, le cerveau de l’usine considérerait son devoir accompli. Mais si le chantier-mère n’avait pas donné de nom à son vaisseau de fils, c’était aussi pour une autre raison ; il se disait qu’à ce dernier manquait encore une dernière chose : l’espoir.

Lorsque le vaisseau quitta le dock-chantier de l’unité-usine, la majeure partie de ses finitions restait à faire. Accélérant au maximum, il décrivit une spirale quadridimensionnelle dans un blizzard d’étoiles où il n’ignorait pas que seul guettait le péril ; puis il se propulsa dans l’hyperespace grâce à ses moteurs fatigués, vit disparaître sa terre natale, en poupe, grâce à ses capteurs détériorés, et testa à son bord ses unités offensives dépassées, tous dispositifs prélevés sur des vaisseaux de classes différentes. Au creux de sa carcasse de cuirassé, dans des chambres à vide total étroites, obscures et non chauffées, des drones-constructeurs s’efforçaient d’installer ou d’achever capteurs, déplaceurs, générateurs de champ, brouilleurs de boucliers protecteurs, champs-laser, caissons à plasma, magasins à ogives, unités de manœuvre, circuits de réparation… et les mille autres composants, mineurs ou majeurs, qui sont essentiels au bon fonctionnement d’un vaisseau de guerre. Petit à petit, tandis qu’il s’élançait à travers les vastes espaces vides qui séparent les systèmes stellaires, sa structure interne changea ; le vaisseau devint plus homogène, plus ordonné à mesure que les drones d’usine avançaient dans leur tâche.

Plusieurs dizaines d’heures après s’être embarqué pour son premier voyage, alors qu’il éprouvait son scanner à trace en concentrant le faisceau sur ses arrières, le vaisseau enregistra une unique explosion-annihilation de forte amplitude, très loin derrière lui, sur le site de l’unité-usine. Il regarda un moment s’épanouir le noyau de radiations, puis bascula le champ-scanner vers la proue et injecta un surplus de puissance dans ses moteurs d’ores et déjà en surcharge.

Par la suite, le vaisseau fit son possible pour éviter les affrontements ; il croisait au large des couloirs spatiaux probables empruntés par l’ennemi, et considérait toute trace extérieure – quel que soit le vaisseau émetteur – comme un signe irréfutable de présence hostile. Ce faisant, il enchaînait zigzags, piqués, détours, ascensions et plongeons en poursuivant sa trajectoire spiralée aussi vite et aussi droit que possible, traversait de haut en bas le bras de galaxie qui l’avait vu naître, fonçait vers les confins de ce prodigieux isthme et vers l’espace relativement vide qui s’étendait au-delà. De l’autre côté, à la lisière du bras suivant, il trouverait peut-être la sécurité.

Au moment même d’atteindre cette première frontière, où les étoiles s’épanouissaient en falaise scintillante au flanc du vide, il se fit prendre.

Une flotte d’appareils ennemis dont la trajectoire vint à côtoyer par hasard celle du vaisseau fuyard détecta son enveloppe d’émissions bruyantes et désordonnées, et l’intercepta. Il tomba tout droit dans leur filet et fut rapidement débordé. Sous-armé, lent et vulnérable, il sut instantanément qu’il n’avait aucune chance d’infliger la moindre perte à l’adversaire.

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