Arthur Clarke - 2001 - l'odyssée de l'espace

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2001 : l'odyssée de l'espace: краткое содержание, описание и аннотация

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Pour les hommes du XXIe siècle, l’Univers, semble-t-il, n’a plus guère de secrets. Délivrés de la pesanteur, ils le sillonnent à bord de leurs vaisseaux spatiaux, en utilisant comme relais des satellites artificiels.
Et pourtant un phénomène intrigue ces savants, ces techniciens, ces astronautes de l’an 2001. Quelque part du côté d’un satellite de Saturne, on a localisé une source de radiation extraordinairement puissante. Un vaisseau part pour cette mission ultra-secrète, emportant à son bord un équipage dont une partie est en état d’hibernation, et aussi Carl, Carl 9000, le prodigieux cerveau électronique qui, tout à la fois, est le navigateur, l’interlocuteur, voire le partenaire aux échecs de ces hommes.
Cette fantastique odyssée va entraîner l’Explorateur I et son équipage jusqu’à découvrir peut-être les origines et le mystère de la vie dans l’univers en même temps qu’à entrevoir ce que peuvent être les lois qui régissent toute l’immense machinerie du cosmos.
II y avait là de quoi tenter un homme de cinéma : avec la collaboration de ce très grand auteur de sciencefiction qu’est Arthur C. Clarke, le réalisateur Stanley Kubrick a conçu en Cinérama cette odyssée de l’espace qui depuis des mois stupéfie les Américains, les Londoniens et que le public français découvre à son tour.

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Le résultat était maintenant que la nourriture manquait dans tous les pays. Les États-Unis eux-mêmes connaissaient des jours maigres, et l’on prévoyait la famine générale d’ici quinze ans, en dépit des efforts qui avaient été accomplis pour coloniser la mer et développer les aliments de synthèse.

Plus que jamais, la coopération internationale était nécessaire, mais les frontières étaient toujours aussi nombreuses que par le passé. En un million d’années, la race humaine avait perdu bien peu de son agressivité. À travers les lignes de partage symboliques qui n’étaient évidentes que pour les politiciens, les trente-huit puissances nucléaires s’observaient avec méfiance. Elles possédaient en commun assez de mégatonnes pour faire sauter la planète. Par miracle, nul n’avait encore déclenché le conflit, mais la situation ne pourrait se prolonger indéfiniment. Les Chinois, pour des raisons mystérieuses, venaient de mettre à la disposition des pays encore démunis une puissance de cinquante ogives nucléaires avec leurs vecteurs. Le prix en était de 200 millions de dollars et des facilités de paiement étaient offertes.

Peut-être, ainsi que l’avaient suggéré certains observateurs, essayaient-ils de renflouer leur économie défaillante en faisant rentrer des devises. À moins qu’ils n’aient découvert des armes si perfectionnées qu’elles renvoyaient toutes les autres au rang de simples joujoux. On parlait de radiohypnose à partir de satellites, de virus, de chantage grâce à quelque fléau de synthèse dont les Chinois seraient seuls à posséder l’antidote. Ces idées charmantes appartenaient très certainement à l’arsenal de la propagande de pure imagination, mais on ne pouvait raisonnablement les écarter toutes. Chaque fois qu’il quittait la Terre, Floyd se demandait si elle serait encore là à son retour.

L’hôtesse impeccable l’accueillit à l’entrée de la cabine.

— Bonjour, docteur Floyd. Je suis miss Simmons. Je vous souhaite la bienvenue à bord de la part du capitaine Tynes et de notre copilote, le premier officier Ballard.

— Merci, répondit Floyd en souriant, tout en se demandant pourquoi les hôtesses avaient toujours une voix de robot.

— Départ dans cinq minutes, reprit miss Simmons en désignant les vingt sièges vides. Choisissez votre place, docteur. Le capitaine Tynes vous recommande le hublot bâbord avant, si vous désirez suivre les opérations de départ.

— D’accord, fit-il en se dirigeant vers le siège indiqué.

L’hôtesse s’occupa encore de lui pendant quelques instants, puis elle se dirigea vers son habitacle, au fond de la cabine.

Floyd s’ajusta dans son siège et boucla le harnais de sécurité autour de sa taille et de ses épaules. Puis il plaça sa serviette sur le siège voisin et l’attacha. Un instant plus tard, la voix de miss Simmons se fit entendre dans le haut-parleur :

— Vol spécial 3 de Kennedy à station spatiale N°1.

Il était évident qu’elle était tout à fait décidée à se conformer à la routine pour le bénéfice de son seul et unique passager et, comme elle poursuivait inexorablement, Floyd ne put s’empêcher de sourire.

— Notre voyage durera cinquante-cinq minutes. L’accélération maximale atteindra 2 g et nous serons en apesanteur durant trente minutes. Veuillez ne pas quitter votre siège jusqu’à l’apparition du signal de sécurité.

Floyd tourna la tête et dit « merci ». Ce qui lui valut un sourire charmant et quelque peu embarrassé.

Il se laissa aller dans son fauteuil et se détendit. Il songea que ce voyage allait coûter environ un million de dollars d’impôts. S’il n’était pas justifié, il perdrait son emploi. Mais il aurait toujours la possibilité de retourner à l’université et à ses recherches interrompues sur la formation des planètes.

— Compte à rebours automatique, dit la voix du capitaine sur le ton charmant des opérations de routine.

— Décollage dans une minute.

Comme d’habitude, cela parut durer plus d’une heure. Floyd prit conscience des forces colossales qui l’entouraient, attendant d’être libérées. L’énergie d’une bombe atomique était déversée dans les réservoirs de l’astronef et dans la rampe de lancement. Et cela suffirait à l’envoyer à deux cent mille milles de la Terre.

Le cinq, quatre, trois, deux, un des jours anciens, si éprouvant pour les nerfs, avait été supprimé.

— Décollage dans quinze secondes. Vous serez plus à l’aise si vous commencez à respirer profondément.

C’était de l’excellente psychologie et de l’excellente physiologie, tout aussi bien. Floyd se sentait empli d’oxygène, prêt à tout affronter lorsque la rampe de lancement expédia les mille tonnes de l’astronef au-dessus de l’Atlantique.

Il eût été difficile de dire à quel moment l’engin quitta la rampe mais, quand le grondement des fusées se fit soudain deux fois plus puissant et que Floyd sentit qu’il s’enfonçait de plus en plus dans son siège, il sut que les moteurs du premier étage venaient d’entrer en action. Il eût aimé regarder par le hublot mais il ne parvenait pas à bouger la tête. Pourtant, il n’éprouvait aucun malaise. La pression et le grondement des moteurs finissaient par engendrer une espèce d’euphorie extraordinaire. Les oreilles bourdonnantes, le sang battant dans ses veines, Floyd se sentait plus vivant que jamais, plus jeune. Il avait envie de chanter et il pouvait sans doute se le permettre puisque nul ne pouvait l’entendre.

Cette impression disparut rapidement et il se prit soudain à songer qu’il quittait la Terre et tout ce qu’il avait jamais aimé. Là, tout en bas, il y avait ses trois enfants qui n’avaient plus de mère depuis ce fatal voyage en Europe, dix ans auparavant. ( Dix ans ? Impossible… Pourtant…) Il aurait dû sans doute se remarier, rien que pour eux…

Il avait presque perdu le sens du temps lorsque la pression et le bruit disparurent soudain. Le haut-parleur annonça :

— Attention à la séparation du premier étage !

Il y eut une légère vibration et Floyd, tout à coup, se souvint d’une citation de Léonard de Vinci qu’il avait lue une fois dans un bureau de la NASA :

Le Grand Oiseau prendra son vol
depuis le dos du grand oiseau
ramenant la gloire
au nid originel.

Eh bien, le Grand Oiseau volait, maintenant. Il dépassait les rêves de Léonard de Vinci et son compagnon épuisé revenait vers la Terre. Glissant au long d’un arc de dix mille milles, le premier étage regagnait l’atmosphère, retournant vers Cap Kennedy. D’ici quelques heures, vérifié et ravitaillé, il serait de nouveau prêt à emmener un autre compagnon vers les solitudes scintillantes que jamais il n’atteindrait.

Nous voici livrés à nous-mêmes, songea Floyd. Plus de la moitié du chemin était faite. L’accélération se manifesta de nouveau, mais plus légèrement, quand les fusées supérieures se déclenchèrent. Cela dépassait à peine la gravité normale. Mais il eût été impossible de marcher puisque le « haut » était constitué par le devant de la cabine. Si Floyd avait été assez stupide pour quitter son siège, il se serait écrasé sur la paroi opposée. C’était quelque peu déconcertant car on avait l’impression que le vaisseau était dressé sur sa queue. Floyd se trouvait sur l’avant et les autres sièges lui apparaissaient comme fixés à un mur qui plongeait verticalement sur lui. Il fit de son mieux pour ignorer cette pénible illusion jusqu’au moment où l’aube se leva au-dehors.

En quelques secondes ils traversèrent des voiles écarlates, roses, dorés et bleus et surgirent dans l’éclatante blancheur du jour. En dépit du verre teinté des hublots, Floyd demeura pendant plusieurs minutes à demi aveuglé par les rayons du soleil qui se déplaçaient lentement dans la cabine. Bien qu’il fût en plein espace, il n’était pas question de pouvoir contempler les étoiles.

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