Isaac Asimov - Tyrann

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Tyrann: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman d’Isaac Asimov, inédit en français, appartient au cycle de Trantor.
Dans l’Empire galactique décli­nant, les despotes de la planète Tyrann contrôlent de nombreux mondes, dont la Terre. Biron Farrill, le fils d’un de leurs principaux opposants qu’ils ont assassiné, échappe de peu à un attentat et réussit à quitter la Terre. Il y est aidé par son vieux maître, Sander Jonti et, en compagnie de la jolie Artémisia, gagne alors Lingane, une planète où s’organise la résistance contre Tyrann. Là, il découvre que le chef des opposants et l’auteur de l’attentat qui faillit lui coûter la vie sont un seul et même homme : Sander Jonti.
Comment parviendra-t-il à dis­tinguer ses amis véritables de ses ennemis ? Lui reste-t-il une chance de sauver sa vie et d’anéantir les maîtres de Tyrann pour venger son père ?

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— Et pour cela, il faut qu’une pauvre fille se prostitue !

— Quelle vulgarité ! Un jour… un jour, tu finiras par dire des choses de ce genre en public !

— En tout cas, c’est de la prostitution, et je ne le ferai pas ! Je préférerais mourir. Je suis prête à tout plutôt que de m’y résoudre. Et j’ai bien dit à tout.

Le directeur se leva et, la bouche tremblante, tendit les bras à sa fille sans dire un mot. Eclatant soudain en sanglots, elle courut vers lui et s’accrocha désespérément à son cou.

— Je ne peux pas, papa, je ne peux pas ! Ne me force pas !

Il lui caressa maladroitement le dos.

— Mais que va-t-il se passer si tu ne veux pas ? Les Tyranni vont me détrôner, m’emprisonner, peut-être même m’exéc… (Le mot lui resta dans la gorge.) Nous vivons une époque malheureuse, Arta, bien malheureuse. Le Rancher de Widemos a été condamné la semaine dernière et je pense qu’il a été exécuté. Tu te souviens de lui ? Il était venu nous voir il y a six mois. Un grand homme, avec une tête ronde et des yeux profondément enfoncés dans les orbites. Il t’avait fait peur, au début.

— Je me souviens.

— Eh bien, il est sans doute mort. Et la prochaine fois, ce sera peut-être au tour de ton pauvre vieux père. Le simple fait qu’il soit venu chez nous risque d’éveiller les soupçons.

Elle se dégagea.

— Mais pourquoi ? Tu ne t’étais pas compromis avec lui, n’est-ce pas ?

— Moi ? Certes pas. Mais si nous insultons le Khan en refusant une alliance avec un de ses favoris, ils pourront juger bon de le croire.

Le téléphone sonna, faisant sursauter Hinrik.

— Je vais prendre la communication dans ma chambre, va te reposer. Tu te sentiras bien mieux après un petit somme, tu verras.

Lorsqu’il fut parti, Artémisia ferma les yeux et réfléchit intensément. Seule sa poitrine se soulevant doucement témoignait de la vie qui l’habitait.

Un bruit de pas la tira soudain de ses pensées.

— Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-elle avec brusquerie.

Elle se retourna et vit Hinrik, le visage blanc de peur.

— C’était le commandant Andros.

— Andros ? De la police extérieure ?

Hinrik fit un signe d’assentiment muet.

— Ce n’est pas pour… ! s’exclama Artémisia, interrompant sa phrase pour ne pas mettre en mots la pensée horrible qui l’avait traversée.

— C’est à propos d’un jeune homme qui me demande audience. Je ne le connais même pas. Pourquoi veut-il me voir ? Il vient de la Terre.

Il chancelait et parlait d’une voix saccadée, comme un homme assailli par des pensées vertigineuses. La jeune fille courut vers lui et lui prit le coude.

— Viens, père, assieds-toi, et raconte-moi exactement ce qui s’est passé.

Une fois assis, Hinrik retrouva un peu ses couleurs.

— Je ne sais pas au juste, murmura-t-il. Ce jeune homme m’apporte, paraît-il, des détails concernant un complot contre ma vie. Contre ma vie. Et ils m’ont conseillé de l’écouter attentivement. (Il eut un sourire stupide.) Le peuple m’aime. Qui voudrait me tuer ? Personne, n’est-ce pas ?, N’est-ce pas ?

Il la regardait avec avidité, et se détendit visiblement lorsqu’elle lui répondit :

— Bien sûr, père, personne ne veut te tuer.

Brusquement, son inquiétude revint.

— Et si c’était eux ?

— Eux ?

— Les Tyranni, murmura-t-il très bas, en se penchant vers elle. Le Rancher de Widemos était ici hier, et ils l’ont tué. (Sa voix monta dans l’aigu, presque hystérique :) Et maintenant, ils envoient quelqu’un pour me tuer, moi !

Artémisia lui agrippa l’épaule avec une telle force que la douleur le tira de son obsession.

— Calme-toi, père ! lui dit-elle sur un ton autoritaire. Non, reste assis calmement et écoute-moi ! Personne ne veut te tuer, tu m’entends ? Personne ne veut te tuer. Et le Rancher de Widemos n’est pas venu nous voir hier, mais il y a six mois. Tu te souviens ? Il y a six mois de cela. Réfléchis !

— Tellement longtemps ? murmura-t-il. Oui, oui, tu dois avoir raison, en effet.

— Et maintenant, reste dans ce fauteuil et repose-toi. Tu es épuisé, tes nerfs sont à bout. Je vais aller voir ce jeune homme moi-même, et je te l’amènerai si je suis sûre qu’il n’est pas dangereux. D’accord ?

— Tu ferais cela, Arta ? Vraiment ? Il ne fera pas de mal à une femme. Non, pas à une femme, sûrement pas.

Elle se pencha spontanément vers lui et lui embrassa la joue.

— Sois prudente, murmura-t-il, et il ferma les yeux.)

6

Inquiet et nerveux, Biron Farrill attendait dans un des bâtiments annexes du Palais. Pour la première fois de sa vie, il se sentait en état d’infériorité, comme un provincial venu à la ville.

Le palais de Widemos, qui l’avait vu grandir, avait toujours été beau à ses yeux. Mais maintenant… il frémissait en se souvenant de ces courbes vulgaires, de ces pseudo-dentelles de pierre, de ces tourelles surchargées, de ces fausses fenêtres décoratives…

Ici, à Rhodia, c’était… tellement différent.

Le palais de Rhodia n’était l’expression ni de l’orgueil puéril de seigneurs régnant sur un peuple d’éleveurs, ni de l’ostentation un peu folle d’un monde mourant.

Les rythmes de l’architecture étaient calmes et puissants. Les lignes verticales se haussaient au centre de chaque structure, sans jamais tomber dans un effet aussi rococo qu’une tour ou un clocheton. Malgré leur masse trapue, elles avaient une légèreté, une « montée vers le haut » qui coupait le souffle à qui les regardait, sans que l’on pût déterminer comment cet effet était obtenu.

Le même effet, présent dans chaque bâtiment isolé, se poursuivait dans la disposition de tout l’ensemble architectural, jusqu’à un crescendo éclatant. Au fil des siècles, le style de Rhodia s’était dépouillé de tous les détails artificiels, tels que les « fausses fenêtres », tellement appréciées dans la Galaxie, malgré leur valeur décorative douteuse et leur utilité nulle dans une architecture où tout, aération et lumière, était artificiel.

Il ne restait que lignes et plans, formant une abstraction géométrique qui entraînait l’œil vers le ciel.

Le commandant Tyrannien lui annonça :

— On va vous recevoir maintenant.

Puis il se retira et le laissa seul.

Quelques instants plus tard, un homme très grand, en uniforme, apparut et le salua en claquant des talons. Biron prit soudain conscience que ceux qui détenaient la puissance réelle se contentaient d’un austère uniforme gris-bleu, et ce fait le frappa avec force. Il se souvint aussi du faste et des formalités de la vie à la cour du Rancher, et se mordit les lèvres en pensant à tant de futilité.

— Biron Malaine ? demanda le garde Rhodien en lui faisant signe de le suivre.

* * *

Un resplendissant petit monorail les attendait, délicatement suspendu par une force ‘diamagnétique à une mince barre de métal rougeâtre. Biron n’en avait jamais vu auparavant, et il s’arrêta pour le regarder.

Le petit véhicule, qui pouvait accommoder tout au plus cinq ou six personnes, se balançait légèrement au vent, comme une larme suspendue à un cil, et sa surface argentée réfléchissait la chaude lumière du soleil de Rhodia. Le rail unique était mince comme un câble, et effleurait à peine la surface du véhicule. Un coup de vent plus fort l’en écarta même de la largeur d’une main, et il semblait avide de s’en détacher pour prendre son envol, luttant contre le champ de force invisible dont il était prisonnier.

— S’il vous plaît, lui dit le garde avec impatience, et Biron monta les deux marches donnant accès au véhicule. Dès que le garde l’y eut suivi, les marches s’escamotèrent, s’insérant parfaitement dans la surface extérieure lisse et brillante.

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