Kurt Vonnegut - Le berceau du chat

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Que se passait-il dans le monde le jour où le fameux champignon déroulait ses volutes dans le ciel d'Hiroshima ? Que faisaient les « pères » de la bombe et en parti­culier le Dr Hoenikker, mort dans des circonstances fort mysté­rieuses ? Voilà les questions qui font courir Jonas — la curiosité faite journaliste — et qui le jettent sur les rivages de San Lorenzo, une de ces petites républiques comme on n'en fait que dans les Caraïbes.
Il y a là « Papa » Manzano, le maître de l'île, qui inflige le sup­plice du croc pour un oui pour un non, sa fille adoptive, Mona, une somptueuse négresse blonde dont Jonas tombe instantanément amou­reux, un prophète hors-la-loi dont chacun révère en secret les pré­ceptes subversifs. Sans oublier les enfants Hoenikker qui pourraient bien détenir entre leurs mains innocentes la dernière invention de leur cher papa : la
dont la vertu majeure est de trans­former en solide tout ce qui est liquide. De quoi déclencher un joli cataclysme…

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— X-9 ?

— Vous savez bien… il donnait toujours l’impression d’être entre deux rendez-vous clandestins ; il ne parlait jamais à personne.

— Peut-être avait-il réellement une vie secrète très riche, suggérai-je.

— Mon œil.

— Mon œil, ricana le barman. Il était de ces gosses qui passent leur temps à construire des modèles réduits d’avions et à se branler.

La Protéine

— C’est lui qui était censé faire le discours de remise des diplômes, dit Sandra.

— Qui ça ? fis-je.

— Le Dr Hoenikker – le père.

— Qu’a-t-il raconté ?

— Il n’est pas venu.

— Alors on vous a remis vos diplômes sans discours ?

— Oh, nous avons quand même eu droit à une allocution. Le Dr Breed, celui que vous allez voir demain, est arrivé tout essoufflé et il a fait un laïus.

— Qu’a-t-il raconté ?

— Qu’il espérait que nous serions nombreux à faire carrière dans la science, dit-elle. (Elle ne voyait là rien de drôle. Elle se rappelait une leçon qui l’avait impressionnée, et elle la répétait en tâtonnant, consciencieusement.) Il a dit que le monde souffrait de…

Elle dut s’arrêter pour réfléchir.

— Que le monde souffrait, reprit-elle en hésitant, de ce que les hommes étaient encore superstitieux au lieu d’être scientifiques. Il a dit que si chacun se consacrait plus à l’étude de la science, le monde se porterait mieux.

— Il a dit que la science allait un jour découvrir le secret fondamental de la vie, intervint le barman. (Il se gratta la tête et plissa le front.) Est-ce que je n’ai pas lu dans le journal l’autre jour qu’ils avaient fini par trouver ce que c’était ?

— J’ai raté ça, murmurai-je.

— J’ai vu ça, dit Sandra. Il y a deux ou trois jours.

— Oui, dit le barman.

— Et quel est-il, ce secret de la vie ? demandai-je.

— J’ai oublié, dit Sandra.

— La protéine, déclara le barman. Ils ont découvert quelque chose à propos de la protéine.

— Ah oui, c’est ça, dit Sandra.

Suprême de fin du monde

Un barman plus âgé vint se mêler à la conversation qui se déroulait au Cap Cod, le bar de l’hôtel Del Prado. Lorsqu’il apprit que j’écrivais un livre sur ce qui s’était passé le jour de la bombe, il me raconta comment il avait vécu cette journée, au bar, à l’endroit même où nous bavardions. Il avait un accent nasal à la W.C. Fields et un nez comme une fraise géante primée dans un concours.

— Le bar ne s’appelait pas encore le Cap Cod, dit-il. Nous n’étions pas entourés de toutes ces conneries de filets de pêche et de coquillages. À l’époque, c’était le Teepee Navajo. Les murs étaient décorés de couvertures indiennes et de crânes de vaches. Il y avait des petits tam-tams sur les tables. Les clients étaient censés taper dessus pour se faire servir. On a voulu me faire porter une coiffe de guerre en plumes, mais je n’ai pas marché. Un jour, un véritable Navajo est venu et il m’a dit que les Indiens Navajo ne vivaient pas dans des teepees. « C’est de la connerie, je lui ai dit. Tant pis. » Avant ça, c’était le Salon Pompéi, avec des moulages en plâtre partout. Ils peuvent bien changer le nom du bar, ils n’ont jamais changé cette connerie d’éclairage. Ni les cons qui le fréquentent ni cette connerie de ville. Le jour où ils ont lancé sur les Japonais cette connerie de bombe, un clochard est entré dans l’espoir d’avoir un verre à l’œil. Il voulait que je lui paie à boire en l’honneur de la fin prochaine du monde. Alors je lui ai fabriqué un « Suprême de fin du monde » : un quart de litre de crème de menthe dans un ananas évidé, plus de la crème fouettée et une cerise par là-dessus. « Tiens, pauvre couillon, je lui ai dit, tu ne pourras pas raconter que je n’ai jamais rien fait pour toi. » Un autre type s’est amené en annonçant qu’il donnait sa démission du laboratoire de recherche. Il a dit que tout ce qu’entreprenait un scientifique finissait régulièrement par devenir une arme, quoi qu’il arrive, et qu’il ne voulait plus se faire le complice des politiciens et de leurs conneries de guerres. Il s’appelait Breed. Je lui ai demandé s’il était apparenté au directeur de cette connerie de laboratoire de recherche. Il m’a dit : « Je veux. Je suis son con de fils. »

La dernière escale

Mon Dieu, que cette ville est laide !

« Mon Dieu, dit Bokonon, que toutes les villes sont laides ! »

À travers un manteau figé de smog, une neige fondue tombait sur Ilium. L’heure était matinale, et dans la conduite intérieure du Dr Asa Breed, je me sentais vaguement malade, encore un peu ivre de la veille. Le Dr Breed conduisait sa Lincoln, dont les roues se prenaient de temps à autre dans les rails d’un réseau de tramway depuis longtemps abandonné.

Breed était un vieil homme tout rose, très prospère, admirablement bien habillé. Ses façons étaient civilisées, optimistes, efficaces, sereines. Par contraste, je me sentais hérissé, malsain, cynique. J’avais passé la nuit avec Sandra.

Il me semblait que mon âme empestait comme du poil de chat en train de brûler.

Je jugeais tous les hommes sans indulgence, et je connaissais plusieurs détails assez sordides au sujet du Dr Asa Breed, des choses que Sandra m’avait dites.

Selon Sandra, il ne fait de doute pour personne à Ilium que le Dr Breed avait aimé la femme de Felix Hoenikker. La plupart des gens pensaient que Breed était le père des trois enfants Hoenikker.

— Vous êtes déjà venu à Ilium ? me demanda soudainement le Dr Breed.

— Non, c’est la première fois.

— C’est une ville familiale.

— Pardon ?

— On n’y trouve pas grand-chose en fait de distractions nocturnes. Chacun centre sa vie sur sa famille et son foyer.

— Voilà qui me paraît très sain.

— En effet. Nous avons fort peu de délinquance juvénile.

— Je vous félicite.

— Ilium a une histoire fort intéressante, savez-vous ?

— C’est très intéressant.

— C’était autrefois la dernière escale, savez-vous ?

— Pardon ?

— Avant la migration vers l’Ouest.

— Ah !

— Les pionniers s’équipaient ici.

— C’est très intéressant.

— L’ancienne prison se trouvait à peu près à l’emplacement actuel du laboratoire de recherche. C’est là que se déroulaient les exécutions publiques pour tout le comté.

— J’imagine que le crime ne payait pas mieux alors qu’aujourd’hui.

— En 1872, on y a pendu un homme qui avait commis vingt-six meurtres. Je pense souvent qu’on devrait écrire un livre sur lui, un de ces jours. George Minor Moakely. Il a chanté sur l’échafaud. Une chanson qu’il avait composée pour l’occasion.

— Quel genre de chanson ?

— Si ça vous intéresse vraiment, vous en trouverez les paroles à la Société Historique.

— Je me demandais seulement de quoi elle avait l’air.

— Il n’a pas montré le moindre remords.

— Il y a de drôles de numéros, tout de même.

— Vous vous rendez compte ! s’exclama le Dr Breed. Il avait vingt-six cadavres sur la conscience !

— On croit rêver, fis-je.

Quand les automobiles avaient des vases en cristal

Ma tête douloureuse branla sur mon cou raidi. Les roues de la Lincoln bien lustrée venaient une fois de plus de se prendre dans les rails du tramway.

Je demandai au Dr Breed combien d’employés essayaient d’arriver à 8 heures du matin à la Compagnie générale des forges et fonderies. Trente mille.

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