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Jo Walton: Morwenna

Здесь есть возможность читать онлайн «Jo Walton: Morwenna» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2014, ISBN: 978-2-207-11654-8, издательство: Denoël, категория: Фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Jo Walton Morwenna
  • Название:
    Morwenna
  • Автор:
  • Издательство:
    Denoël
  • Жанр:
  • Год:
    2014
  • Город:
    Paris
  • Язык:
    Французский
  • ISBN:
    978-2-207-11654-8
  • Рейтинг книги:
    3 / 5
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Morwenna Phelps, qui préfère qu’on l’appelle Mori, est placée par son père dans l’école privée d’Arlinghust, où elle se remet du terrible accident qui l’a laissée handicapée et l’a privé à jamais de sa soeur jumelle, Morganna. Loin de son pays de Galles natal, Mori pourrait dépérir, mais elle découvre le pouvoir des livres, notamment des livres de science-fiction. Samuel Delany, Roger Zelazny, James Tiptree Jr, Ursula K. Le Guin et Robert Silverberg peuplent ses journées, la passionnent. Alors qu’elle commence à reprendre du poil de la bête, elle reçoit une lettre de sa folle de mère : une photo sur laquelle Morganna est visible et sa silhouette à elle brûlée. Que peut faire une adolescente de seize ans quand son pire ennemi, potentiellement mortel, est sa mère. Elle peut chercher dans les livres le courage de se battre. Ode à la différence, journal intime d’une jeune fan de science-fiction qui parle aux fées, Morwenna est aussi une plongée inquiétante dans le folklore gallois. Ce roman touchant et bouleversant a été récompensé par les deux plus grands prix littéraires de la science-fiction, le prix Hugo (décerné par le public) et le prix Nebula (décerné par un jury de professionnels). Il a en outre reçu le British Fantasy Award.

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— La Chronique du Peuple », ai-je dit dans un souffle. C’est un livre qui parle à mon imagination. Je l’adore. Je n’ai jamais rencontré personne qui l’ait lu. Je ne l’avais pas emprunté à la bibliothèque. Ma mère en avait une édition américaine avec un trou dans la couverture. Je ne pense pas qu’il en existe même une édition britannique. Henderson n’était pas au catalogue de la bibliothèque. Pour la première fois j’ai compris que s’il était mon père, ce qui était vrai, en un sens, il la connaissait il y a longtemps. Il l’avait épousée. Il possédait la suite de Chronique du Peuple et deux recueils de nouvelles. Je les ai pris, très hésitante. Je pouvais tout juste tenir ma pile de livres d’une main. Je les ai tous mis dans mon sac, que je portais en bandoulière, comme toujours.

« Je pense que je vais aller au lit et lire un peu », ai-je dit.

Il a souri. Il a un joli sourire, pas du tout comme les nôtres. On m’a dit toute ma vie que nous lui ressemblions, mais je ne vois pas en quoi. S’il est Lazarus Long et nous Laz et Lor, il devrait y avoir une certaine ressemblance. Nous n’avons jamais ressemblé à personne dans notre famille, mais à part les yeux et la couleur des cheveux, je ne vois rien. Ça n’a pas d’importance. J’avais des livres, de nouveaux livres, et je peux tout supporter tant que j’en ai.

Jeudi 6 septembre 1979

Mon père m’a conduite à l’école. Sur le siège arrière se trouvait une valise qui renfermait, m’a assuré une des tantes, mon uniforme soigneusement plié. Il y avait aussi un cartable avec des fournitures scolaires. Ni l’un ni l’autre n’était éraflé et je pense qu’ils devaient être neufs et avoir coûté une fortune. Mon propre sac contenait ce qu’il contenait depuis que je m’étais sauvée, plus les livres que j’avais empruntés. Je l’ai agrippé de toutes mes forces et ai résisté à leurs tentatives de me le prendre pour le mettre avec les bagages. Je leur ai fait signe de la tête, incapable de parler. C’est drôle comme il m’était impossible de pleurer, ou de montrer la moindre émotion violente, devant ces gens. Ce ne sont pas les miens. Ils ne sont pas comme eux. Ça ressemblait aux premiers vers d’un poème et il me démangeait de l’écrire dans mon carnet. Je suis laborieusement montée dans la voiture. C’était douloureux, mais au moins j’avais la place d’étendre ma jambe. À l’avant, les sièges sont plus confortables qu’à l’arrière, ai-je déjà remarqué.

J’ai réussi à dire merci et au revoir. Les tantes m’ont fait chacune un baiser sur la joue.

Mon père ne me regardait pas en conduisant, ce qui veut dire que je pouvais l’observer, de côté. Il fumait, allumant chaque cigarette au mégot de la précédente, tout comme ma mère. J’ai baissé ma vitre pour avoir un peu d’air. Il ne nous ressemblait décidément pas. Ce n’était pas juste la barbe. Je me suis demandé ce que Mor aurait dit de lui, puis j’ai écarté cette pensée. Au bout d’un petit moment, il a dit en recrachant de la fumée : « Je t’ai inscrite sous le nom de Markova. »

C’est son nom. Daniel Markova. Je l’ai toujours su. C’est le nom inscrit sur mon acte de naissance. Il était marié à ma mère. Elle s’appelle comme ça. Mais je ne l’ai jamais utilisé. Mon nom de famille est Phelps, et c’est celui que je portais à l’école. Phelps veut dire quelque chose, du moins à Aberdare, il veut dire mes grands-parents, ma famille. Mrs Markova, c’est ma folle de mère. Mais Phelps ne signifie sans doute rien à Arlinghurst.

« Morwenna Markova est un peu compliqué », ai-je fini par dire.

Il a ri. « C’est ce que j’ai dit quand vous êtes nées. Morwenna et Morganna.

— Elle a raconté que c’était toi qui avais choisi nos noms », ai-je dit, pas trop fort, en regardant par la fenêtre ouverte le patchwork changeant de champs plats, certains couverts de chaume, d’autres déjà labourés.

« C’est possible. Elle avait des listes et elle m’a fait choisir. Les noms étaient tous très longs, et très gallois. J’ai fait remarquer qu’ils allaient être compliqués à prononcer, mais elle a prétendu que les gens allaient les raccourcir. C’est vrai ?

— Oui, ai-je répondu en regardant toujours dehors. Mo, ou Mor. Ou Mori. » Mori Phelps est le nom que j’utiliserai quand je serai une poétesse célèbre. C’est lui que j’écris dans mes livres : Ex-libris Mori Phelps. Et qu’a Mori Phelps à voir avec Morwenna Markova et que va-t-il bien pouvoir lui arriver dans cette nouvelle école ? J’en rirai certainement un jour. J’en rirai avec des gens si intelligents et raffinés que je n’arrive pas encore à bien les imaginer.

« Et on appelait ta sœur Mog ? » m’a-t-il demandé.

Il ne m’avait encore posé aucune question sur elle. J’ai secoué la tête, puis je me suis aperçue qu’il conduisait et ne pouvait donc pas me voir. « Non, ai-je dit. Mo ou Mor toutes les deux.

— Mais comment vous distinguait-on ? » Il ne me regardait toujours pas : il allumait une autre cigarette.

« On ne le pouvait pas. » J’ai souri toute seule.

« Ça ne te fait rien de t’appeler Markova à l’école ?

— Je m’en fiche. De toute façon, c’est toi qui paies. »

Il a tourné la tête et m’a regardée une seconde, puis de nouveau la route. « Ce sont mes sœurs qui paient, a-t-il dit. Je n’ai pas d’autre argent que ce qu’elles me donnent. Tu connais ma situation familiale ? »

Qu’y avait-il à savoir ? J’ignorais tout de lui, à part qu’il était anglais, ce qui m’avait valu des bagarres sans fin, qu’il avait épousé ma mère à dix-neuf ans et l’avait abandonnée deux ans plus tard alors qu’elle était à l’hôpital pour accoucher d’un nouveau bébé, qui était mort à cause du choc. « Non, ai-je dit.

— Ma mère était mariée à un certain Charles Bartleby. Il était très riche. Ils ont eu trois filles. Puis la guerre est arrivée. Il est parti se battre en France en 1940, a été fait prisonnier et a été jeté dans un camp. Ma mère a laissé ses trois petites filles avec leur grand-mère au Vieux Manoir, la maison que nous venons de quitter. Elle est allée travailler dans une cantine de la RAF, pour contribuer à l’effort de guerre. Elle y a rencontré un officier polonais du nom de Samuel Markova dont elle est tombée amoureuse. Il était juif. Je suis né en mars 1944. En septembre 1944, Bartleby a été libéré et est rentré en Angleterre, où lui et ma mère ont divorcé. Elle a épousé mon père, qui venait d’apprendre que toute sa famille avait été tuée en Pologne. »

Avait-il une femme et des enfants, lui aussi ? J’en étais sûre. Un juif polonais ! Je suis en partie polonaise, en partie juive ? Tout ce que je connais du judaïsme vient d’ Un cantique pour Leibowitz et de Futur intérieur . Enfin, et de la Bible, sans doute aussi.

« Ma mère avait un peu d’argent à elle, mais pas beaucoup. Mon père a quitté la RAF après la guerre et a travaillé en usine à Ironbridge. Bartleby a laissé son argent, et la maison, à mes sœurs. Quand j’avais treize ans, ma mère est morte dans un accident. Mes sœurs, qui étaient alors adultes, sont venues à l’enterrement. Anthea a proposé de payer pour m’envoyer à l’école et mon père a accepté. Elles m’ont toujours entretenu depuis. Comme tu sais, je me suis marié quand j’étais encore à l’université.

— Qu’est-il arrivé à Bartleby ? » ai-je demandé. Il ne pouvait pas être plus vieux que mon grand-père.

« Il s’est tué quand les filles avaient vingt et un ans, a-t-il dit sur un ton qui décourageait de poursuivre.

— Et qu’est-ce que tu… fais ?

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