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Stephen King: Terres perdues

Здесь есть возможность читать онлайн «Stephen King: Terres perdues» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2006, ISBN: 978-2290345917, издательство: Éditions J'ai Lu, категория: Фэнтези / Ужасы и Мистика / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Stephen King Terres perdues

Terres perdues: краткое содержание, описание и аннотация

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Roland de Gilead et ses compagnons Eddie et Susannah poursuivent leur chemin en direction des Terres Perdues, nouvelle étape vers la Tour Sombre. Or le Pistolero perdra l’esprit s’il ne sauve pas Jake, ce garçon qu’il a déjà trahi mais qu’il n’oublie pas. Comment le ramener vers l’Entre-Deux-Mondes aride et périlleux dans lequel ils cheminent ? Il existe peut-être une clé à cette énigme, une clé que seul Eddie peut façonner. Il leur faudra dès lors traverser Lud, cité livrée au chaos, et affronter Blaine, le monorail fou, dont ils devront déjouer les pièges, au risque d’y perdre la vie… et d’échouer dans cette quête devenue leur raison d’être. STEPHEN KING fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter. autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant, et qui connaît enfin sa conclusion aujourd’hui.

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Idem pour la lecture… le base-ball… le jeu de Ring-a-Levio… les maths… et même le saut à la corde, qui était pourtant un jeu de fille. C’était lui le meilleur, du moins en puissance, et ce secret devait être protégé à tout prix. Parce qu’Eddie était le plus jeune. Parce qu’Henry Faisait Gaffe à lui. Mais l’élément le plus important de cette raison subtile était aussi le plus simple : le secret devait être gardé parce qu’Henry était le grand frère d’Eddie et parce qu’Eddie l’adorait.

4

Deux jours plus tôt, alors que Susannah dépouillait un lapin et que Roland préparait le souper, Eddie était allé se promener dans la forêt au sud du campement. Il avait aperçu une drôle de bosse dépassant d’une souche. Une étrange sensation — sans doute celle que l’on appelait déjà-vu, supposa-t-il — le parcourut et il se retrouva les yeux fixés sur la bosse, qui ressemblait à un bouton de porte mal fichu. Il constata distraitement qu’il avait la bouche sèche.

Au bout de plusieurs secondes, il se rendit compte qu’il regardait la bosse dépassant de la souche mais qu’il pensait à l’arrière-cour de l’immeuble où Henry et lui avaient vécu — la chaleur du béton sous son cul, la puanteur atroce montant du conteneur de déchets au fond de la ruelle. Il voyait en esprit un bout de bois dans sa main gauche et dans sa main droite un couteau à découper prélevé dans le tiroir près de l’évier. La bosse sur la souche avait ramené à la surface de son esprit le souvenir de cette brève période où il s’était pris de passion pour le bois taillé. Ce souvenir était si profondément enfoui en lui qu’il ne l’avait pas tout de suite identifié comme tel.

Ce qu’il aimait le plus quand il taillait le bois, c’était le moment où il voyait le résultat de son travail avant même de l’avoir commencé. Il voyait parfois une voiture ou un camion. Parfois un chien ou un chat. Il avait même vu une fois le visage d’une idole — un de ces monolithes de l’île de Pâques qu’il avait aperçus à l’école dans le National Geographic. Ce bout de bois-là avait sacrément bien tourné. Le jeu consistait à extraire le maximum de choses du bout de bois sans le casser. On n’arrivait jamais à extraire la totalité de l’objet qu’on y avait vu, mais à condition d’être soigneux, on en tirait parfois une bonne partie.

Il y avait quelque chose dans la bosse qui poussait sur cette souche. Il serait sûrement capable d’en extraire pas mal à l’aide du couteau de Roland — l’outil le plus pratique et le mieux affûté qu’il ait jamais utilisé.

Au fond de ce bout de bois, quelque chose attendait patiemment que quelqu’un — quelqu’un comme lui ! — le fasse sortir. Le libère.

Oh, regardez-moi ce petit chou ! Qu’est-ce que tu fais, mon petit chou ? Une maison de poupée ? Un petit pot pour ton petit zizi ? Une fronde pour faire semblant de chasser le lapin, comme les grands ? Ohhh… c’est-y pas ADORABLE ?

Il sentit monter en lui un flot de honte, une impression de malaise ; toujours ce secret qu’il fallait protéger à tout prix, puis il se rappela — une nouvelle fois — qu’Henry Dean, qui était devenu au fil des ans le Grand Sage & Éminent Junkie, était mort. Cette constatation n’avait pas encore fini de le surprendre ; elle s’abattait régulièrement sur lui, éveillant en lui tantôt le chagrin, tantôt la honte et tantôt la colère. Ce jour-là, deux jours avant que l’immense ours ne surgisse des corridors verts de la forêt, elle éveilla en lui le plus surprenant des sentiments. Un soulagement mêlé d’une joie triomphante.

Il était libre.

Eddie avait emprunté le couteau de Roland. Il extirpa soigneusement la bosse de la souche, puis la rapporta avec lui et s’assit au pied d’un arbre, la tournant et la retournant dans tous les sens. Ce n’était pas exactement elle qu’il regardait ; il regardait en elle.

Susannah avait fini de dépouiller le lapin. Elle mit la viande dans la marmite qui chauffait déjà ; elle tendit la peau entre deux bâtons, l’attachant avec des lanières de cuir fournies par Roland. Plus tard, après le souper, Eddie commencerait à la nettoyer. Avançant sans effort sur ses bras et sur ses jambes mutilées, elle rampa jusqu’au grand pin au pied duquel s’était installé Eddie. Près du feu, Roland émiettait des fines herbes inconnues — et sans nul doute délicieuses — dans la marmite.

— Qu’est-ce que tu fais, Eddie ?

Eddie se vit contraint de réprimer une envie absurde de cacher le bout de bois dans son dos.

— Rien, dit-il. J’avais envie de tailler quelque chose. (Il marqua une pause, puis ajouta :) Mais je ne suis pas très bon.

On aurait dit qu’il tentait de la rassurer.

Susannah lui avait jeté un regard intrigué. L’espace d’un instant, elle sembla sur le point de dire quelque chose, puis se contenta de hausser les épaules et de s’éloigner. Elle ne comprenait pas pourquoi Eddie paraissait avoir honte de passer le temps en taillant un bout de bois — son père faisait ça sans arrêt —, mais s’il avait besoin de lui en parler, il finirait bien par s’y résoudre.

Il savait que ce sentiment de culpabilité était stupide et sans objet, mais il savait aussi qu’il se sentirait plus à l’aise pour travailler en l’absence de Roland et de Susannah. Il est beaucoup plus difficile de triompher de son enfance que de triompher de l’héroïne.

Lorsqu’ils s’absentaient tous les deux, pour chasser, pour tirer ou pour jouer au maître et à l’élève, Eddie se mettait à la tâche avec une habileté surprenante et un plaisir sans cesse croissant. La forme était bien là ; il ne s’était pas trompé. Elle était toute simple, et le couteau de Roland la libérait de sa gangue avec une facilité déconcertante. Eddie pensa qu’il allait l’extraire presque en totalité, ce qui signifiait que la fronde serait sans doute une arme très pratique. Pas grand-chose comparé aux revolvers de Roland, peut-être, mais quelque chose qu’il aurait fait tout seul. Lui-même. Et cette idée lui procurait un grand plaisir.

Il n’entendit pas le premier corbeau qui s’envola brusquement en poussant des cris paniqués. Il était déjà occupé à penser — à espérer — qu’il risquait avant longtemps de voir un arbre où était emprisonnée la forme d’un arc.

5

Il entendit l’ours approcher seulement quelques instants avant Roland et Susannah, plongé dans cet état de concentration qui accompagne l’impulsion créatrice la plus douce et la plus puissante. Cela faisait longtemps qu’il avait banni cette impulsion de sa vie, et elle s’était à présent emparée de lui corps et âme. Eddie en était ravi.

Ce ne fut pas le fracas des arbres abattus qui l’en arracha, mais le tonnerre du .45 provenant du sud. Il leva les yeux, sourit et écarta une mèche de cheveux de son front avec une main poisseuse de résine. En cet instant, adossé à un immense pin bordant la clairière où il se sentait chez lui, le visage strié de lumière dorée aux nuances vertes, il paraissait bien beau — un jeune homme aux cheveux noirs indisciplinés qui menaçaient constamment de retomber en masse sur son front, un jeune homme à la bouche ferme et mobile et aux yeux noisette.

L’espace d’un instant, ses yeux se posèrent sur l’autre revolver de Roland, glissé dans son étui suspendu à une branche toute proche, et il se surprit à se demander depuis combien de temps Roland ne s’était pas déplacé sans au moins une de ses armes fabuleuses posée sur ses hanches. Cette question en engendra deux autres.

Quel âge avait-il, cet homme qui avait arraché Eddie et Susannah à leur monde et à leurs quand ? Et, ce qui était beaucoup plus important, qu’est-ce qui clochait chez lui ?

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