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Stephen King: Terres perdues

Здесь есть возможность читать онлайн «Stephen King: Terres perdues» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2006, ISBN: 978-2290345917, издательство: Éditions J'ai Lu, категория: Фэнтези / Ужасы и Мистика / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Stephen King Terres perdues

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Roland de Gilead et ses compagnons Eddie et Susannah poursuivent leur chemin en direction des Terres Perdues, nouvelle étape vers la Tour Sombre. Or le Pistolero perdra l’esprit s’il ne sauve pas Jake, ce garçon qu’il a déjà trahi mais qu’il n’oublie pas. Comment le ramener vers l’Entre-Deux-Mondes aride et périlleux dans lequel ils cheminent ? Il existe peut-être une clé à cette énigme, une clé que seul Eddie peut façonner. Il leur faudra dès lors traverser Lud, cité livrée au chaos, et affronter Blaine, le monorail fou, dont ils devront déjouer les pièges, au risque d’y perdre la vie… et d’échouer dans cette quête devenue leur raison d’être. STEPHEN KING fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter. autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant, et qui connaît enfin sa conclusion aujourd’hui.

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Il fit semblant de ne pas l’avoir entendue ; il pouvait se le permettre. Si elle n’était pas un pistolero, alors il était un bafouilleux.

— S’il s’agissait d’un jeu, je me serais conduit tout autrement. Mais ce n’est pas un jeu. C’est…

Sa main valide se posa quelques instants sur son front, les doigts en éventail sur sa tempe. Susannah vit que leurs extrémités tremblaient légèrement.

— Qu’est-ce qui te trouble, Roland ? demanda-t-elle à voix basse.

Sa main s’abaissa lentement. Il remit le barillet en place et glissa le revolver dans l’étui.

— Rien.

— Si, il y a quelque chose. Je l’ai remarqué. Et Eddie aussi. Ça a commencé juste après qu’on a quitté la plage. Il y a quelque chose qui ne va pas, et ça ne s’arrange pas.

— Tout va bien.

Elle tendit les mains vers la sienne et s’en empara. Sa colère l’avait quittée, du moins pour le moment. Elle le regarda droit dans les yeux, sans broncher.

— Eddie et moi… ce monde n’est pas le nôtre, Roland. Sans toi, nous y mourrions. Nous aurions tes armes, et nous saurions nous en servir, tu nous as bien appris à le faire, mais nous mourrions quand même. Nous… nous avons besoin de toi. Alors dis-moi ce qui ne va pas. Laisse-moi t’aider. Laisse- nous t’aider.

Il n’avait jamais été de ces hommes qui se soucient de comprendre leur propre personnalité ; le concept de conscience de soi (sans parler de celui d’analyse) lui était étranger. Il était avant tout soucieux d’agir — de consulter en un éclair les méandres mystérieux de son esprit, puis d’agir aussitôt. Il était le plus parfaitement accompli d’entre tous, un homme dont l’âme profondément romantique était enfermée dans une boîte aux lignes simples et violentes, faite d’instinct et de pragmatisme. Il jeta un vif coup d’œil en lui-même et décida de tout dire à Susannah. Quelque chose n’allait pas, oh oui ! Oh que oui ! Ça avait rapport avec son esprit, c’était aussi simple que sa nature et aussi étrange que cette bizarre vie d’errance que sa nature l’avait conduit à adopter.

Il ouvrit la bouche pour déclarer : Je vais te dire ce qui ne va pas, Susannah, et il me suffira de trois mots. Je deviens fou. Mais avant qu’il n’ait pu prononcer une syllabe, un nouvel arbre s’effondra dans la forêt — dans un vacarme énorme, assourdissant. Cet arbre était plus proche, et ils n’étaient pas en train de se livrer à un duel de volontés déguisé en leçon. Tous deux l’entendirent, tous deux entendirent les cris paniqués des corbeaux, et tous deux remarquèrent que l’arbre s’était effondré non loin de leur campement.

Susannah s’était tournée vers la source du bruit, mais ses yeux écarquillés par la panique se reposèrent sur le visage du Pistolero.

— Eddie ! dit-elle.

Un cri monta de l’immensité verdoyante qui s’étendait derrière eux — un puissant cri de rage. Un nouvel arbre s’effondra, puis un autre. On aurait cru entendre des salves de mortier. Du bois sec, pensa le Pistolero. Des arbres morts.

— Eddie ! hurla Susannah. Je ne sais pas ce que c’est, mais c’est tout près d’Eddie !

Ses mains se posèrent sur les roues de son fauteuil et entreprirent laborieusement de lui faire faire demi-tour.

— Pas le temps.

Roland l’attrapa par les aisselles et la souleva. Il l’avait déjà portée lorsque le terrain était trop accidenté pour son fauteuil — Eddie lui avait rendu le même service —, mais elle ne cessait de s’étonner de son incroyable vivacité. À un instant donné, elle était assise dans son fauteuil, un accessoire acheté durant l’automne 1962 chez le meilleur spécialiste new-yorkais. L’instant d’après, elle était juchée en équilibre instable sur les épaules de Roland, ainsi qu’une pom-pom girl, ses cuisses musclées serrées autour du cou du Pistolero, qui avait levé les bras en arrière pour lui enserrer la taille. Il se mit à courir, foulant de ses bottes le tapis d’aiguilles entre les traînées laissées par le fauteuil.

— Odetta ! cria-t-il, l’appelant sous le coup de l’émotion par le nom sous lequel il l’avait initialement connue. Ne perds pas le revolver ! Au nom de ton père !

Il sprintait à présent entre les arbres. Lorsqu’il accéléra l’allure, une mosaïque mouvante de dentelles d’ombre et de mailles de soleil défila sur leurs corps. Ils dévalaient une pente. Susannah leva la main gauche pour écarter une branche qui menaçait de lui faire quitter son perchoir. Au même instant, elle posa la main droite sur la crosse de son antique revolver et la serra.

Un peu plus d’un kilomètre, pensa-t-elle. Combien de temps faut-il pour parcourir cette distance ? Pas très longtemps, s’il ne glisse pas sur ces foutues aiguilles de pin… mais peut-être trop longtemps. Faites qu’il ne lui arrive rien, mon Dieu — faites qu’il n’arrive rien à mon Eddie !

Comme pour lui répondre, la bête invisible poussa un nouveau cri. Sa voix évoquait le tonnerre. Évoquait la mort.

2

C’était la plus grande et la plus ancienne des créatures peuplant la forêt jadis connue sous le nom de Grand Bois du Couchant. La plupart des immenses ormes que Roland avait remarqués dans la vallée n’étaient que des arbustes pointant timidement du sol lorsque l’ours avait surgi des marches inconnues du Hors-Monde comme un roi vagabond et violent.

Jadis, le Vieux Peuple avait vécu dans les Bois du Couchant (c’étaient ses vestiges que Roland avait trouvés au cours des semaines précédentes) et il avait redouté l’ours colossal et immortel. Les guerriers avaient tenté de le tuer lorsqu’ils avaient découvert que leur peuple n’était pas seul dans le nouveau territoire qu’il avait revendiqué, mais si leurs flèches le mettaient en rage, elles ne lui causaient aucun dommage sérieux. Et il n’avait aucune peine à localiser la source de son tourment, contrairement aux autres animaux de la forêt — y compris les grands chats prédateurs qui creusaient leurs tanières dans les collines sablonneuses de l’Est. Non ; il savait d’où venaient les flèches, cet ours-là. Il le savait. Et pour chaque flèche qui perçait sa chair sous la masse de sa fourrure, il massacrait trois, quatre, voire une demi-douzaine de membres du Vieux Peuple. Des enfants quand il le pouvait ; des femmes quand il ne le pouvait pas. Quant aux guerriers, il les méprisait, et ils en étaient d’autant plus humiliés.

Finalement, lorsque sa véritable nature leur apparut, ils cessèrent d’essayer de le tuer. C’était, bien entendu, un démon incarné — ou l’ombre d’un dieu. Ils l’appelèrent Mir, ce qui signifiait dans la langue du Vieux Peuple : « le monde en dessous du monde ». Il mesurait plus de vingt mètres de haut et, après avoir régné plus de dix-huit siècles sur les Bois du Couchant, il se mourait. Peut-être la cause première de sa mort était-elle un micro-organisme présent dans sa provende ; peut-être était-ce la vieillesse ; il s’agissait plus probablement d’une combinaison des deux. Peu importait la cause ; le résultat — une colonie de parasites dévorants en expansion rapide dans son cerveau fabuleux — ne faisait aucun doute. Après des années de lucidité brutale et calculatrice, Mir était devenu fou.

L’ours savait qu’il y avait de nouveau des hommes dans sa forêt ; il régnait sur cette forêt et, en dépit de son immensité, rien de ce qui s’y produisait d’important n’échappait très longtemps à son attention. S’il s’était tenu à l’écart des nouveaux venus, ce n’était pas parce qu’il les craignait mais parce qu’il n’avait rien à faire avec eux, ni eux avec lui. Puis les parasites s’étaient mis à l’œuvre et, à mesure que sa folie s’accroissait, il avait acquis la certitude que le Vieux Peuple était revenu, que les poseurs de pièges, les brûleurs d’arbres étaient revenus et allaient bientôt se livrer à leurs bonnes vieilles activités stupides et malicieuses. Gisant dans sa dernière tanière, à une cinquantaine de kilomètres du lieu où les nouveaux venus s’étaient établis, plus malade à l’aube qu’il ne l’avait été au crépuscule, il en était venu à croire que le Vieux Peuple avait enfin trouvé une arme efficace : le poison.

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