Stephen King - Le Chant de Susannah

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Le Chant de Susannah: краткое содержание, описание и аннотация

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La vallée de La Calla désormais apaisée, Roland et ses amis doivent reprendre leur quête. Susannah manquant à l’appel, c’est tout le
qui est en danger, suspendu entre fiction et réalité. Accompagnés du Père Callahan, les pistoleros n’ont d’autre choix que de franchir à nouveau la porte de la Grotte des Voix. Leur but ? Arracher la rose aux mains des suppôts du Roi Cramoisi… et sauver leur sœur d’armes, possédée par la démoniaque Mia et enceinte d’une créature redoutable qui pourrait bien changer la face de l’univers. Mais sur la route de l’énigmatique Tour Sombre, dont dépend le salut de tous les mondes, se trouve un bien étrange écrivain démiurge…
STEPHEN KING
fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter.
autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de
son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant, et qui connaît enfin sa conclusion aujourd’hui.

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— Surveille-Moi, lança Rosalita en abattant ses cartes.

Elle avait une Vagabonde, la meilleure main, et la carte du dessus était Madame la Mort.

SOLISTE :

Comme-à-Commala, hé !
Voici un jeune homme armé d’un pistolet
Le jeune homme de ses yeux a perdu la prunelle
Quand sa chérie s’est fait la belle.

CHŒUR :

Commala, et un !
Sa chérie s’est fait la belle, tiens !
Elle a laissé son bébé tout seul,
Mais il n’est pas encore dans le linceul.

DEUXIÈME COUPLET

PERSISTANCE DE LA MAGIE

UN

Il se trouva qu’ils n’avaient aucune raison de s’inquiéter de savoir si les Manni allaient se montrer ou non. Aussi austère qu’à l’accoutumée, Henchick se présenta sur la Pelouse de La Calla, qu’ils avaient arrêtée comme point de rendez-vous, en compagnie de quarante hommes. Il assura à Roland que cela serait suffisant pour ouvrir la Porte Dérobée, si tant est qu’elle pût encore être ouverte, à présent qu’avait disparu ce qu’il nommait « le cristal noir ». Le vieil homme ne fit pas mine de s’excuser d’avoir réuni moins d’hommes que prévu, cependant il ne cessait de tirer sur sa barbe. Parfois même des deux mains.

— Pourquoi fait-il ça, Père, vous le savez ? demanda Jake à Callahan.

Les troupes d’Henchick se dirigeaient vers l’est, à bord d’une douzaine de chariots buckas. Derrière, tirée par une paire d’ânes albinos dotés d’oreilles effroyablement longues et d’yeux roses flamboyants, venait une carriole à deux roues, entièrement bâchée de coutil blanc. Jake trouvait que le véhicule ressemblait à un gros conteneur sur roues. Henchick menait seul ce machin bizarre, tirant régulièrement d’un coup sec sur les mèches de sa barbe.

— Pour moi, ça signifie qu’il est embarrassé, répondit Callahan.

— Je ne vois pas pourquoi. Je suis surpris qu’il en soit venu autant, après le tremblement de Rayon, et tout le reste.

— Ce qu’il a appris en sentant la terre trembler, c’est que certains de ces hommes avaient plus peur de ça que de lui. En ce qui le concerne, ça revient à une promesse rompue. Et pas n’importe quelle promesse, mais la parole donnée à votre dinh. Il a perdu la face.

Et, sans aucune variation dans le ton de sa voix, poussant ainsi le garçon à un aveu qu’il n’aurait jamais fait autrement, Callahan poursuivit :

— Alors, elle est toujours vivante, votre comparse ?

— Oui, mais elle est terr… commença Jake, avant de se plaquer une main sur la bouche.

Il lança à Callahan un regard accusateur. Devant eux, sur le siège de la carriole à deux roues, Henchick balayait les alentours des yeux, alarmé, comme s’ils avaient élevé la voix. Callahan se demanda si dans cette foutue histoire, tout le monde n’avait pas le shining sauf lui.

Ce n’est pas une histoire. Ce n’est pas une histoire, c’est ma vie !

Mais c’était difficile à croire, n’est-ce pas, quand on s’était vu décrit noir sur blanc comme personnage principal d’un livre portant la mention FICTION sur la page de garde. Doubleday et Compagnie, 1975. Un livre avec des vampires, dont tout le monde savait qu’ils n’avaient jamais existé. Sauf que si. Et, du moins dans certains des mondes adjacents à celui-ci, ils existaient toujours.

— Ne me traitez pas de cette manière, dit Jake. Ne me piégez pas comme ça. Pas si nous sommes tous du même côté, Père. D’accord ?

— Je suis désolé, fit Callahan — avant d’ajouter : J’implore ton pardon.

Jake esquissa un faible sourire et caressa Ote, qui voyageait dans la poche avant de son poncho.

— Est-ce qu’elle est…

Le garçon secoua la tête.

— Je ne veux pas parler d’elle pour l’instant, Père. Il vaut mieux que nous évitions même de penser à elle. J’ai le sentiment — je ne sais pas si c’est vrai ou pas, mais en tout cas c’est fort — que quelque chose la cherche. Et si c’est le cas, il vaut mieux que cette chose ne nous entende pas. Or elle le pourrait.

— Quelque chose… ?

Jake tendit le bras pour toucher la lenge que Callahan portait autour du cou, à la cow-boy. Elle était rouge. Puis il porta furtivement la main au-dessus de son œil gauche. L’espace d’une seconde, Callahan ne comprit pas, puis son regard s’éclaira. L’œil rouge. L’Œil du Roi.

Il se cala dans le siège de son chariot et n’ouvrit plus la bouche. Derrière eux, en silence, Roland et Eddie chevauchaient côte à côte. Ils portaient tous deux leur gunna comme leur arme, et Jake avait mis les siens à l’arrière du chariot. S’ils devaient revenir à La Calla un jour, ce ne serait pas pour bien longtemps.

Terrifiée était le mot qu’avait commencé à prononcer Jake, mais c’était encore pire que ça. Terriblement lointains, terriblement étouffés, mais pourtant clairs, le garçon entendait les hurlements de Susannah. Il espérait seulement qu’Eddie ne les entendait pas, lui.

DEUX

Ainsi quittèrent-ils une ville encore harassée de fatigue et d’émotions, malgré la secousse qui l’avait frappée. L’air était assez frais ; aussi, lorsqu’ils se mirent en route, ils remarquèrent les petits nuages de vapeur que dessinait leur souffle, et la fine croûte de givre qui recouvrait les tiges de maïs. Un ruban de brume planait au-dessus de la Devar-Tete Whye, comme l’haleine même du fleuve. Roland se dit : Nous voici au bord de l’hiver.

Au bout d’une heure à cheval, ils atteignirent le pays des arroyos. On n’entendait d’autres sons que le cliquetis des harnais, le gémissement des roues, le choc mat des sabots et, de temps à autre, le braiment sardonique poussé par un des ânes albinos qui tiraient la carriole. Au loin, les cris des rouilleaux en vol. En route vers le sud, sans doute, s’ils pouvaient encore le trouver.

Dix à quinze minutes après que la terre se fut mise à monter sur leur droite, dans une enfilade de promontoires, de falaises et de mesas, ils se retrouvèrent à l’endroit même où, vingt-quatre heures plus tôt, ils avaient amené les enfants de La Calla, et livré leur bataille. Là, un chemin se séparait de la Route de l’Est, pour serpenter vaguement vers le nord-ouest. Dans le fossé, de l’autre côté de la route, on apercevait une tranchée de terre à vif. C’était la cachette dans laquelle Roland, son ka-tet et les dames lanceuses de plat avaient attendu les Loups.

Et, à propos de Loups, où étaient-ils donc ? Lorsqu’ils avaient quitté les lieux de l’embuscade, le sol était jonché de cadavres. Plus d’une soixantaine, en tout, de formes humaines venues de l’ouest sur leurs montures, des formes vêtues de pantalons gris, de capes vertes et de masques de loups aux babines retroussées.

Roland mit pied à terre et rejoignit Henchick, qui descendait de la carriole avec la maladresse et la raideur que lui imposait son âge. Roland ne fit pas l’effort de l’aider. Henchick n’en attendait pas tant de lui, et s’en serait peut-être même offensé.

Le Pistolero le laissa secouer sa lourde cape sombre pour la remettre en place, ouvrit la bouche pour poser sa question, puis se rendit compte que ce n’était pas la peine. À trente ou quarante mètres de là, sur le côté droit de la route, se dressait une vaste colline de plants de maïs déracinés, là où hier encore il n’y avait rien. Roland constata qu’il s’agissait d’une sorte de monument funéraire, mais bâti sans aucun souci de respect. Il n’avait pris ni le temps ni la peine de se demander à quoi les folken avaient occupé leur après-midi de la veille — avant d’entamer les réjouissances qu’ils étaient en train de cuver présentement dans le sommeil — mais à présent il avait leur ouvrage sous les yeux. Avaient-ils craint de voir les Loups revenir à la vie ? Tout en se posant la question, il comprit que c’était exactement ce qu’ils avaient redouté. C’est pourquoi ils avaient traîné les lourds corps inertes (les chevaux gris aussi bien que les Loups vêtus de gris) jusque dans le champ, qu’ils les avaient entassés là bon gré mal gré, avant de les recouvrir de pieds de maïs arrachés. Et aujourd’hui, ils avaient transformé la bière en bûcher. Et si les seminons se levaient ? Roland pensa qu’ils y mettraient le feu quoi qu’il arrive, quitte à prendre le risque d’embraser la terre fertile s’étendant entre la route et le fleuve. Pourquoi pas ? La saison des cultures était passée, et comme engrais, rien ne valait le feu, comme disaient les vieux ; en outre, les folken ne seraient pas tranquilles tant que cette colline n’aurait pas brûlé. Et même alors, ils ne seraient pas nombreux à s’aventurer dans les parages.

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