Stephen King - La clé des vents

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La clé des vents: краткое содержание, описание и аннотация

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Alors qu’ils arpentent le Sentier du Rayon en direction de Calla Bryn Sturgis, une terrible tempête oblige Roland de Gilead et son
— Jake, Susannah, Eddie et Ote — à s’abriter dans une bourgade abandonnée depuis longtemps par ses habitants. Bercés par la lueur des flammes et les hurlements du vent, les quatre compagnons écoutent le Pistolero lever le voile sur deux épisodes troubles de son passé…
STEPHEN KING
fait partie de ces écrivains qu’il n’est plus besoin de présenter.
autant de romans — et souvent de films — mondialement célèbres. Mais rien ne compte plus à ses yeux que le cycle de
son Grand Œuvre, une saga-fleuve monumentale dont il entama l’écriture alors qu’il était encore étudiant.
chronologiquement situé entre les tomes quatre et cinq, peut se lire indépendamment des romans du cycle.

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Il s’avança sur la pointe des pieds jusqu’à la porte de la chambre, qui était restée ouverte. Sa mère était couchée, les mains jointes sur la couverture, ses yeux aveugles fixés au plafond.

— Mama ? murmura Tim.

L’espace d’un instant, elle resta sans réagir, et Tim se sentit pris d’une terreur glacée. J’arrive trop tard. Elle est morte.

Puis Nell se redressa sur ses coudes, laissant choir ses cheveux en cascade sur l’oreiller, et se tourna vers lui. Un espoir fou illumina son visage.

— Tim ? Est-ce toi, ou bien est-ce que je rêve ?

— Tu es réveillée, dit-il.

Et il se jeta dans ses bras.

Elle l’étreignit farouchementet lui couvrit le visage de baisers comme seule une mère peut en donner.

— J’ai cru que tu étais mort ! Oh, Tim ! Et quand la tempête s’est levée, je l’ai cru pour de bon, et moi aussi j’ai voulu mourir. Où étais tu passé ? Comment as-tu pu me briser le cœur comme ça, méchant garçon ?

Et ce fut une nouvelle pluie de baisers.

Tim s’abandonna en souriant, réjoui de sentir son odeur et sa présence familières, puis il se rappela ce que lui avait dit Maerlyn : Une fois arrivé chez toi, quelle est la première chose que tu feras ?

— Oh ! Tim, où étais-tu passé ? Dis-le-moi !

— Je vais tout te raconter, mama, mais d’abord étends-toi et ouvre grand les yeux. Aussi grand que tu le peux.

— Pourquoi ?

Elle ne cessait de lui passer les mains sur le front, le nez, la bouche, comme pour s’assurer qu’il était bien là. Ses yeux, que Tim espérait guérir, le fixaient comme s’ils regardaient à travers lui. Un voile laiteux commençait à les couvrir.

— Pourquoi, Tim ? insista-t-elle.

Il hésitait à lui répondre, craignant que le remède promis ne soit qu’une chimère. Il ne pensait pas que Maerlyn lui aurait menti — c’était le Collecteur qui pratiquait le mensonge —, mais peut-être s’était-il trompé.

Oh ! faites qu’il ne se soit pas trompé.

— Peu importe. Je t’ai apporté un remède, mais je n’en ai que très peu, alors tu ne dois pas bouger.

— Je ne comprends pas.

Au sein des ténèbres où elle vivait, Nell crut entendre la voix de son défunt époux lorsque son fils lui répondit :

— Je suis allé très loin et j’ai subi bien des épreuves pour te rapporter ceci. Ne bouge pas !

Elle lui obéit, tournant vers lui ses yeux aveugles. Ses lèvres étaient tremblantes.

Les mains de Tim aussi. Il leur ordonna de se tenir tranquilles et, à sa grande surprise, elles lui obéirent. Il inspira profondément, retint son souffle et dévissa la capsule du précieux flacon. Il en aspira le contenu dans le compte-gouttes et constata que ce n’était pas grand-chose. Le petit tube était tout juste à moitié plein. Il se pencha au-dessus de Nell.

— Surtout, ne bouge pas ! Promets-le-moi, car ça risque de brûler un peu.

— Je ne bougerai pas d’un cil.

Une goutte dans l’œil gauche.

— Alors ? demanda-t-il. Ça brûle ?

— Non. C’est bien frais, au contraire. Mets-en un peu dans l’autre, s’il te plaît.

Tim fit choir une goutte dans l’œil droit, puis se redressa en se mordant la lèvre. Le voile laiteux s’était-il estompé, ou bien prenait-il ses désirs pour des réalités ?

— Tu vois quelque chose, mama ?

— Non, mais… (Elle retint son souffle.) Il y a de la lumière ! Tim, il y a de la lumière !

Elle voulut se redresser sur les coudes, mais Tim la repoussa doucement. Il lui mit une seconde goutte dans chaque œil. Cela devrait suffire, car le compte-gouttes était désormais vide. Ce qui n’était pas plus mal, car Tim le fit tomber par terre lorsque Nell poussa un hurlement.

— Mama ? Mama ! Que se passe-t-il ?

Je vois ton visage ! s’exclama-t-elle en lui posant les mains sur les joues.

Et voilà que ses yeux s’emplissaient de larmes, mais Tim s’en souciait peu, car ces yeux maintenant le regardaient plutôt que de regarder à travers lui. Et ils étaient plus brillants que jamais.

— Oh ! Tim, oh ! mon chéri, je vois ton visage, je le vois très bien ! Suivit un moment qu’il n’est nul besoin de conter — ce qui vaut sans doute mieux, car certains moments de joie sont impossibles à décrire.

Tu dois lui donner la hache de ton père.

Tim porta la main à sa ceinture, empoigna le manche de la hache et la posa sur le lit. Sa mère la regarda — elle la vit, ce qui ne laissait pas de les émerveiller, tous les deux — et posa la main sur le manche, poli par des années d’usage. Puis elle leva vers Tim des yeux interrogateurs.

Il ne put que secouer la tête en souriant.

— L’homme qui m’a donné ces gouttes m’a dit de te la donner. C’est tout ce que je sais.

— Qui était cet homme, Tim ?

— C’est une longue histoire, et elle passerait mieux si on mangeait un bon petit déjeuner.

— Des œufs ! dit-elle en se levant. Une douzaine d’œufs ! Et un morceau du jambon qui attend dans le garde-manger !

Sans cesser de sourire, Tim l’agrippa par les épaules et la repoussa doucement sur son lit.

— Je sais frire le jambon et préparer des œufs brouillés. Et je suis même prêt à te les apporter au lit. (Une idée lui vint.) Sai Smack mangera avec nous. C’est miracle que tes cris ne l’aient pas réveillée.

— Elle est arrivée alors que le vent commençait à se lever et elle a passé toute la nuit à alimenter la cheminée. Nous avons bien cru que le cottage allait s’envoler, mais il a tenu bon. Elle doit être très fatiguée. Réveille-la, Tim, mais réveille-la en douceur.

Tim embrassa sa mère sur la joue et sortit. La Veuve continuait de dormir dans le fauteuil du mort, le menton posé sur la poitrine. Tim lui secoua doucement l’épaule. Sa tête dodelina un brin puis reprit sa position initiale.

Empli d’une horrible certitude, le petit garçon fit le tour du fauteuil. Ce qu’il vit lui coupa les jambes et il s’effondra sur les genoux. On lui avait arraché son voile. Les ruines de son visage jadis si beau étaient inertes. L’œil qu’il lui restait fixait Tim sans le voir. Le devant de sa robe noire était rouge de sang séché, car on lui avait tranché la gorge d’une oreille à l’autre.

Il reprit son souffle et voulut hurler, mais il n’en eut pas le temps, car de grosses mains s’étaient refermées sur son cou.

Bern Kells était entré dans le salonà pas de loup, en provenance du réduit où, assis sur sa malle, il cherchait à se rappeler pourquoi il avait tué la vieille. Ce devait être à cause du feu. Il avait frissonné deux nuits durant dans la grange de Rincon le Sourd, blotti sous une pile de foin, pendant que cette vieille chouette, qui bourrait de bêtises le crâne de son beau-fils, restait bien au chaud. Ce n’était pas juste.

Il avait vu le gamin entrer dans la chambre de Nell. Il avait entendu celle-ci pousser des cris de joie, dont chacun était comme un clou planté dans ses entrailles. Elle n’avait pas le droit de pousser autre chose que des cris de douleur. Il lui était redevable de tous ses malheurs ; elle l’avait ensorcelé avec ses seins fermes, sa taille fine, ses longs cheveux et ses yeux rieurs. Il avait cru que l’emprise qu’elle exerçait sur lui diminuerait avec le temps, mais rien de tel ne s’était produit. Finalement, il s’était résolu à la posséder. Pourquoi sinon aurait-il tué son plus vieil ami, son meilleur ami ?

Et voilà que débarquait le gamin qui avait fait de lui un homme traqué. Ce morveux était encore pire que sa salope de mère. Et qu’avait-il donc passé à sa ceinture ? Par les dieux, était-ce bien un pistolet ? Où donc l’avait-il déniché ?

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