Terry Pratchett - La huitième couleur

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La huitième couleur: краткое содержание, описание и аннотация

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 Dans une dimension lointaine et passablement farfelue, un monde se balade à dos de quatre éléphants, eux-mêmes juchés sur la carapace de la Grande Tortue… Oui, c'est le disque-monde…
Les habitants d'Ankh-Morpork croyaient avoir tout vu.
Et Deuxfleurs avait l'air tellement inoffensif, bonhomme chétif, fidèlement escorté par un Bagage de bois magique déambulant sur une myriade de petites jambes.
Tellement inoffensif que le Patricien avait chargé le calamiteux sorcier Rincevent de sa sécurité dans la cité quadrillée par la Guilde des Voleurs et celle des Assassins ; mission périlleuse et qui devait les conduire loin : dans une caverne de dragons ; peut-être jusqu'au Rebord du Disque.
Car Deuxfleurs était d'une espèce plus redoutable qu'on ne l'imaginait :

A la lumière de l'octarine, la huitième couleur, celle de la magie, découvrez l'univers fantastique et cocasse de Terry Pratchett.

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* * *

« Bizarre, fit Ymor.

— Il avait un gros coffre de bois, ajouta Wa l’Éclopé.

— C’est sûrement un marchand ou un espion », conclut Ymor. Il arracha un bout de viande à la côtelette qu’il tenait en main et le jeta en l’air. Le morceau n’avait pas atteint le zénith de sa trajectoire qu’une forme noire se détacha de l’ombre, dans un angle de la salle, et plongea dessus pour le saisir au vol.

« Un marchand ou un espion, répéta Ymor. Moi, je préférerais un espion. Un espion, ça rapporte deux fois, parce qu’on touche toujours la récompense quand on le livre. T’en penses quoi, Withel ? »

En face d’Ymor, le deuxième plus grand voleur d’Ankh-Morpork ferma à demi son œil unique et haussa les épaules.

« Je me suis renseigné sur le bateau, dit-il. C’est un navire de commerce indépendant. Il se rend de temps en temps aux îles Brunes. De vrais sauvages, là-bas. Les espions, ils ne savent pas ce que c’est, et d’après moi, les marchands, ils les mangent.

— Il avait un peu l’air d’un marchand, hasarda Wa. Sauf qu’il n’était pas gros. »

Il y eut un battement d’ailes à la fenêtre. Ymor extirpa sa masse du fauteuil, traversa la pièce et revint avec un grand corbeau. Après qu’on lui eut détaché de la patte la capsule à message, l’oiseau s’envola pour rejoindre ses congénères tapis parmi les poutres. Withel le regarda sans sympathie. Les corbeaux d’Ymor restaient loyaux envers leur maître, tout le monde le savait, au point que l’unique tentative de Withel pour se hisser au rang de premier voleur d’Ankh-Morpork avait coûté l’œil gauche au bras droit de leur seigneur. Mais pas sa vie, pourtant. Ymor respectait l’ambition.

« B 12, lut Ymor après avoir jeté le petit étui et déplié le petit rouleau à l’intérieur.

— Gorrin le Chat, traduisit machinalement Withel. En faction dans la tour du gong au temple des Petits Dieux.

— Il dit que Colinmaille a emmené notre étranger au Tambour Crevé. Pas mal, comme idée. Dularge est… un ami à nous, non ?

— Ouais, fit Withel. Quand il sait ce qui fait marcher le commerce.

— Ton Gorrin, là, il a dû être client chez lui, reprit Ymor sur le ton de la plaisanterie, parce qu’il parle d’un bagage à pattes, si je déchiffre bien son gribouillage. » Il regarda Withel par-dessus le papier.

Withel détourna les yeux. « Il sera puni », dit-il tout net. Wa considéra l’homme dont le corps tout de noir vêtu et renversé dans son fauteuil avait la nonchalance d’un puma étendu sur une branche dans la jungle des Terres du Bord, et il se dit que le Gorrin, du haut du temple des Petits Dieux, allait bientôt rejoindre ces petites divinités qui peuplaient les nombreuses dimensions de l’Au-delà. Et il lui devait trois pièces de cuivre, le Gorrin.

Ymor froissa le billet et le jeta dans un coin. « Je crois qu’on ira faire un tour au Tambour Crevé tout à l’heure, Withel. On pourra peut-être aussi goûter à cette bière qui plaît tellement à tes hommes. »

Withel ne répondit rien. Être le bras droit d’Ymor, c’était comme mourir flagellé en douceur à coups de lacets de chaussure parfumés.

* * *

La cité double d’Ankh-Morpork, la plus importante de toutes les villes riveraines de la mer Circulaire, abritait comme de juste un grand nombre de bandes de malfaiteurs, de guildes de voleurs, de syndicats et autres organisations de ce genre. Ce qui expliquait en partie sa prospérité. La plupart des petites gens domiciliées sur la rive rétrograde du fleuve, dans le dédale des ruelles de Morpork, arrondissaient leurs maigres revenus en effectuant quelques menues tâches pour l’un ou l’autre des clans rivaux. Ainsi, à la minute où Colinmaille et Deuxfleurs pénétraient dans la cour du Tambour Crevé, la plupart des chefs de bandes étaient déjà informés de l’arrivée en ville d’un individu apparemment plein aux as. Certains rapports des mouchards les plus observateurs faisaient état d’un livre qui indiquait à l’étranger ce qu’il devait dire et d’un coffre qui marchait tout seul. Des détails dont personne ne daigna tenir compte. Aucun magicien capable de tels enchantements ne se risquait jamais à moins d’un kilomètre des quais de Morpork.

À cette heure où le gros des habitants se levaient tout juste ou s’apprêtaient à se mettre au lit, il n’y avait pas beaucoup de monde au Tambour Crevé pour voir Deuxfleurs descendre l’escalier. Lorsque le Bagage apparut derrière lui et entreprit de le descendre à son tour d’une démarche chaloupée mais assurée, les clients assis aux tables de bois rugueux jetèrent comme un seul homme un coup d’œil soupçonneux à leurs consommations.

Dularge rudoyait le petit troll qui balayait la taverne lorsque le trio passa devant lui. « Merde, c’est quoi, ça ? fit-il.

— Aie l’air de rien », lui souffla Colinmaille. Deuxfleurs feuilletait déjà son livre.

« Qu’est-ce qu’il fait ? demanda Dularge, les poings sur les hanches.

— Ça lui indique quoi dire. Je sais, ça paraît idiot, marmonna le mendiant.

— Comment un livre peut-il indiquer ce qu’il faut dire ?

— Je voudrais un logement, une chambre, un hébergement, un garni, pension complète, vos chambres sont-elles propres, une chambre avec vue, combien coûte une chambre pour la nuit ? » débita Deuxfleurs d’une traite.

Dularge regarda Colinmaille. Le mendiant haussa les épaules.

« Il est bourré de fric, dit-il.

— Dis-lui que c’est trois pièces de cuivre, alors. Et son machin, là, il ira à l’écurie.

— ? » fit l’étranger. Dularge leva trois doigts rouges boudinés et une soudaine compréhension éclaira la figure de l’étranger. Il plongea la main dans sa bourse et déposa trois grosses pièces d’or dans la paume du tavernier.

Dularge les fixa, l’œil rond. Elles représentaient à peu près quatre fois la valeur du Tambour Crevé, personnel compris. Il regarda Colinmaille. Aucune aide à attendre de ce côté-là. Il regarda l’étranger. Il déglutit.

« Oui, fit-il d’une voix anormalement aiguë. Et puis y a les repas, bien sûr. Hum. Vous comprenez, oui ? Nourriture. Manger. Non ? » Il se livra aux mimiques adéquates.

« Nurture ? répéta le petit homme.

— Oui, répondit Dularge qui commençait à transpirer. Moi, je serais vous, je regarderais dans votre petit bouquin. »

L’homme ouvrit son manuel et fit courir son doigt le long d’une page. Dularge, qui savait lire, si l’on peut dire, loucha dessus à l’envers. Ce qu’il vit n’avait aucun sens.

« Nouuuurriture, fit l’étranger. Oui. Escalope, parmentier, côtelette, civet, ragoût, fricassée, hachis, farce, soufflé, boulette, blanc-manger, sorbet, gruau, boudin, tourner en eau de boudin, radis, sans un radis, friandises, gelée, confitures. Abats de volaille. » Il fit un sourire radieux à Dularge.

« Tout ça ? demanda l’aubergiste d’une petite voix.

— C’est sa façon de parler, dit Colinmaille. Me demande pas pourquoi. C’est comme ça. »

Dans la salle, tous les yeux observaient l’étranger, sauf deux : ceux du mage Rincevent qui, assis dans l’angle le plus sombre, sirotait une chope de très petite bière.

Lui, il observait le Bagage.

Observons à notre tour Rincevent.

Regardez-le. Efflanqué, comme la plupart des mages, vêtu d’une robe rouge sombre brodée de quelques signes cabalistiques en paillettes ternies. On aurait pu le prendre pour un simple apprenti enchanteur enfui de chez son maître par bravade, ennui, crainte et goût prononcé pour l’hétérosexualité. Pourtant, au bout d’une chaîne autour de son cou pendait l’octogone de bronze qui révélait l’ancien étudiant de l’Université de l’Invisible, la faculté de magie dont le campus transcendant au temps et à l’espace ne se trouve jamais exactement Ici ni Là. Ses diplômés embrassaient en général la carrière de mage, mais Rincevent – suite à un événement malheureux – avait arrêté ses études nanti d’un unique sortilège pour tout bagage et vivotait comme il pouvait en ville en tirant parti d’un don inné pour les langues. En principe il fuyait le travail, mais sa vivacité d’esprit donnait à ses relations l’impression d’avoir affaire à un rongeur déluré. Et il savait reconnaître du poirier savant quand il en voyait. Il en voyait en ce moment même et il n’en croyait pas ses yeux.

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