Terry Pratchett - Mortimer

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Mortimer: краткое содержание, описание и аннотация

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Morty traverse les champs en courant ; il mouline des bras et s’égosille comme un beau diable. Non. Même ça, même effrayer les oiseaux pillards, il n’est pas fichu de s’en tirer proprement.
Son père, au désespoir, l’observe depuis le muret de pierres.
« Il manque pas de coeur, fait-il à l’oncle Hamesh.
— Ah, dame, c’est le reste qu’il a pas. »
Et pourtant un destin hors du commun attend Mortimer. Car à la foire à l’embauche, LA MORT l’emporte sur son cheval Bigadin.
Il faut dire que LA MORT a décidé de faire la vie ; et l’assistance d’un commis dans son labeur quotidien lui permettrait des loisirs. Mais... est-ce bien raisonnable ?
Avec, comme toujours, un scénario qui décoiffe, une distribution prestigieuse et, peut-être, peut-être, une exceptionnelle apparition de l’illustre Rincevent.

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— Lequel vous préférez ? » sourit Morty. Son sourire, sans valoir celui de son maître, était néanmoins efficace, dépourvu de la moindre trace d’humour.

Le garde se détendit, soulagé, et s’écarta.

« Passez, l’ami », dit-il.

Morty traversa la salle à grands pas en direction de l’escalier qui menait aux appartements royaux. La salle avait beaucoup changé depuis la dernière fois. Le portrait de Kéli était partout ; il remplaçait mêmes les anciens étendards de bataille loqueteux dans les ombres du toit. On ne pouvait faire un pas dans le palais sans tomber sur elle. Une partie de l’esprit de l’apprenti se demanda pourquoi, pendant qu’une autre s’inquiétait du dôme tremblotant qui se refermait inexorablement sur la ville, et qu’une troisième, la plus importante, brûlait et fumait de rage, de consternation et de jalousie. Ysabell avait vu juste, se dit-il, ça doit être l’amour.

« Le p’tit gars qui passe à travers les murs ! »

Il leva brusquement la tête. Coupefin se tenait en haut des marches.

Le mage avait beaucoup changé, lui aussi, nota amèrement Morty. Quoique… pas tant que ça. Malgré sa robe noire et blanche à paillettes, malgré son chapeau pointu d’un mètre orné de plus de symboles cabalistiques qu’un tableau dentaire, et malgré ses souliers rouges à boucle d’argent et à bout recourbé en escargot, il avait toujours des taches sur son col, et il mastiquait, semblait-il.

Il suivit des yeux le jeune homme qui montait l’escalier pour le rejoindre.

« Tu es en colère après quelque chose ? fit-il. J’ai commencé le travail que tu m’as demandé, mais j’ai été pas mal pris par d’autres trucs. Très difficile de passer à travers… Pourquoi tu me regardes comme ça ?

— Qu’est-ce que vous faites là ?

— Je pourrais te poser la même question. Tu veux une fraise ? »

Morty jeta un coup d’œil à la barquette dans les mains du mage. « En plein hiver ?

— En réalité, ce sont des choux de Bruxelles avec un doigt d’enchantement.

— Ç’a goût de fraise ? »

Coupefin soupira.

« Non, de chou. Le charme n’est pas efficace à cent pour cent. Je me disais qu’elles remonteraient peut-être le moral de la princesse, mais elle me les a jetées à la figure. Dommage de gâcher ça. Sers-toi. »

Morty le considéra, la mâchoire pendante.

« Elle vous les a jetées à la figure ?

— Et elle visait bien, hélas. Drôlement volontaire, la jeune dame. »

Hello, fit une voix dans un repli du cerveau de Morty, c’est encore toi, qui te fais remarquer que les chances de voir la princesse ne serait-ce qu’envisager tu-sais-quoi avec ce type sont en dessous de nulles.

Va-t’en, songea Morty. Son subconscient lui donnait du souci. Il avait l’air d’entretenir une ligne directe avec des parties de son corps qu’il préférait ignorer pour le moment.

« Et pourquoi vous êtes là, vous ? dit-il tout haut. Ç’a à voir avec toutes ces affiches ?

— Une bonne idée, non ? rayonna Coupefin. J’en suis assez fier moi-même.

— Excusez-moi, fit faiblement Morty. J’ai eu une journée chargée. Je crois que j’aimerais bien m’asseoir quelque part.

— Y a la salle du trône. Elle est vide, à l’heure qu’il est. Tout le monde dort. »

Morty hocha la tête, puis posa sur le jeune mage un regard soupçonneux.

« Qu’est-ce que vous faites debout, vous, alors ? demanda-t-il.

— Euh… dit l’autre, euh… je voulais juste voir s’il ne restait pas un petit quelque chose à l’office. »

Il haussa les épaules [7] Il restait un demi-bocal de vieille mayonnaise, un morceau de fromage hors d’âge et une tomate qui se couvrait de moisissure blanche. Vu que durant la journée l’office du palais de Sto Lat renfermait normalement quinze cerfs entiers, cent couples de perdrix, cinquante barriques de beurre, deux cents civets de lièvre en bocaux, soixante-quinze quartiers de bœuf, trois kilomètres de saucisses assorties, diverses volailles, quatre-vingts douzaines d’œufs, plusieurs esturgeons de la mer Circulaire, un bac de caviar et une patte d’éléphant farcie d’olives, Coupefin avait une fois de plus vérifié ce phénomène universel de la magie brute, naturelle : tout garde-manger domestique qui fait l’objet d’un raid furtif au beau milieu de la nuit contient toujours, quel qu’en ait été l’inventaire de la journée, un demi-bocal de vieille mayonnaise, un morceau de fromage hors d’âge et une tomate qui se couvre de moisissure blanche. .

Le moment est maintenant venu de signaler que Coupefin remarque lui aussi chez un Morty pourtant éprouvé par ses chevauchées et le manque de sommeil un feu intérieur et une stature plus grande que nature mais bizarrement sans lien avec sa taille. La différence, c’est que Coupefin, de par sa formation, sent mieux ces choses-là que n’importe qui et sait que dans le domaine de l’occulte la réponse évidente est généralement la mauvaise.

Si Morty franchit distraitement les murs et boit sans sourciller du vitriol, ce n’est pas parce qu’il se change en fantôme, mais parce qu’il devient dangereusement réel.

Tandis que le jeune homme trébuche dans les couloirs silencieux en compagnie du mage et qu’il traverse un pilier de marbre sans y prendre garde, il est évident, de son point de vue à lui, que le monde perd de sa substance.

« Tu viens de passer à travers un pilier de marbre, observa Coupefin. Comment t’as fait ça ?

— Moi ? » Morty regarda alentour. Le pilier avait l’air bien solide. Il lui donna un coup de coude et se fit un léger bleu.

« J’aurais pourtant juré, dit Coupefin. Les mages remarquent ces choses-là, tu sais. » Il plongea la main dans la poche de sa robe.

« Alors, vous avez dû remarquer le dôme de brume autour de la région ? » fit Morty.

Coupefin glapit. Le bocal qu’il avait à la main tomba sur le carrelage et s’écrasa ; il s’en dégagea une odeur de vinaigrette un peu rance.

« Déjà ?

— J’sais pas si c’est déjà, dit Morty, mais y a une espèce de mur plein de grésillements qui glisse au-dessus du sol, personne d’autre a l’air de s’en inquiéter et…

— À quelle vitesse il avançait ?

— … il change les choses !

— Tu l’as vu ? C’était loin ? Il allait vite ?

— Évidemment que je l’ai vu. Je l’ai traversé deux fois à cheval. C’était comme…

— Mais tu n’es pas mage, alors pourquoi…

— Qu’est-ce que vous faites ici, vous, d’ailleurs… ? »

Coupefin prit une profonde inspiration. « La ferme, tout le monde ! » brailla-t-il.

Le silence se fit. Puis le mage saisit Morty par le bras. « Viens, dit-il en le tirant en arrière dans le couloir. Je ne sais pas qui tu es exactement et j’espère avoir le temps de le découvrir un jour, mais quelque chose de vraiment affreux va bientôt arriver, et je crois que, d’une certaine façon, tu es dans le coup.

— Quelque chose d’affreux ? Quand ?

— Ça dépend à quelle distance se trouve la zone de démarcation et à quelle vitesse elle avance », répondit Coupefin qui entraîna Morty dans un passage latéral. Arrivé devant une petite porte de chêne, il lui lâcha le bras et fourragea encore dans sa poche pour retirer un petit bout de fromage tout dur et une tomate désagréablement molle.

« Tiens-moi ça, tu veux ? Merci. » Il fouilla à nouveau, ramena une clé et déverrouilla la porte.

« Ça va tuer la princesse, pas vrai ? fit Morty.

— Oui et non, répondit Coupefin. » Il marqua une pause, la main sur la poignée. « Plutôt perspicace, dis-moi. Comment tu sais ça ?

— Je… hésita Morty.

— Elle m’a raconté une drôle d’histoire, reprit Coupefin.

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