Terry Pratchett - Trois sœurcières

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Rois, nains, bandits, démons, héritiers du trône, bouffons, trolls, usurpateurs, fantômes, tous sont au rendez-vous. Shakespeare n’en aurait pas rêvé autant. Ou peut-être que si ? Mais l’avantage du roman par rapport au théâtre, c’est que l’on peut s’autoriser beaucoup, beaucoup plus de personnages. Et même le ravitaillement en vol d’un balai de sorcière !

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— Leurs adresses, madame ?

— Où elles habitent. Je gage que vos percepteurs d’impôts savent où les trouver ?

— Ah ? » fit le chambellan d’une voix misérable.

Le duc se pencha en avant sur son trône.

« Je gage, dit-il, qu’elles payent des impôts ?

— Elles ne payent pas exactement des impôts », fit le chambellan.

Un silence s’ensuivit. Puis le duc souffla : « Continuez, mon vieux.

— Eh bien, disons plutôt qu’elles ne payent pas d’impôts, voyez-vous. Nous n’avons jamais jugé… Enfin, l’ancien roi ne croyait pas… Bref, elles n’en payent pas. »

Le duc posa la main sur le bras de sa femme.

« Je vois, dit-il avec froideur. Très bien. Vous pouvez disposer. »

Le chambellan lui adressa de la tête un bref signe de soulagement et sortit en crabe et en vitesse de la salle.

« Eh bien ! fit la duchesse.

— Comme vous dites.

— C’est ainsi que votre famille gouvernait un royaume, n’est-ce pas ? Vous aviez le devoir impératif de tuer votre cousin. C’était indéniablement dans les intérêts de l’espèce, dit la duchesse. Les faibles ne méritent pas de survivre. »

Le duc frissonna. Elle ne cesserait donc pas de le lui rappeler. Dans l’ensemble, il ne voyait aucune objection à tuer des gens, ou du moins à ordonner qu’on les tue et à regarder le spectacle. Mais tuer un parent, ça restait plutôt en travers de la gorge ou – se souvint-il – du foie.

« Tout à fait, réussit-il à dire. Évidemment, il paraît qu’il y a beaucoup de sorcières, et ça risque d’être difficile de retrouver les trois qui étaient sur la lande.

— Aucune importance.

— Bien sûr que non.

— Prenez l’affaire en main.

— Oui, mon amour. »

L’affaire en main. Pour ça, oui, il l’avait déjà prise en main, l’affaire. Quand il fermait les yeux, il revoyait le corps dévaler l’escalier. N’avait-il pas entendu une inspiration horrifiée, en bas dans l’obscurité de la salle ? Il n’y avait personne d’autre, il en était sûr. L’affaire en main ! Il s’était efforcé de la laver du sang qui la tachait, sa main. S’il arrivait à faire disparaître le sang, s’était-il dit, alors ce serait comme s’il ne s’était rien passé. Il avait frotté, frotté. Frotté à en crier.

* * *

Mémé ne se sentait pas à l’aise dans les débits de boissons. Elle restait assise, raide, au garde-à-vous derrière son porto citron comme derrière un bouclier contre les attraits du monde.

Nounou Ogg, quant à elle, éclusait avec enthousiasme son troisième godet ; elle serait bientôt mûre, songea amèrement Mémé, pour exécuter sa sempiternelle danse sur la table en montrant ses dessous à tout le monde et en chantant : « Le hérisson, lui, ne se fait jamais mettre ».

La table était couverte de petite monnaie. Vitoller et sa femme la comptaient, chacun à un bout. On aurait dit qu’ils faisaient la course.

Mémé étudia madame Vitoller qui chipait des piécettes sous les doigts de son mari. C’était une femme à l’air intelligent qui donnait l’impression de traiter son époux comme un chien de berger traite son agneau préféré. Mémé ne connaissait les complexités des relations conjugales que de loin, de même qu’un astronome observe à distance la surface d’un monde étranger, mais elle s’était déjà dit que l’épouse de Vitoller se devait d’être une femme dotée de réserves inépuisables de patience, d’un grand sens de l’organisation et de doigts agiles.

« Madame Vitoller, fit-elle enfin, oserai-je vous demander si votre union a été bénie d’un fruit ? »

Le couple eut l’air ahuri.

« Elle veut dire… commença Nounou Ogg.

— Non, je comprends, dit madame Vitoller avec douceur. Non. Nous avions une petite fille autrefois. »

Un léger nuage survola la tablée. L’espace d’une seconde ou deux, Vitoller parut avoir retrouvé des dimensions humaines et beaucoup vieilli. Il fixait le petit tas d’argent devant lui.

« Parce que, vous voyez, y a cet enfant, dit Mémé en désignant le bébé dans les bras de Nounou Ogg. Et il lui faut un foyer. »

Les Vitoller ouvrirent de grands yeux. Puis l’homme soupira.

« Ce n’est pas une vie pour un enfant, dit-il. Toujours en déplacement. Toujours une nouvelle ville. Et pas d’école possible. Il paraît que c’est très important de nos jours. » Mais il ne quittait pas l’enfant des yeux.

Madame Vitoller demanda : « Pourquoi lui faut-il un foyer ?

— Il en a pas, répondit Mémé. En tout cas, pas de foyer où il serait le bienvenu. »

Le silence retomba. Puis madame Vitoller reprit : « Et vous qui demandez ça, vous êtes pour ainsi dire ses… ?

— Marraines », s’empressa de répondre Nounou Ogg. Mémé fut un peu décontenancée. Cette idée ne lui serait jamais venue.

Vitoller jouait distraitement avec les pièces devant lui. Sa femme avança la main par-dessus la table pour lui toucher la sienne, et il y eut un instant de communion muette. Mémé détourna la tête. Elle était devenue experte à lire sur les visages, mais parfois elle préférait s’abstenir.

« Les finances, hélas, sont serrées… commença Vitoller.

— Mais extensibles, dit sa femme d’un ton ferme.

— Oui. Je crois. Nous serions heureux de nous occuper de lui. »

Mémé hocha la tête et plongea la main dans les replis secrets de sa cape. Elle finit par ressortir une petite bourse de cuir qu’elle vida sur la table. Elle contenait beaucoup de pièces d’argent et même quelques toutes petites en or.

« Ça devrait payer les… – elle chercha ses mots – les couches, tout ça. Les vêtements et le reste. Ce que vous voulez.

— Plus de cent fois, je dirais, fit Vitoller d’une voix faible. Pourquoi vous n’en avez pas parlé plus tôt ?

— Si j’avais dû vous acheter, vous auriez pas valu la dépense.

— Mais vous ne savez rien de nous ! dit madame Vitoller.

— Non, hein ? fit tranquillement Mémé. Naturellement, on aimerait bien savoir comment il va. Vous pourriez nous envoyer des lettres et tout. Mais ça serait pas une bonne idée de parler de tout ça après votre départ, vous voyez ? Pour le bien de l’enfant. »

Madame Vitoller regarda les deux vieilles femmes.

« Il y a autre chose, n’est-ce pas ? dit-elle. Quelque chose d’important derrière tout ça ? »

Mémé hésita, puis fit oui de la tête.

« Mais il serait très malsain pour nous de le savoir ? »

Re-oui de la tête.

Mémé se leva lorsque plusieurs acteurs entrèrent et rompirent le charme. Les acteurs ont l’habitude de remplir tout l’espace autour d’eux.

« J’ai d’autres choses à voir, dit-elle. J’vous d’mande de m’excuser.

— Il s’appelle comment ? interrogea Vitoller.

— Thomas, répondit Mémé qui hésita à peine cette fois.

— Jean », répondit Nounou. Les deux sorcières échangèrent des regards. Mémé l’emporta.

« Thomas-Jean », dit-elle fermement avant de sortir majestueusement.

Elle tomba sur une Magrat essoufflée derrière la porte.

« J’ai trouvé une malle, dit Magrat. Avec toutes les couronnes et les machins. Alors je l’ai mise dedans, comme vous avez dit, tout en dessous du reste.

— Bien, fit Mémé.

— Notre couronne à nous, elle avait l’air drôlement moche à côté des autres !

— Comme quoi, hein… ? dit Mémé. Quelqu’un t’a vue ?

— Non, tout le monde était trop occupé, mais… » Magrat s’arrêta et rougit.

« Ben, vas-y, ma fille.

— Juste après ça, un homme s’est approché et m’a pincé les fesses. » Magrat s’empourpra comme une pivoine et se plaqua la main sur la bouche.

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