Terry Pratchett - Pyramides

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Pyramides: краткое содержание, описание и аннотация

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Car Teppicymon XXVII est mort et son fils va lui succéder. Pas facile d’hériter du trône quand on est encore un ado et qu’on vient d’achever ses études à la Guilde des Assassins…
Vous voilà responsable du lever du soleil comme de l’abondance des récoltes. Et les ennuis vous guettent : vaches grasses, vaches maigres (par 7, bien entendu), sphinx, prêtres fanatiques, crocodiles sacrés et momies vagabondes.
Sans compter que la Grande Pyramide a précipité le royaume dans une faille spatiotemporelle.

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— Je veux dire la mer. L’océan. Vous savez. Les vagues.

— J’en ai entendu parler. Est-ce qu’on nous poursuit ? »

Teppic se retourna sur sa selle. « Je n’en ai pas l’impression.

On dirait que… »

D’où il se trouvait, il voyait au-delà de la longue masse trapue du palais et au-delà du fleuve jusqu’à la Grande Pyramide. Elle était presque cachée dans des nuages sombres, mais ce qu’il en distinguait était complètement farfelu. Il lui connaissait quatre côtés, et il en comptait huit.

Son image était floue, comme si elle se déplaçait de part et d’autre du point de netteté, un jeu que Teppic qualifia instinctivement de dangereux de la part de plusieurs millions de tonnes de rocher. Il se sentit un besoin pressant de s’en éloigner le plus possible. Même une créature aussi bornée que leur monture avait l’air de le sentir elle aussi.

Sale-Bête réfléchissait :…Delta carré. Donc, la pression dimensionnelle k entraînera une transformation à quatre-vingt-dix degrés en Chi(16/x/pu) t pour tout faisceau K de trois invariables. Ou quatre minutes, plus ou moins dix secondes…

Le chameau baissa les yeux sur les gros coussinets de ses pieds.

Soit une vitesse égale à galop.

« Comment vous avez réussi ça ? demanda Teppic.

— Ce n’est pas moi ! C’est lui tout seul ! Accrochez-vous ! »

Plus facile à dire qu’à faire. Teppic avait sellé l’animal mais négligé de le harnacher. Ptorothée, elle, disposait de pleines poignées de poils de chameau auxquels se tenir. Lui n’avait que de pleines poignées de Ptorothée. Partout où il essayait de placer les mains il tombait sur de la chair souple et chaude. Rien au cours de ses longues études ne l’y avait préparé, alors que pour Ptorothée c’était manifestement tout le contraire. Ses longs cheveux lui fouettaient la figure et dégageaient un parfum rare et aguichant [22] Un effet obtenu en distillant les testicules d’une petite espèce d’ours arboricole avec du vomi de baleine, à quoi on ajoute des pétales de roses. Probable que Teppic ne se serait pas senti mieux s’il l’avait su. .

« Ça va ? cria-t-il par-dessus le bruit du vent.

— Je m’accroche avec les cuisses !

— Pas facile !

— Question d’entraînement ! »

Pour galoper, les chameaux lancent les pieds aussi loin d’eux que possible puis courent pour les rattraper. Les articulations de ses genoux claquant comme des castagnettes, Sale-Bête tricota des pattes à l’assaut de la route en pente douce qui sortait de la vallée et moulina le long de la gorge étroite qui menait, sous d’imposantes falaises calcaires, vers le désert au-delà.

Derrière eux, torturée hors de toute proportion par la marée inexorable de la géométrie, incapable de décharger son fardeau temporel, la Grande Pyramide se mit à hurler, se souleva du sol puis, dans un sifflement d’air, imprima à sa masse un mouvement que rien ni personne n’aurait entravé, pivota en grinçant de quatre-vingt-dix degrés exactement et fit quelque chose contre nature au tissu de l’espace et du temps.

Sale-Bête filait à toute allure dans la gorge, le cou tendu de tout son long, ses puissants naseaux évasés comme des réacteurs d’avion.

« Il est mort de trouille ! brailla Ptorothée. Les animaux sentent toujours ces choses-là !

— Quelles choses ?

— Les feux de forêt, tout ça !

— On n’a pas d’arbres !

— Ben, les inondations, alors… tout ça ! Ils ont un drôle d’instinct naturel ! »

… Phi* 1 700 [u/v]. Latéral e/v. Égale une tranche de sept à douze…

Le vacarme s’abattit sur eux. Il était aussi silencieux qu’une boule de pissenlit réussissant un carreau mais il avait de la pression. Il leur roula dessus, étouffant comme du velours, écœurant comme du cervelas malaxé.

Puis il disparut.

Sale-Bête se remit au pas, une procédure compliquée qui nécessitait d’envoyer des instructions précises à chacune des pattes l’une après l’autre.

Il y eut une impression de relâchement, un sentiment de tension qui retombe.

Sale-Bête s’arrêta. Dans les premières lueurs de l’aube à naître il avait repéré un massif de syphacias épineux qui poussaient parmi les rochers en bordure de la piste.

… angle gauche. X égale 37. Y égale 19. Z égale 43. Mordre…

Le calme s’installa. Il n’y eut plus d’autre bruit que les éructations de l’appareil digestif du camélidé et les lointains gazouillis d’une chouette du désert.

Ptorothée se laissa glisser de son perchoir et se reçut maladroitement par terre. « Mon derrière, annonça-t-elle au désert en général, n’est qu’une grosse boursouflure. »

Teppic sauta de la selle et, moitié courant, moitié titubant, gravit l’éboulis à côté du chemin, puis il traversa au petit trot le plateau calcaire crevassé jusqu’à ce qu’il embrasse tout le panorama de la vallée.

Elle n’était plus là.

* * *

Il faisait encore noir quand Aneth le maître embaumeur se réveilla, le corps tout vibrant de l’impression que quelque chose clochait. Il se coula hors du lit, s’habilla en vitesse puis écarta le rideau qui tenait lieu de porte.

La nuit était douce et veloutée. Derrière les stridulations des insectes il y avait un autre bruit, comme de la friture, un léger grésillement à la limite de l’audible.

C’était peut-être ça qui l’avait réveillé.

Le fond de l’air était chaud et humide. Des volutes de brume s’élevaient du fleuve, et…

Les pyramides ne jetaient pas leurs feux.

Il avait grandi dans cette même maison : elle appartenait à la famille des maîtres embaumeurs depuis des millénaires, et il avait vu les pyramides s’embraser si souvent qu’il ne les remarquait plus, pas plus qu’il ne remarquait sa propre respiration. Mais à présent elles restaient obscures et silencieuses, et le silence hurlait, et l’obscurité aveuglait.

Mais il y avait pire. Ses yeux horrifiés fixèrent le ciel vide au-dessus de la nécropole ; ils virent les étoiles et à quoi elles étaient accrochées.

Aneth fut terrifié. Puis, réflexion faite, il eut honte de lui. Après tout, se dit-il, on m’a toujours dit que c’était comme ça. C’est l’évidence même. C’est la première fois que je le vois comme il faut, voilà tout.

Voilà tout. Je me sens mieux, maintenant ?

Non.

Il pivota et dévala la rue dans un claquement de sandales jusqu’à la maison qui abritait Gern et sa famille nombreuse. Il tira l’apprenti récalcitrant de la natte de couchage communautaire, l’entraîna dans la rue, lui tourna la figure vers le ciel et souffla : « Dis-moi ce que tu vois ! »

Gern plissa les yeux.

« J’vois les étoiles, maître, répondit-il.

— Sur quoi elles sont, petit ? »

Gern se détendit un peu. « Facile, maître. Tout le monde sait qu’elles sont sur le corps de la déesse Nept pliée en deux pour… Oh, bordel de merde.

— Tu la vois, toi aussi ?

— Oh, maman », gémit Gern en se laissant tomber à genoux.

Aneth hocha la tête. Il avait de la religion. C’était un grand réconfort de connaître la présence des dieux. Mais d’y être confronté l’enchantait beaucoup moins.

À cause d’un corps de femme arqué au-dessus des cieux, légèrement bleuté, légèrement indistinct à la lumière des étoiles pâles.

Elle était gigantesque, ses mensurations interstellaires. La zone d’ombre entre ses seins galactiques formait une nébuleuse noire, la courbe de son ventre un immense remous de gaz rougeoyants, son nombril l’incandescence bouillonnante et obscure où naissaient de nouvelles étoiles. Elle ne soutenait pas le ciel. Elle était le ciel.

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