Terry Pratchett - Eric

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Eric: краткое содержание, описание и аннотация

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Faust, vous connaissez ?…
Mais voici Eric, quatorze ans, le plus jeune démonologue du Disque-monde.
Hélas, aucun démon – ni succube, hum... – ne répond à son invocation. Dans le cercle magique apparaissent Rincevent et le Bagage – respectivement le mage le plus incompétent et l'accessoire de voyage le plus redoutable de l'univers.
Et que veut Eric ? Oh, rien de bien original : l'immortalité, la domination du monde et la plus belle femme de tous les temps.
Ce qui entraîne la fine équipe dans un périple étourdissant, de l'empire tézuma des adorateurs de Quetzduffelcoatl, le Boa de plumes, aux rivages de Tsort où les Ephébiens guerroient pour sauver la belle Elénor…
Jusqu'à l'aube des temps et la création du monde…
Et jusqu'aux enfers, où règne Astfgl, le roi-pédégé de tous les diables.
Y a-t-il d'autres romans pour vous en offrir tant ?

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— Non.

— Alors, est-ce que tu as chaud ?

— Non. Je ne sens pas grand-chose, à vrai dire.

— Pas de chaud, pas de froid, pas de lumière, pas de température, pas d’air, récapitula Rincevent. Rien qu’une addition. Depuis combien de temps on est là ?

— Sais pas. Une éternité, on dirait, mais…

— Ah, ah. Je ne suis même pas sûr qu’il y ait du temps. Pas ce qu’on pourrait appeler du temps normal. Seulement de la durée qu’on fabrique au fur et à mesure de l’existence.

— Eh ben, je ne m’attendais pas à rencontrer quelqu’un d’autre ici », fit une voix près de l’oreille de Rincevent.

Une voix légèrement accablée, une voix faite pour geindre, mais au moins dans laquelle on ne sentait nulle ombre de menace. Rincevent se laissa flotter sur un demi-tour.

Un petit homme à face de rat, assis en tailleur, l’observait d’un œil vaguement méfiant. Il avait un crayon coincé derrière l’oreille.

« Ah. Salut, fit le mage. Et c’est où, ici, exactement ?

— Nulle part. Tu ne vois pas, non ?

— Nulle part du tout ?

— Pas encore.

— D’accord, fit Eric. Quand est-ce que ça va être quelque part ?

— Difficile à dire, répondit le petit homme. Vu votre allure à tous les deux, et l’un dans l’autre, compte tenu des taux métaboliques et tout, je pense que le coin va devenir quelque part dans, mettons, à peu de chose près, cinq cents secondes. » Il entreprit de déballer le paquet qu’il avait sur les genoux. « Ça vous tente, un sandwich, en attendant ?

— Hein ? Est-ce que je… » À cet instant, l’estomac de Rincevent, craignant de perdre l’initiative si on permettait au cerveau de mener la course, intervint dans la conversation et le poussa à demander :

« À quoi, le sandwich ?

— Aucune idée. À quoi vous le voulez ?

— Pardon ?

— Arrêtez de tourner autour du pot. Dites seulement à quoi vous le voulez.

— Oh ? » Rincevent le fixa des yeux. « Ben, si vous en avez à l’œuf et au cresson…

— Disons donc œufs et cresson, quoi », fit le petit homme. Il plongea la main dans le paquet et tendit un triangle blanc à Rincevent.

« Bon sang, lâcha Rincevent. Quelle coïncidence.

— Ça devrait commencer d’une minute à l’autre, maintenant, reprit le petit homme. Par… – enfin, ils n’ont pas vraiment de directions bien établies, évidemment, pas eux – par là-bas.

— Tout ce que je vois, c’est les ténèbres, dit Eric.

— Erreur, fit le petit homme d’un ton triomphant. Tu vois uniquement ce qu’il y a avant qu’on ait installé les ténèbres, quoi. » Il regarda d’un sale œil les ténèbres qui n’en étaient pas encore. « Allez, dit-il. Pourquoi on attend ? Pourquoi donc on attend ?

— On attend quoi ? demanda Rincevent.

— Tout.

— Tout quoi ?

— Tout. Pas tout quoi. Tout, quoi. »

Astfgl fouilla du regard les environs à travers les nuages de gaz tourbillonnants. Au moins, il était au bon endroit. L’avantage avec le bout de l’Univers, c’est qu’on ne risquait pas de le dépasser par hasard.

Les derniers et rares charbons ardents tremblotèrent avant de s’éteindre. Le temps et l’espace entrèrent silencieusement en collision et s’effondrèrent.

Astfgl toussa. On se sent tellement seul à vingt milliards d’années-lumière de chez soi. « Y a quelqu’un ? demanda-t-il.

— OUI. »

La voix venait de tout près de son oreille. Même les rois démons peuvent frissonner.

« En dehors de vous, je veux dire. Vous avez vu quelqu’un ?

— OUI.

— Qui ça ?

— TOUT LE MONDE. »

Astfgl soupira. « Je veux dire récemment.

— C’EST TRÈS CALME, fit la Mort.

— Merde.

— VOUS ATTENDIEZ QUELQU’UN D’AUTRE ?

— Je m’attendais à trouver un certain Rincevent, mais… » commença Astfgl.

Les orbites de la Mort s’embrasèrent. « LE MAGE ? fit-il.

— Non, c’est un dém… » Astfgl n’alla pas plus loin. L’espace de ce qui aurait été plusieurs secondes si le temps avait encore existé, un horrible soupçon l’envahit.

« Un humain ? grogna-t-il.

— LE TERME EST UN PEU ABUSIF, MAIS EN GROS VOUS AVEZ RAISON.

— Ben ça, que les dieux me damnent !

— C’EST DÉJÀ FAIT, JE CROIS. »

Le roi démon tendit une main tremblante. Sa fureur grandissante l’emportait sur son sens du style ; ses gants de soie rouge se déchirèrent lorsque ses griffes se déployèrent.

Puis, car ce n’est jamais une bonne idée de se faire mal voir de quiconque armé d’une faux, Astfgl lança un « Excusez le dérangement » et disparut. Lorsqu’il se jugea hors du champ auditif extrêmement développé de la Mort, et alors seulement, il hurla sa rage.

Le néant déroulait son immensité interminable dans les espaces exposés à tous les vents de la fin du temps.

La Mort attendait. Au bout d’un moment, ses doigts squelettiques se mirent à tambouriner sur le manche de sa faux.

Les ténèbres clapotaient autour de lui. Il n’y avait même plus d’infini.

Il tenta de siffloter quelques mesures de chansons impopulaires entre ses dents, mais les notes s’abîmèrent corps et biens dans le néant.

Plus question d’éternité. Tous les grains de sable s’étaient écoulés. Terminée la grande course entre l’entropie et l’énergie, et la favorite avait gagné, tout compte fait.

Il devrait peut-être affûter à nouveau sa lame ?

Non.

Sans grand intérêt, à vrai dire.

De grandes turbulences de rien absolu s’étendaient dans ce qu’on aurait qualifié de lointain s’il avait existé un système espace-temps de référence pour encore donner à ce mot le moindre sens.

Apparemment, il n’y avait pas grand-chose à faire.

ÇÀ SUFFIT PEUT-ÊTRE POUR AUJOURD’HUI, songea-t-il.

La Mort se retourna pour partir, mais au même moment il entendit un tout petit bruit. C’était au son ce qu’un photon est à la lumière, si ténu et si faible qu’il aurait passé totalement inaperçu dans le vacarme d’un univers en marche.

Il s’agissait d’un minuscule morceau de matière qui naquit brusquement du néant.

La Mort se rendit d’un pas raide au point d’arrivée et regarda attentivement.

Un trombone [12] Beaucoup de gens pensent qu'il aurait dû s'agir d'une molécule d'hydrogène, mais les faits observés contredisent pareille idée. Quiconque a jamais trouvé un fouet à œufs jusque-là inconnu bloquant un innocent tiroir de cuisine sait que la matière brute se déverse en permanence dans l'Univers sous des formes relativement développées, lesquelles apparaissent en général dans les cendriers, les vases et les boîtes à gants. Elle choisit son aspect de façon à ne pas éveiller les soupçons: parmi ses manifestations les plus communes, citons les trombones, les aiguilles d'emballage de chemise, les petites clés de radiateur de chauffage central, les billes, les bouts de crayons, les pièces mystérieuses de divers ustensiles pour hacher les fines herbes et les vieux albums de Kate Bush. Les raisons qui poussent la matière à agir ainsi restent obscures, mais il est évident qu'elle a des idées derrière la tête. Il est également évident que les créateurs d'univers préfèrent parfois le procédé du big-bang, mais qu'ils recourent aussi de temps en temps aux méthodes plus douces de la création continue. Ces dernières faisant suite à des études de cosmothérapeutes qui ont révélé que la violence du Big-Bang risquait de causer à l'Univers de sérieux problèmes psychologiques à l'âge adulte. .

Bon, c’était déjà un début.

Il y eut un autre léger bruit sec, et un petit bouton de chemise blanc se mit à tournoyer tranquillement dans le vide.

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