Jim Butcher - Dans l'oeil du cyclone

Здесь есть возможность читать онлайн «Jim Butcher - Dans l'oeil du cyclone» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2007, ISBN: 2007, Издательство: Brangelonne, Жанр: Фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Dans l'oeil du cyclone: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Dans l'oeil du cyclone»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Enquêtes paranormales
Consultations & Conseils. Prix attractifs.
Pas de philtres d’amour ou autres pièges à gogos !
Harry Dresden est le meilleur

Dans l'oeil du cyclone — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Dans l'oeil du cyclone», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Vous êtes mon dernier espoir… Je vous ai déjà demandé de me faire confiance. N’hésitez pas à recommencer. Sachez que je ne suis pas ici pour vous faire du mal, ni à vous ni à vos…

La porte du couloir s’entrouvrit et une gamine blonde apparut.

— Maman ? balbutia-t-elle. Maman ? ça va ? Tu veux que j’appelle la police ?

Visiblement nerveux, un vieux ballon de basket dans les mains, un garçon plus jeune d’un ou deux ans vint rejoindre la fillette.

Je contemplai Monica. Elle avait les yeux fermés et des larmes coulaient sur ses joues. Au bout d’un moment, elle se reprit et parla calmement à la petite :

— Tout va bien. Jenny, Billy, retournez dans votre chambre et fermez la porte. Allez.

— Mais, maman…, commença le garçon.

— Tout de suite !

Viens, Billy, souffla la fille en posant la main sur l’épaule de son frère. On y va.

Elle me jeta un coup d’œil, et son regard était trop vieux – trop chargé – pour une enfant de son âge. Les gosses disparurent et on entendit bientôt un bruit de verrou.

Monica attendit ce déclic pour fondre en larmes.

— Je vous en prie, monsieur Dresden ! Partez ! Si vous êtes toujours là quand l’orage éclatera, et si jamais il l’apprend…

Elle se prit la tête entre les mains.

Je m’approchai. Il fallait qu’elle m’aide, quoi qu’il puisse lui en coûter. Je savais à présent sur quelle corde sensible jouer.

Je suis vraiment un fumier, parfois !

— S’il vous plaît, Monica. Je n’ai plus le choix, vous êtes mon seul espoir. Je ne veux pas finir comme Jennifer, Tommy et Linda. (Je plantai mon regard dans le sien et elle ne baissa pas les yeux.) Aidez-moi.

Je captais sa terreur, sa souffrance et sa fatigue. Je faisais pression sur elle, lui extorquant plus qu’elle pouvait donner.

— Très bien, lâcha-t-elle en se dirigeant vers la Cuisine. Je vais vous dire ce que je sais, magicien. Mais je ne peux pas vous aider.

Elle se retourna vers moi et ses mots tombèrent comme un couperet :

— Personne ne peut plus rien pour vous, désormais.

Chapitre 21

La cuisine était lumineuse et agréable. Monica collectionnait les images de vaches, et des bovins s’étalaient avec indolence sur les murs, le réfrigérateur et jusque sur la porte du buffet. Le frigo était couvert de dessins et de bulletins scolaires. Des bouteilles multicolores étaient alignées sur le rebord de la fenêtre. Dehors, des mobiles cliquetaient, malmenés par le vent qui se levait. Sur le mur, une horloge, également en forme de ruminant, décomptait les secondes avec sa queue. « Tic-tac, tic-tac, tic-tac. » Monica Sells s’assit à la table de cuisine. Elle avait l’air de se détendre un petit peu. Cette pièce était son sanctuaire, l’endroit où elle se réfugiait quand ça n’allait pas. Tout était impeccable, d’une propreté irréprochable.

Je lui laissai le maximum de temps pour se relaxer. C’était court. J’avais l’impression de sentir l’air se charger d’une certaine tension alors que l’orage gagnait en puissance. Je ne pouvais pas me permettre d’être charitable. J’allais me remettre à la tourmenter, mais elle me devança.

— Posez vos questions, magicien, j’y répondrai. Moi-même, je ne sais pas par où commencer.

Elle ne me regardait pas. Elle ne regardait rien.

— Parfait, dis-je en m’appuyant contre le bahut. Vous connaissez Jennifer Stanton, je le sais. Vous êtes parentes ?

— Nous avons les yeux de notre mère, lâcha Monica sans sourciller. Ma petite sœur a toujours été une rebelle. Elle a fugué pour devenir actrice et elle s’est retrouvée sur le trottoir. D’une certaine manière, ça lui allait. Je voulais qu’elle arrête, mais je ne crois pas qu’elle en avait envie. Je ne suis pas certaine qu’elle aurait su faire autre chose.

— La police vous a contactée au sujet de sa mort ?

— Non. On a appelé mes parents à Saint Louis, mais personne n’a découvert que je vis ici. Ça ne devrait pas tarder.

— Pourquoi n’avez-vous pas alerté les autorités ? Pourquoi être venue me trouver ?

— La police ne peut rien pour moi, monsieur Dresden. Vous pensez qu’elle m’aurait crue ? On m’aurait prise pour une folle, si j’avais débarqué avec une histoire de sortilèges et de rituels ! Les flics auraient peut-être eu raison, d’ailleurs. Je me demande si je ne deviens pas cinglée.

— Et vous m’avez appelé. Pourquoi ne pas m’avoir dit la vérité ?

— Et comment ? Comment entrer dans le bureau de quelqu’un dont on ignore tout pour lui dire…

Elle s’interrompit et étouffa un nouveau sanglot.

— Et me dire quoi, Monica ? Qui a tué votre sœur ?

Les mobiles tintinnabulaient de nouveau. Notre amie la vache horlogère battait la mesure. Monica prit une profonde inspiration et ferma les yeux. Elle rassemblait ses dernières bribes de courage. Je connaissais déjà la réponse, mais je voulais l’entendre de sa bouche. Je devais en être certain. Je tentai de me persuader qu’affronter la réalité, et la verbaliser, lui ferait du bien. Je n’étais pas sûr d’y croire moi-même. Comme je l’ai déjà dit, je suis un piètre menteur.

— Seigneur, je vous en prie. C’est mon mari, monsieur Dresden. C’est Victor !

Elle serrait les poings et je crus un instant qu’elle allait fondre en larmes. Pourtant, elle se contenta de se recroqueviller un peu plus, comme pour se protéger d’une attaque.

— Voilà pourquoi vous m’avez mis sur sa piste. Vous m’avez envoyé à la résidence du lac en sachant qu’il y était. Oui, vous m’avez expédié là-bas pour qu’il me voie.

Je parlai d’une voix calme, sans colère, mais les mots frappaient Monica comme autant de coups de marteau. Elle tressaillit.

— Je n’avais pas le choix, gémit-elle. Mon Dieu, monsieur Dresden, vous n’imaginez pas ce que j’ai vécu. C’était de pire en pire. Il n’était pas aussi méchant, au début, mais ça n’a pas cessé de se dégrader. J’avais peur…

— Pour vos enfants, continuai-je.

Elle hocha la tête et me raconta tout. Lentement au début, puis de plus en plus vite, comme si elle ne pouvait plus supporter le poids de son fardeau. Je l’écoutai, parce que je lui devais bien ça. Je l’avais blessée, en la forçant à me parler.

— Vous devez comprendre que c’était un homme bon. Il travaillait dur pour nous procurer tout le confort possible. Tout ça parce qu’il savait que mes parents étaient très riches. Il voulait atteindre leur niveau, mais il n’a jamais pu. La frustration le dévorait, il devenait aigri et parfois il piquait des colères noires, mais pas au point où nous en sommes arrivés. Il peut être si gentil quand il veut. Je pensais que les enfants lui redonneraient un peu de confiance.

» Billy devait avoir quatre ans quand Victor a découvert la magie. C’est devenu une obsession. Il a accumulé les livres et les objets insolites. Il a posé un verrou sur la porte du grenier et il y disparaissait après le dîner. Parfois, ça durait toute la nuit et, de temps à autre, j’avais l’impression d’entendre des voix, là-haut – des voix inhumaines.

» Tout a empiré. Quand il se mettait en colère, des phénomènes étranges se produisaient. Les rideaux s’enflammaient ou des tasses s’envolaient pour s’écraser contre les murs.

Monica tourna son regard vers les vaches, comme pour s’assurer de leur présence.

— Il nous criait dessus sans raison. Parfois il était pris de fous rires incompréhensibles. Il… il a commencé à voir des choses que lui seul pouvait distinguer. J’ai cru qu’il devenait fou.

— Mais vous n’avez jamais abordé le sujet.

— Mon Dieu, non ! Je m’étais habituée à me tenir tranquille, monsieur Dresden. À ne pas le contrarier. Un soir, il m’a fait boire une drogue en me disant qu’elle m’apporterait la vision et le savoir. Je percevrais enfin ce qu’il voyait et je pourrais le comprendre. J’étais sa femme, après tout.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Dans l'oeil du cyclone»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Dans l'oeil du cyclone» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Jim Butcher - White Night
Jim Butcher
libcat.ru: книга без обложки
Jim Butcher
libcat.ru: книга без обложки
Jim Butcher
Jim Butcher - Academ's Fury
Jim Butcher
Jim Butcher - Cold Days
Jim Butcher
Jim Butcher - Odd jobs
Jim Butcher
Jim Butcher - Side Jobs
Jim Butcher
Jim Butcher - Grave Peril
Jim Butcher
Jim Butcher - Fool Moon
Jim Butcher
Jim Butcher - Storm Front
Jim Butcher
Jim Butcher - Turn Coat
Jim Butcher
Отзывы о книге «Dans l'oeil du cyclone»

Обсуждение, отзывы о книге «Dans l'oeil du cyclone» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x