Jim Butcher - Dans l'oeil du cyclone

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Dans l'oeil du cyclone: краткое содержание, описание и аннотация

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Enquêtes paranormales
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Pas de philtres d’amour ou autres pièges à gogos !
Harry Dresden est le meilleur

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Mais je n’étais pas plus avancé.

La piste Linda Randall s’était terminée dans une impasse. Tout ce que j’avais, c’était toujours plus de questions pour l’ex-employée de Bianca, mais elle était plus fermée qu’une banque un dimanche. Je n’avais rien d’assez solide pour dire quoi que ce soit à Murphy. Du coup, j’allais devoir faire ces putains de recherches, qui fourniraient peut-être un indice conduisant la police au meurtrier.

Et peut-être aussi que des dragons allaient sortir de mon cul.

Mais il fallait bien essayer.

Le type était embusqué derrière les poubelles, près de l’escalier menant à ma porte. Il me flanqua un coup de batte de base-ball derrière l’oreille, et je dévalai les marches comme une poupée de chiffon. Je l’entendis descendre, mais je ne pouvais pas bouger.

Normal. Ça collait parfaitement avec la journée.

Il me colla un pied contre la nuque et leva sa batte, qui s’abattit aussitôt sur mon crâne.

Mais elle rata ma tête pour frapper le béton, sous mes yeux.

— Écoute, Dresden, dit mon agresseur d’une voix basse et rauque. T’as un grand nez, alors arrête de le fourrer où y faut pas. T’as une grande bouche, alors arrête de parler à des gens qui n’ont rien à te dire. Autrement, on te payera un chausseur-maçon et on t’enverra dormir avec les poissons.

Ses pas s’éloignèrent et il disparut.

Je me contentai de regarder les étoiles qui dansaient devant mes yeux. Mister apparut, certainement attiré par mes gémissements, et me lécha une narine.

Je finis par me redresser. Ma tête tournait et mon estomac était en déroute. Mister se frotta contre moi, comme s’il percevait ma douleur. Je réussis à me lever assez longtemps pour ouvrir la porte au chat, lui emboîter le pas et la refermer. Dans les ténèbres, j’allai m’écrouler sur mon fauteuil, qui se tassa sous mon poids.

Je restai assis assez longtemps pour que mon cerveau renonce à faire des pirouettes. Du coup, je pus de nouveau ouvrir les yeux. J’avais le crâne en compote et l’impression qu’on continuait à taper dessus pour lui donner une nouvelle forme plus intéressante, mais peu compatible avec la vie de tous les jours. J’aurais juré qu’on m’avait tabassé à mort.

— Tu n’es pas une mauviette, Harry ! grognai-je, me reprenant enfin. Tu es un magicien élevé à l’ancienne ! Un jeteur de sorts émérite ! Tu ne vas quand même pas courber l’échine devant un crétin armé d’un article de sport ?

Le son de ma voix me remonta le moral. Ou alors, c’était de parler tout seul… Je me levai pour allumer un feu et je fis les cent pas tout en réfléchissant.

Cet avertissement découlait-il des visites de ce soir ? Qui voulait me menacer ? Qu’avait-on à cacher ? Et, plus important, qu’allais-je faire ?

Quelqu’un avait dû me voir parler avec Linda Randall. Non, on avait dû me voir débarquer chez Bianca pour poser des questions. Ma Coccinelle bleue ne paie pas de mine, mais il est difficile de la confondre avec la voiture de quelqu’un d’autre. Qui me surveillait ?

Après tout, Johnny Gentleman Marcone m’avait bien suivi pour négocier… Il voulait que je laisse tomber l’affaire Tommy Tomm. Ça se tenait. C’était peut-être un nouveau pense-bête du patron de la pègre. Oui, ça sentait bien le coup mafieux.

Je chancelai jusqu’à la cuisine pour me préparer une tisane contre la migraine. Prudent, j’y ajoutai un peu d’aspirine. Les remèdes naturels ont fait leurs preuves, mais je n’aime pas prendre de risques.

Dans le même ordre d’idées, je sortis mon.38 Spécial, vérifiai le barillet et le glissai dans ma poche.

À part la magie, rien ne vaut un flingue, pour décourager les batteurs fous. Il était hors de question de me plier à la volonté de Marcone à l’âme de tigre et de le laisser s’amuser avec moi comme si j’étais un de ses jouets. Jamais de la vie.

En descendant dans mon laboratoire, j’avais la tête douloureuse et les mains tremblantes. Comment arracher le cœur de quelqu’un à soixante-dix kilomètres de distance ?

Qui a dit que je passais mes vendredis soir à glander ?

Chapitre 11

Le lendemain matin, j’avais découvert comment Tommy Tomm et Jennifer Stanton étaient morts. Je vérifiai mes calculs cinq ou six fois.

Ça n’avait aucun sens. C’était impossible.

Ou nous avions énormément sous-estimé le meurtrier.

Je pris mon manteau pour sortir – sans me préoccuper de mon apparence, à la maison, il n’y a pas de miroir car trop de créatures peuvent les utiliser comme des fenêtres ou des portes. Mais je devais avoir l’air d’une épave. Le rétroviseur de la Studebaker me confirma. L’air hagard, une barbe naissante, des cernes noirs sous des yeux injectés de sang et une crinière digne d’un motard qui a foncé dans un nuage de fumée grasse. Voilà le résultat quand on se peigne avec des mains moites. Surtout quand on le fait pendant douze ou quatorze heures d’affilée.

Tant pis. Il fallait prévenir Murphy. La situation était grave. Très, très grave…

Je me précipitai vers le commissariat, certain que Karrin voudrait entendre mon rapport de vive voix. Elle travaillait dans un vieux complexe qui hébergeait aussi la police ferroviaire. Cet immeuble ancien partait en morceaux comme un soldat fatigué qui tient à préserver les apparences en ramassant ses tripes. Un des murs portait un graffiti qui attendrait lundi avant que le concierge le nettoie.

Je n’eus aucun problème pour me garer chez les visiteurs – c’est facile le dimanche matin – et entrai dans le bâtiment. Le sergent de semaine n’était pas le vétéran moustachu habituel, mais une matrone grisonnante au regard d’acier qui désapprouva ma façon de vivre et ma personne en un clin d’œil avant de me faire patienter. Elle appela Murphy.

Deux policiers arrivèrent en traînant un homme menotté. Le prisonnier ne résistait pas, il pendait lamentablement. Tête baissée, il gémissait d’une manière presque musicale. Mince, l’air assez jeune, il portait un jean et un blouson aussi débraillés que sa coiffure.

Quand ils passèrent devant l’accueil, un des policiers déclara :

— C’est le conducteur drogué. On va le mettre en cellule de dégrisement jusqu’à ce qu’il reprenne ses esprits.

La matrone passa au flic un dossier qu’il prit sous le bras, avant de se diriger vers l’escalier.

J’attendais en frottant mes yeux fatigués pendant que la policière essayait de joindre quelqu’un à l’étage. Elle eut un grognement surpris puis lâcha :

— Très bien, inspecteur, je vous l’envoie.

Elle me fit signe de monter et me regarda pendant que je me passais la main dans les cheveux et sur ma barbe naissante.

Les Enquêtes spéciales disposaient d’une petite salle d’attente, à côté de l’escalier. Quatre chaises et un vieux divan mortel pour le dos de quiconque se risquerait à dormir dessus. Murphy était installée au bout de la deuxième rangée de bureaux.

Je la découvris dans la travée, le téléphone collé contre l’oreille et l’air franchement maussade. On eût dit une adolescente qui se disputait avec un petit ami en voyage. Elle m’aurait arraché la tête si elle avait entendu ça. Je lui fis un signe qu’elle me rendit tout en me désignant l’espace d’attente, avant de s’enfermer dans son bureau. Je m’installai sur une chaise et appuyai la tête contre le mur. Je venais de fermer les yeux quand on hurla dans le couloir. Il y eut un bruit de lutte, suivi de quelques exclamations. On cria de nouveau, plus près cette fois.

Je réagis sans réfléchir, trop fatigué pour penser. Je me précipitai dans l’entrée. À ma gauche, l’escalier, à ma droite, le couloir.

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