Jim Butcher - Dans l'oeil du cyclone
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- Название:Dans l'oeil du cyclone
- Автор:
- Издательство:Brangelonne
- Жанр:
- Год:2007
- Город:Paris
- ISBN:978-2-35294-037-1
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
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Je piquai de justesse une place de parking à une Volvo. On ne se frotte pas à un véhicule plus lourd et plus ancien, surtout avec un kamikaze au volant. Je ne perdis pas de vue la limousine pendant que je me dirigeais vers les cabines téléphoniques. Puis je glissai ma pièce dans la fente et composai de nouveau le numéro fourni par Bianca.
Le téléphone sonna. Il y eut du mouvement dans la limousine.
— Vous êtes chez les Beckitt, Linda à l’appareil…
— Bonsoir Linda, ici Harry Dresden, une fois de plus.
Je l’entendis presque grimacer. Il y eut une étincelle, et le profil d’une femme apparut dans la lueur orangée d’une cigarette qu’on allume.
— Je croyais que nous n’avions plus rien à nous dire, monsieur Dresden.
— J’aime les femmes qui se font désirer.
Elle me refit le coup du rire délicieux et je vis sa tête bouger dans la voiture.
— Et je vais me faire encore plus désirer. Au revoir, deuxième service.
Elle raccrocha.
Je souris, reposai le combiné et allai taper à la vitre de la limousine.
La vitre se baissa et une jeune femme proche de la trentaine me regarda en plissant le front. Ses yeux magnifiques étaient couleur d’orage, avec un peu trop de mascara, et un rouge à lèvres écarlate brillait sur ses lèvres pleines. Ses cheveux châtain clair étaient noués en queue-de-cheval, et ses joues auraient pu paraître sévères sans les mèches rebelles qui pendaient près de ses yeux. Il y avait en elle quelque chose de sauvage, de dur et de vif. Elle portait une chemise blanche et un pantalon gris et tenait sa cigarette de la main gauche. La fumée s’infiltrant dans mes narines, j’expirai pour m’en débarrasser.
Linda m’étudia un moment.
— Laissez-moi deviner : Harry Dresden ?
— Il faut que je vous parle, mademoiselle Randall. Ça ne sera pas long.
Linda regarda sa montre, puis les portes du terminal. Elle se retourna vers moi.
— Bon, vous m’avez coincée après tout. Je suis à votre merci. (Ses lèvres s’ourlèrent et elle tira sur sa cigarette.) Et j’aime les hommes persévérants.
Je me raclai la gorge. Cette femme était belle, mais pas outrageusement. Pourtant, elle avait un je-ne-sais-quoi qui me faisait démarrer au quart de tour. Peut-être son port de tête, ou sa façon de prononcer certains mots – tout ça dépassait mon cerveau pour toucher directement mes hormones. Le mieux était d’aller directement au fait, et de réduire ainsi mes chances de passer pour un abruti.
— Comment avez-vous connu Jennifer Stanton ?
Elle me fixa à travers ses longs cils.
— Intimement.
Hum…
— Vous, heu, travailliez toutes les deux pour Bianca ?
— Cette petite salope prétentieuse ? lança Linda en soufflant un peu plus de fumée. Oui, j’ai travaillé avec Jen. On était coloc’ à une époque et on se tenait chaud la nuit.
Elle ponctua cette dernière phrase d’une moue de ses lèvres pulpeuses et je crus percevoir un rire muet et malicieux.
— Connaissiez-vous Tommy Tomm ?
Linda baissa les yeux et changea de position, faisant disparaître une de ses mains. Que faisait-elle ?
— Bien sûr ! Une affaire au lit ! C’était un client régulier. Avec Jen, on allait chez lui deux fois par mois pour faire la fête. (Elle se pencha vers moi.) Il faisait aux femmes des choses qui les transformaient en animaux sauvages, Harry Dresden. Vous voyez ce que je veux dire ? On miaulait, on crachait. On était en chaleur…
Cette fille me rendait marteau. Elle avait le genre de voix qui provoque des rêves dont on aimerait se souvenir un peu plus clairement le matin ! Son expression me promettait des choses dont on ne parle pas entre gens de bonne compagnie, et je n’avais qu’un mot à dire…
L’affaire, Harry. Pense à l’affaire.
Il y a des jours où je déteste mon boulot.
— Quand lui avez-vous parlé pour la dernière fois ?
Linda tira une nouvelle bouffée de sa cigarette et cette fois je vis sa main trembler. Elle se reprit vite, mais pas assez. Elle était nerveuse. Trop nerveuse. Je vis clair dans son jeu. Elle avait enfilé sa panoplie de vamp pour réveiller mes glandes et endormir mon cerveau, histoire de me distraire et de m’empêcher de découvrir la vérité.
Je suis un homme. Comme n’importe quel jeune mâle, il suffit d’un joli minois, ou d’un buste, pour m’émouvoir. Linda Randall connaissait son boulot sur le bout des doigts, mais je déteste qu’on me prenne pour un con.
Alors, mademoiselle la déesse du Sexe, que cache-t-on ?
Je toussai un peu et lui demandai d’un ton bonhomme :
— Quand avez-vous parlé avec Jennifer Stanton pour la dernière fois, mademoiselle Randall ?
Ses yeux s’étrécirent. Elle était bien des choses, mais pas stupide, et elle comprit que je l’avais percée à jour. Son attitude lascive disparut.
— Vous êtes flic ?
Je fis non de la tête.
— Parole de scout ! Je veux juste savoir ce qu’il lui est arrivé.
— Bordel ! souffla-t-elle en balançant son mégot par terre. Écoutez, si je vous déballe tout et qu’un perdreau débarque, je ne vous ai jamais vu avant aujourd’hui, compris ?
J’acquiesçai.
— Je l’ai vue mercredi soir. Elle m’a appelée pour l’anniversaire de Tommy Tomm. Elle voulait qu’on se revoie. Une sorte de réunion.
J’inspectai les alentours et me penchai un peu plus près.
— C’était bien ?
Linda s’agitait et ses yeux roulaient comme ceux d’un chat pris au piège.
— Non. J’avais du travail. J’aurais bien voulu, mais…
— Elle n’a rien dit d’étrange ? Un mot qui aurait pu signaler un danger ?
— Non, rien. Ça faisait longtemps qu’on ne s’était pas vues. On avait un peu perdu le contact depuis mon départ de la Chambre de velours.
— Vous savez si elle avait d’autres occupations ? Si elle était mêlée à des activités dangereuses ?
— Non, non. Rien à voir. C’était pas son genre. Elle était adorable. Beaucoup de filles deviennent blasées, monsieur Dresden, mais Jen, jamais. Les clients se sentaient bien avec elle. Moi, je n’y suis jamais arrivée. Tout ce que je faisais, c’était leur vider les burnes.
— Vous ne pouvez rien me dire ? Il n’y a rien qui vous revient ?
Linda fit non de la tête en contractant les mâchoires. J’étais sûr quelle me mentait. Elle s’était refermée comme une huître. S’il n’y avait rien, elle n’aurait pas joué les anguilles. Elle savait quelque chose – ou alors, je l’avais blessée, comme Bianca. Quoi qu’il en soit, elle n’avait pas tout dit.
Je serrai les poings de frustration. Si Linda Randall n’avait rien pour moi, j’étais dans une impasse. Et j’aurais joué avec les sentiments de deux femmes en une seule nuit.
Joli score, Harry, même si une d’entre elles n’est pas humaine !
Les mots sortirent sans que j’aie pu y réfléchir :
— Pourquoi ? Pourquoi vous conduire comme une putain ?
Linda leva les yeux vers moi et ricana. Je perçus un subtil changement en elle, le réveil de son magnétisme animal, comme au début de notre entretien. Mais cette façade ne pouvait cacher à quel point elle se méprisait. Je détournai rapidement les yeux avant d’en voir plus. Franchement, je ne voulais pas découvrir le reste de son âme.
— Parce que c’est ce que je suis, monsieur Dresden. Certains sont accros à l’alcool ou à la drogue, moi, c’est aux orgasmes, au sexe et à la passion. Une autre forme de dépendance. La ville est pleine de gens comme moi. En plus, ça m’aide dans mon travail. Veuillez m’excuser.
Elle sortit de la voiture sur ses jambes interminables, et ouvrit le coffre.
Un couple de grande taille, l’homme et la femme portant des lunettes et des vêtements sobres, sortit du terminal et se dirigea vers la limousine. Ces gens me firent l’effet d’un couple de professionnels – pas d’enfant, juste une carrière, et assez d’argent et de temps pour soigner leur apparence. Les parfaits battants.
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