Jim Butcher - Dans l'oeil du cyclone
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- Название:Dans l'oeil du cyclone
- Автор:
- Издательство:Brangelonne
- Жанр:
- Год:2007
- Город:Paris
- ISBN:978-2-35294-037-1
- Рейтинг книги:3 / 5. Голосов: 1
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Bianca n’avait pas bougé d’un poil. Sa langue roulait de nouveau dans sa bouche.
— Cachez ça, murmura-t-elle en émettant un étrange miaulement. Cachez ça, Dresden !
Je pressai mon mouchoir contre ma gorge. Bianca ferma les yeux, tourna la tête et se tint le ventre. Elle ne se leva pas et souffla :
— Partez. Maintenant ! Paula arrive. Je vous l’enverrai à la grille dans quelques minutes avec le numéro de téléphone.
Je filai vers la porte, mais m’arrêtai pour la regarder, pris d’une fascination morbide en imaginant ce qui se cachait sous cette apparence séduisante, ce masque de chair tordu par la faim.
— Partez, gémit-elle. (La fureur, la faim et une émotion que je ne pouvais pas imaginer brisèrent sa voix.) Partez, et n’imaginez surtout pas que je vais oublier cette nuit. Vous ne vous en tirerez pas comme ça !
La porte de la bibliothèque s’ouvrit. La jeune femme à la coiffure stricte entra, me jeta un coup d’œil en passant, puis vint s’agenouiller près de Bianca.
Paula, supposai-je.
Paula murmura quelque chose, trop bas pour que je puisse entendre, et écarta les cheveux de sa maîtresse. Elle déboutonna sa manche, la releva, puis pressa son poignet contre la bouche de la vampire.
J’étais aux premières loges. La langue de Bianca apparut, rose et gluante. Elle appliqua de la salive sur la chair, Paula frissonnant et haletant sous ce contact. Sous la blouse ses tétons se tendirent, et sa tête bascula lentement en arrière. Un voile trouble descendit sur ses yeux langoureux, comme chez un drogué qui se fait une injection.
Les crocs de Bianca déchirèrent le petit poignet pâle. Le sang coula. La langue serpentine lapa le liquide plus vite que mes yeux ne pouvaient la suivre. Paula feulait de plaisir, et tout son corps frémissait.
Écœuré, je m’éloignai pas à pas sans tourner le dos à la scène. Paula glissa lentement sur le sol et sombra dans l’inconscience avec un plaisir évident. Bianca l’accompagna, plus proche de la bête affamée que de la femme respectable. Quand elle s’accroupit sur la jeune femme, dans le creux de ses épaules d’albâtre, je distinguai l’abomination nocturne – sous son costume de peau – qui se gorgeait du sang de Paula.
Je me propulsai hors de la pièce en claquant la porte derrière moi. Mon cœur battait trop vite, trop fort. Cette scène aurait pu m’exciter, si je n’avais pas vu au-delà de l’illusion. En fait, j’avais l’estomac retourné. J’étais effrayé. Une jeune femme s’était abandonnée à cette créature avec autant d’entrain et de rapidité qu’à un amant.
C’était la salive. Quelque chose en moi tentait de rationaliser tout cela en se raccrochant à des éléments logiques et froids. La salive était sûrement soporifique. Elle provoquait peut-être même une accoutumance. Ça expliquait le comportement de Paula, son besoin de drogue.
Je me demandai si Paula aurait été aussi empressée si elle avait connu le véritable visage de Bianca.
C’est pour ça que la Blanche Confrérie se montre aussi impitoyable avec les vampires. S’ils peuvent dominer un mortel de cette manière, qu’arriverait-il s’ils plantaient leurs crocs dans un mage ? Deviendrait-il aussi dépendant à la morsure que Paula ? C’était impossible. N’est-ce pas ?
Mais si c’était impossible, pourquoi la Confrérie était-elle aussi nerveuse à ce sujet ?
« Vous ne vous en tirerez pas comme ça », avait dit Bianca.
Le froid s’insinua en moi tandis que je me ruais vers la grille.
Fido m’attendait. Il me rendit ma canne et mon couteau sans dire un mot. Une dépanneuse était déjà en train de s’arrimer à ma voiture. Je m’appuyai d’une main contre le métal glacé du portail, le mouchoir maintenu contre mon cou, et regardai George accrocher la Coccinelle. Il me reconnut et me fit signe avec un sourire qui illumina son visage basane. Je n’eus pas le cœur de lui renvoyer son sourire.
Quelques minutes plus tard, le téléphone du garde sonna. Il s’éloigna, acquiesça plusieurs fois, nota quelque chose sur son calepin, revint vers moi et me tendit un bout de papier.
— Qu’est-ce que c’est ? demandai-je.
— Le numéro de téléphone et un message.
Je fixai le papier sans le lire.
— Je croyais que Bianca allait m’envoyer Paula ?
Le gorille ne dit rien, mais sa mâchoire se contracta et son regard dériva vers la maison de sa maîtresse, Paula n’allait pas venir et Fido avait peur.
Je pris le papier et, en le lisant, interdis à ma main de trembler.
Il y avait un numéro de téléphone et un mot.
« Repentez-vous. »
Je pliai le papier et le rangeai dans la poche de mon manteau. Un ennemi de plus. Génial ! Mes mains étant dans mes poches, Fido ne pouvait pas les voir trembloter. J’aurais peut-être dû écouter Murphy et rester à la maison pour jouer avec les confortables arcanes de la magie noire.
Chapitre 10
George me prêta une vieille Studebaker brinquebalante. Je m’arrêtai près d’une cabine, non loin de là, pour appeler Linda Randall.
Il y eut quelques sonneries, puis une douce voix chaude de contralto répondit :
— Vous êtes chez les Beckitt, Linda à l’appareil.
— Linda Randall ?
— Oui, répondit la fille d’un ton langoureux et sensuel. Qui la demande ?
— Je m’appelle Harry Dresden. J’aimerais vous parler.
— Harry qui ?
— Dresden, je suis détective privé.
Elle éclata d’un rire assez chaud pour qu’on ait envie de se rouler dedans complètement nu.
— Vous voulez me détecter en privé, monsieur Dresden ? Je vous aime déjà.
— Heu, oui, madame Randall…, toussai-je.
— Mademoiselle, me corrigea-t-elle. Mademoiselle Randall. Je suis libre. Pour l’instant.
— Mademoiselle Randall, j’aimerais vous poser quelques questions au sujet de Jennifer Stanton.
Il y eut un grand silence à l’autre bout du fil. Je perçus quelques bruits à l’arrière-plan, peut-être une radio, et une voix enregistrée qui parlait de zones rouges et de zones vertes, de chargements et de déchargements de véhicules.
— Mademoiselle Randall ?
— Non, dit-elle.
— Ça ne prendra pas longtemps. Je vous assure que vous n’avez rien à voir avec mon affaire. Si vous pouviez me consacrer un moment.
— Non. Je travaille et j’en ai pour toute la nuit. Je n’ai pas le temps…
— Jennifer Stanton était votre amie. On l’a assassinée. Vous pourriez peut-être me dire quelque chose qui m’aiderait à…
— Il n’y a rien à dire. Au revoir, monsieur Dresden.
Linda raccrocha.
Je grognai, frustré.
Dans le mur !
Je m’étais préparé à fond, j’avais affronté Bianca et récolté des ennuis potentiels pour rien.
Bianca m’avait dit que Linda était chauffeur pour quelqu’un – les Beckitt je suppose, même si j’ignorais de qui il pouvait s’agir. J’avais reconnu la voix enregistrée, c’était le système d’annonce de l’aéroport O’Hare. Elle était donc dans une voiture, près de cet aéroport, et elle devait attendre les Beckitt. Donc, ça n’allait pas durer longtemps.
Pas de temps à perdre ! Je redémarrai la Studebaker asthmatique et filai vers O’Hare. Rembarrer quelqu’un en face est moins facile qu’au téléphone. Il y avait plusieurs terminaux, mais je faisais confiance à la chance pour me guider vers le bon terminal, et arriver avant que Mlle Je-Suis-Libre Randall ait eu le temps de récupérer ses patrons et se soit envolée. Et un poil de chance en plus pour faire tenir la Studebaker jusqu’à l’aéroport !
Mon épave parvint à destination et, au deuxième terminal, je repérai sur le parking une superbe limousine argentée. L’intérieur étant sombre, je ne distinguai rien. Le vendredi soir, le parking était bondé. Des hommes d’affaires à l’allure austère rentraient de voyage, les voitures allaient et venaient autour de moi, et un policier s’occupait de la circulation pour empêcher les conducteurs de faire des âneries – comme s’arrêter au milieu de la file pour charger la voiture.
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